Le ministre français des Armées a déclaré dans une visite en Allemagne que l'avion de combat de 6ème génération développé conjointement par l'Allemagne, la France et l'Espagne dans le cadre du programme SCAF restait une priorité. Des annonces révélatrices d'avancées discrètes loin des caméras.
Le programme NGF du SCAF semblait stagner depuis plus d'un an, les négociations entre Paris et Berlin achoppant sur le partage des responsabilités industrielles de plusieurs savoir-faire jugés souverains par les deux parties. La partie française estimait par ailleurs avoir déjà beaucoup cédé de terrain en acceptant un partage de la charge de travail dans lequel la moitié des activités seraient réalisées en co-entreprise, l'autre moitié étant répartie équitablement entre les trois pays partenaires : Allemagne, France et Espagne. Si le développement industriel a bien pu débuter grâce aux premières tranches de financement déjà actées, le blocage politique commençait à inquiéter les analystes, au point qu'une remise en cause du programme soit évoquée. Les 3,6 milliards d'euros découlant de la signature du partenariat pour la phase 1-B du projet n'ont par exemple pas pu être attribués aux différents industriels faute d'accord. Mais le SCAF devrait voir le bout du tunnel.
Car la situation a drastiquement changé, conséquence géopolitique de la guerre en Ukraine et du rattrapage allemand en terme de budget de défense. Le besoin de disposer d'une force armée crédible permettant d'assurer la paix sur le continent jusqu'à la fin du siècle est désormais avéré jusqu'au sein des groupes politiques allemands les plus récalcitrants. Les gouvernements ont par ailleurs changé des deux côtés du Rhin et les nouvelles administrations ont pu poursuivre les discussions sur de nouvelles bases, avec un souhait affirmé d'aboutir sur un dossier emblématique d'une coopération franco-allemande malmenée sur plusieurs autres programmes militaires.
La visite du Ministre de la défense français Sébastien Lecornu à Berlin a donc été l'occasion d'envoyer un message clair : l'avion doit aller à son terme, quelles qu'aient été les difficultés rencontrées par le passé. "Beaucoup de choses ont été dites ou écrites ces dernières semaines, je crois que d'une phrase, nous allons y couper court en disant que le SCAF est un projet prioritaire." Ces déclarations indiquent-elles qu'un accord pourrait bientôt être trouvé ? Si le calendrier initial devant aboutir au premier vol d'un démonstrateur dès 2027 peut être remis en cause, le déploiement opérationnel d'un appareil à horizon 2040 reste un objectif commun nécessaire pour répondre aux exigences des guerres de demain.
Si cette vidéo n'apparaît pas ici, vous pouvez y accéder en suivant ce lien : https://youtu.be/zLg9Rk8lI0s
Le ministre français des Armées a déclaré dans une visite en Allemagne que l'avion de combat de 6ème génération développé conjointement par l'Allemagne, la France et l'Espagne dans le cadre du programme SCAF restait une priorité. Des annonces révélatrices d'avancées discrètes loin des caméras.
Le programme NGF du SCAF semblait stagner depuis plus d'un an, les négociations entre Paris et Berlin achoppant sur le partage des responsabilités industrielles de plusieurs savoir-faire jugés souverains par les deux parties. La partie française estimait par ailleurs avoir déjà beaucoup cédé de terrain en acceptant un partage de la charge de travail dans lequel la moitié des activités seraient réalisées en co-entreprise, l'autre moitié étant répartie équitablement entre les trois pays partenaires : Allemagne, France et Espagne. Si le développement industriel a bien pu débuter grâce aux premières tranches de financement déjà actées, le blocage politique commençait à inquiéter les analystes, au point qu'une remise en cause du programme soit évoquée. Les 3,6 milliards d'euros découlant de la signature du partenariat pour la phase 1-B du projet n'ont par exemple pas pu être attribués aux différents industriels faute d'accord. Mais le SCAF devrait voir le bout du tunnel.
Car la situation a drastiquement changé, conséquence géopolitique de la guerre en Ukraine et du rattrapage allemand en terme de budget de défense. Le besoin de disposer d'une force armée crédible permettant d'assurer la paix sur le continent jusqu'à la fin du siècle est désormais avéré jusqu'au sein des groupes politiques allemands les plus récalcitrants. Les gouvernements ont par ailleurs changé des deux côtés du Rhin et les nouvelles administrations ont pu poursuivre les discussions sur de nouvelles bases, avec un souhait affirmé d'aboutir sur un dossier emblématique d'une coopération franco-allemande malmenée sur plusieurs autres programmes militaires.
La visite du Ministre de la défense français Sébastien Lecornu à Berlin a donc été l'occasion d'envoyer un message clair : l'avion doit aller à son terme, quelles qu'aient été les difficultés rencontrées par le passé. "Beaucoup de choses ont été dites ou écrites ces dernières semaines, je crois que d'une phrase, nous allons y couper court en disant que le SCAF est un projet prioritaire." Ces déclarations indiquent-elles qu'un accord pourrait bientôt être trouvé ? Si le calendrier initial devant aboutir au premier vol d'un démonstrateur dès 2027 peut être remis en cause, le déploiement opérationnel d'un appareil à horizon 2040 reste un objectif commun nécessaire pour répondre aux exigences des guerres de demain.
La France devrait abandonner toute coopération avec les pays germaniques et se concentrer sur une production entièrement française afin d'assurer un approvisionnement sûr. Partout ... ou la France a coopéré avec l'Allemagne, elle a perdu en technologie et en contrôle des compagnies.L'Allemagne c'est comme la Chine, 100% perdants. plus
Si cette vidéo n'apparaît pas ici, vous pouvez y accéder en suivant ce lien : https://youtu.be/zLg9Rk8lI0s
La France devrait abandonner toute coopération avec les pays germaniques et se concentrer sur une production entièrement française afin d'assurer un approvisionnement sûr. Partout ... ou la France a coopéré avec l'Allemagne, elle a perdu en technologie et en contrôle des compagnies.L'Allemagne c'est comme la Chine, 100% perdants. plus
L'argent viendra de la planche à billet comme le font les USA. 95% de la dette française provient des intérêts, le plus grand vol ... du millénaire. Nationalisons la Banque de France et prêtons à taux 0%, aux administrations publiques et à l'État. L'État doit être propriétaire de sa monnaie donc retrait immédiat de la zoneeuro. Ainsi nous aurons l'argent pour la défense au lieu de payer des intérêts pour rien. Faisons comme les russes en 1917. plus
Complètement d'accord. D'autant plus que nous n'avons pratiquement aucun intérêt convergent sur les missions de cet appareil et ses différents emplois possibles : ... supériorité aérienne, interception, bombardement conventionnel, engagement à l'extérieur des frontières, vecteur de projection nucléaire, appareil embarqué sur PA... plus
Le commentaire de M Lecornu : "On le fera" tranche avec celui beaucoup plus prudent de Me Lambrecht "Gerade in Bezug für das Projekt ... FCAS werden wir Lösung erfinden....." (on trouvera une solution). j'espère me tromper mais ça ne semble pas (encore) gagné plus
C'est très loin d’être gagné! ..... Les allemands ne voient que leur propre intérêt, ils vont faire trainer les choses des années pour au ... final acheter américains et laisser les français comme des khons.... Il serait peut être souhaitable de marcher avec les espagnols en essayant d’attirer d’autres pays solvable ET motivés! et en plus avec un avion franco-allemand nos chers amis vont bloquer les potentielles ventes à l'étranger... plus
La France devrait abandonner toute coopération avec les pays germaniques et se concentrer sur une production entièrement française afin d'assurer un approvisionnement sûr. Partout ... ou la France a coopéré avec l'Allemagne, elle a perdu en technologie et en contrôle des compagnies.L'Allemagne c'est comme la Chine, 100% perdants. plus