Le 9 décembre, alors qu’elle croisait en mer Rouge, au large du Yémen, la frégate Languedoc a abattu deux drones qui se dirigeaient sur elle. La frégate a probablement utilisé des missiles moyenne portée Aster 15 afin de supprimer les deux menaces.
Le 9 décembre 2023, la frégate anti-sous-marine française Languedoc (D653, classe Aquitaine/FREMM ASM) a abattu deux drones alors qu'elle naviguait en mer Rouge. Les deux engins aériens s'étaient dirigés directement vers le navire, obligeant ce dernier à se défendre et à supprimer la menace : un premier drone a été abattu vers 21h30 alors que le second a été abattu vers 23h30 (heures françaises). Au moment de l'action, le navire naviguait à 110 kilomètres des côtes yéménites, à hauteur d'Al Hudaydah. Il est fort probable que les drones appartenaient au groupe rebelle yéménite Houthi. Cette attaque vient s'ajouter à une liste de plus en plus longue d'attaque de missiles et drones contre des navires en mer Rouge, sans oublier le détournement par assaut héliporté d'un navire de commerce.
Le communiqué de presse ne précise pas les moyens employés par la frégate afin d'abattre les deux drones. Il est toutefois possible de connaitre le modèle de missile utilisé : la classe Aquitaine comprend deux types de frégates spécialisées : anti-sous-marine (ASM) ou défense antiaérienne (DA). Dans le cadre de cette double interception aérienne, cette distinction est importante : si les DA emportent des missiles antiaériens Aster 15 moyenne portée et Aster 30 longue portée, les ASM emportent uniquement des missiles Aster 15. De fait, la frégate ASM Languedoc a plus que probablement intercepté les deux drones par un tir d'Aster 15.
Chaque frégate ASM peut emporter un total de 32 missiles au sein du SYstème de Lancement VERtical. L'armement antiaérien (configuration standard) reprend la moitié des cellules (2x8 SYLVER A43) pour l'emport des Aster 15. Les 16 cellules restantes (2x8 SYLVER A70) sont utilisées pour emporter des missiles mer-sol MdCN (pour Missile de Croisière Naval). Toutes les cellules SYLVER des frégates de la classe Aquitaine sont situées à l'avant du navire, juste derrière le canon OTO Melara (Leonardo) SR de 76 mm.
En ce qui concerne l'Aster 15, il s'agit d'un missile produit et développé par MBDA. D'une portée supérieure à 30 kilomètres et une altitude maximale de 13 kilomètres, ce missile peut voler à Mach 3 (soit 3.704,4 km/h). Le tir depuis une cellule verticale offre une protection à 360°. Il est utilisé pour détruire les missiles subsoniques et supersoniques, les missiles antiradars, les avions et hélicoptères ainsi que les drones. Le missile est tiré en "hot launch" (mise à feu du moteur alors que le missile est toujours dans sa cellule). Le missile est autonome grâce à l'emport d'un capteur radar.
L'image ci-dessous montre les cellules SYLVER A70 (premier plan) alors qu'un Aster 15 est tiré depuis l'une des cellules SYLVER A43 depuis la frégate ASW Bretagne (D655, classe Aquitaine/FREMM ASM).
Après avoir escorté l'escadre du porte-avions américain USS Dwight D. Eisenhower (CVN-69, classe Nimitz), la frégate Languedoc s'est rendue le 26 novembre à Abu Dhabi :
Le 30 novembre, la frégate a appareillé et s'est dirigée vers la mer d'Arabie, le détroit de Bab-el-Mandeb et enfin, la mer Rouge. Elle a pour mission de garder ouverte les voies de communication maritimes, assurer la liberté de navigation et rassurer les navires de commerces.
Caractéristiques techniques
Longueur : 142,2 mètres
Largeur : 19,8 mètres
Déplacement : 6.278 tonnes
Vitesse : 27 nœuds (soit 50 km/h)
Équipage : 108 marins et officiers mariniers
L'image ci-dessous montre les systèmes principaux de la frégate Languedoc (ce à quoi il faut ajouter le sonar de coque ou encore le sonar à immersion variable CAPTAS-4).
Le 9 décembre, alors qu’elle croisait en mer Rouge, au large du Yémen, la frégate Languedoc a abattu deux drones qui se dirigeaient sur elle. La frégate a probablement utilisé des missiles moyenne portée Aster 15 afin de supprimer les deux menaces.
Le 9 décembre 2023, la frégate anti-sous-marine française Languedoc (D653, classe Aquitaine/FREMM ASM) a abattu deux drones alors qu'elle naviguait en mer Rouge. Les deux engins aériens s'étaient dirigés directement vers le navire, obligeant ce dernier à se défendre et à supprimer la menace : un premier drone a été abattu vers 21h30 alors que le second a été abattu vers 23h30 (heures françaises). Au moment de l'action, le navire naviguait à 110 kilomètres des côtes yéménites, à hauteur d'Al Hudaydah. Il est fort probable que les drones appartenaient au groupe rebelle yéménite Houthi. Cette attaque vient s'ajouter à une liste de plus en plus longue d'attaque de missiles et drones contre des navires en mer Rouge, sans oublier le détournement par assaut héliporté d'un navire de commerce.
Cela serait le baptême du feu des Aster ?
Le communiqué de presse ne précise pas les moyens employés par la frégate afin d'abattre les deux drones. Il est toutefois possible de connaitre le modèle de missile utilisé : la classe Aquitaine comprend deux types de frégates spécialisées : anti-sous-marine (ASM) ou défense antiaérienne (DA). Dans le cadre de cette double interception aérienne, cette distinction est importante : si les DA emportent des missiles antiaériens Aster 15 moyenne portée et Aster 30 longue portée, les ASM emportent uniquement des missiles Aster 15. De fait, la frégate ASM Languedoc a plus que probablement intercepté les deux drones par un tir d'Aster 15.
Chaque frégate ASM peut emporter un total de 32 missiles au sein du SYstème de Lancement VERtical. L'armement antiaérien (configuration standard) reprend la moitié des cellules (2x8 SYLVER A43) pour l'emport des Aster 15. Les 16 cellules restantes (2x8 SYLVER A70) sont utilisées pour emporter des missiles mer-sol MdCN (pour Missile de Croisière Naval). Toutes les cellules SYLVER des frégates de la classe Aquitaine sont situées à l'avant du navire, juste derrière le canon OTO Melara (Leonardo) SR de 76 mm.
En ce qui concerne l'Aster 15, il s'agit d'un missile produit et développé par MBDA. D'une portée supérieure à 30 kilomètres et une altitude maximale de 13 kilomètres, ce missile peut voler à Mach 3 (soit 3.704,4 km/h). Le tir depuis une cellule verticale offre une protection à 360°. Il est utilisé pour détruire les missiles subsoniques et supersoniques, les missiles antiradars, les avions et hélicoptères ainsi que les drones. Le missile est tiré en "hot launch" (mise à feu du moteur alors que le missile est toujours dans sa cellule). Le missile est autonome grâce à l'emport d'un capteur radar.
L'image ci-dessous montre les cellules SYLVER A70 (premier plan) alors qu'un Aster 15 est tiré depuis l'une des cellules SYLVER A43 depuis la frégate ASW Bretagne (D655, classe Aquitaine/FREMM ASM).
Après avoir escorté l'escadre du porte-avions américain USS Dwight D. Eisenhower (CVN-69, classe Nimitz), la frégate Languedoc s'est rendue le 26 novembre à Abu Dhabi :
Le 30 novembre, la frégate a appareillé et s'est dirigée vers la mer d'Arabie, le détroit de Bab-el-Mandeb et enfin, la mer Rouge. Elle a pour mission de garder ouverte les voies de communication maritimes, assurer la liberté de navigation et rassurer les navires de commerces.
Caractéristiques techniques
Longueur : 142,2 mètres
Largeur : 19,8 mètres
Déplacement : 6.278 tonnes
Vitesse : 27 nœuds (soit 50 km/h)
Équipage : 108 marins et officiers mariniers
L'image ci-dessous montre les systèmes principaux de la frégate Languedoc (ce à quoi il faut ajouter le sonar de coque ou encore le sonar à immersion variable CAPTAS-4).
Cela serait le baptême du feu des Aster ?
Même si les drones sont abattus, c'est quand même avantageux pour l'attaquant j'imagine : quel prix le missile, quel prix le drone ..,
Pas faut, mais aussi .... quel prix la frégate...e
C'est un acte de guerre si je ne m'abuse. Si ça avait été dans l'autre sens, on en aurait entendu parler jusqu'à l'on...
* jusqu'à l'ONU
Un acte de guerre des Houtils(iran) oui, surtout quand ils veulent bloquer un passage international..
Mais la quai d'orasay va nous dire que c'était que des mortiers de banlieue...Les dollars sont arabes..
Après la police, si l'armée aussi ce comporte comme des jardinier, on est mal barrées... Et vive le courage des politiciens qui préfèrent parler ... de punaise de lit. plus
L'armée fait le job
Cela serait le baptême du feu des Aster ?