Dans l’objectif de fournir un remplaçant au lance-roquette multiple MARS II qui équipe ses armées, l’Allemagne a entamé des discussions entre Rheinmetall et Lockheed Martin pour développer un nouveau lance-roquette amélioré basé sur le HIMARS américain.
Actuellement la Bundeswher est équipée d’un système de lance-roquette multiple (MLRS) nommé MARS 2 dérivé du système de MLRS M270A1 américain. Il se compose d’un véhicule chenillé BRADLEY M 270 pouvant emporter un charge maximale de 12 missiles. Ce véhicule est construit en Europe par l'Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et la France ; il se nomme LRU (lance-roquettes unitaire) au sein de l’armée française. S’il peut emporter plus de missile que le HIMARS, ses chenilles lui offrent moins de mobilité que les HIMARS (High Mobility Artillery Rocket System) qui intègre un châssis de camion sur roues ; un aspect qui se révèle essentiel, au même titre que la portée et la précision de tir en cas d’engagement du système dans un conflit de haute intensité.
L’Allemagne avec le GMARS (le G désignant l’Allemagne) suivra la direction prise par l’armée américaine avec le HIMARS en intégrant des roues à son futur MLRS. Dans une interview accordée au média Défense News, Howard Bromberg, vice-président et adjoint pour la stratégie et le développement commercial de la ligne commerciale de défense aérienne et antimissile de Lockheed Martin, a indiqué que le GMARS intégrerait un châssis HX 8x8 de Rheinmetall et un système d’emport des missiles développé par Lockheed Martin.
Alors que le châssis d’un HIMARS mesure environ sept mètres de long, celui du futur GMARS devrait en revanche atteindre une longueur d’environ douze mètres (les dimensions exactes sont encore en discussion) et sera produit à Vienne. Toujours selon Howard Bloomberg le châssis Rheinmetall permettrait d’emporter avec lui, non pas une, mais deux nacelles de roquettes conservant le nombre de douze missiles emportés par le MARS II, contre six maximum pour le HIMARS, tout en obtenant la mobilité de ce dernier.
Selon les informations dévoilées par Défense News, des discussions seraient en cours entre les deux industriels investis dans le projet et le constructeur d’armes allemand Diehl Defence. Sans pour autant avoir abouti, elles pourraient voir l’intégration de Diehl dans la production d’ogives et de certaines composantes développées par de Lockheed.
Selon Défense News, les cinq premiers systèmes GMARS pourraient être livrés en vue d’être testés et acceptés dès 2025, une fois le contrat signé. Il est prévu que le GMARS puisse fonctionner avec 3 personnes. Son armement devrait, quant à lui reprendre de nombreux points commun avec celui employé par les HIMARS, permettant ainsi l’opérabilité des munitions sur les deux systèmes. Le projet de lance-roquette multiple, qui a fait l'objet d'un protocole d'accord entre Rheinmetall Defence et Lockheed Martin en avril 2023 continue donc de se préciser pour fournir aux pays Européen un solution améliorée du HIMARS ; dont l'efficacité n'est plus à prouver depuis son emploi par les troupes ukrainiennes dans le conflit qui les oppose aux forces russes.
Dans l’objectif de fournir un remplaçant au lance-roquette multiple MARS II qui équipe ses armées, l’Allemagne a entamé des discussions entre Rheinmetall et Lockheed Martin pour développer un nouveau lance-roquette amélioré basé sur le HIMARS américain.
Actuellement la Bundeswher est équipée d’un système de lance-roquette multiple (MLRS) nommé MARS 2 dérivé du système de MLRS M270A1 américain. Il se compose d’un véhicule chenillé BRADLEY M 270 pouvant emporter un charge maximale de 12 missiles. Ce véhicule est construit en Europe par l'Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et la France ; il se nomme LRU (lance-roquettes unitaire) au sein de l’armée française. S’il peut emporter plus de missile que le HIMARS, ses chenilles lui offrent moins de mobilité que les HIMARS (High Mobility Artillery Rocket System) qui intègre un châssis de camion sur roues ; un aspect qui se révèle essentiel, au même titre que la portée et la précision de tir en cas d’engagement du système dans un conflit de haute intensité.
L’Allemagne avec le GMARS (le G désignant l’Allemagne) suivra la direction prise par l’armée américaine avec le HIMARS en intégrant des roues à son futur MLRS. Dans une interview accordée au média Défense News, Howard Bromberg, vice-président et adjoint pour la stratégie et le développement commercial de la ligne commerciale de défense aérienne et antimissile de Lockheed Martin, a indiqué que le GMARS intégrerait un châssis HX 8x8 de Rheinmetall et un système d’emport des missiles développé par Lockheed Martin.
Alors que le châssis d’un HIMARS mesure environ sept mètres de long, celui du futur GMARS devrait en revanche atteindre une longueur d’environ douze mètres (les dimensions exactes sont encore en discussion) et sera produit à Vienne. Toujours selon Howard Bloomberg le châssis Rheinmetall permettrait d’emporter avec lui, non pas une, mais deux nacelles de roquettes conservant le nombre de douze missiles emportés par le MARS II, contre six maximum pour le HIMARS, tout en obtenant la mobilité de ce dernier.
Selon les informations dévoilées par Défense News, des discussions seraient en cours entre les deux industriels investis dans le projet et le constructeur d’armes allemand Diehl Defence. Sans pour autant avoir abouti, elles pourraient voir l’intégration de Diehl dans la production d’ogives et de certaines composantes développées par de Lockheed.
Selon Défense News, les cinq premiers systèmes GMARS pourraient être livrés en vue d’être testés et acceptés dès 2025, une fois le contrat signé. Il est prévu que le GMARS puisse fonctionner avec 3 personnes. Son armement devrait, quant à lui reprendre de nombreux points commun avec celui employé par les HIMARS, permettant ainsi l’opérabilité des munitions sur les deux systèmes. Le projet de lance-roquette multiple, qui a fait l'objet d'un protocole d'accord entre Rheinmetall Defence et Lockheed Martin en avril 2023 continue donc de se préciser pour fournir aux pays Européen un solution améliorée du HIMARS ; dont l'efficacité n'est plus à prouver depuis son emploi par les troupes ukrainiennes dans le conflit qui les oppose aux forces russes.
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