Une frégate FREMM et un sous-marin nucléaire d’attaque de la Marine nationale ont tiré deux missiles MdCN sur une cible terrestre. Celle-ci a été détruite simultanément par les deux MdCN et ce, malgré le fait que les deux unités de la Marine se trouvaient à deux endroits différents.
Dans un communiqué de presse, le ministère des Armées a annoncé avoir effectué, dans le cadre d'un essai, un double tir de missile de croisière naval (MdCN). Deux navires étaient mobilisés pour l'occasion ; la frégate multi-missions Aquitaine (D650, classe Aquitaine/FREMM ASM), positionnée au large de Quimper (Finistère, France) ainsi qu'un sous-marin nucléaire d'attaque - dont le nom n'a pas été communiqué - de la classe Suffren au large de Biscarrosse (Landes, France). Ces deux unités ont alors tiré chacune un MdCN afin de détruire une cible située sur le site des Landes de DGA Essais missiles. Le communiqué précise que l'essai a été réussi, les deux MdCN ayant atteint la cible simultanément. Une image publiée par la DGA sur X (ci-dessous) montre l'arrivée du second MdCN juste après l'explosion du premier sur une cible simulée.
Ce double tir d'entrainement a été effectué dans des conditions matérielles et humaines identiques aux conditions que pourraient vivre les équipages lors d'opérations de combat. La Marine nationale, la DGA et MBDA étaient mobilisés pour ce tir. Le tir de deux missiles depuis deux unités navales, situées à deux endroits différents, offre la possibilité de frapper une même cible avec des missiles ayant une trajectoire différente. De fait, le risque d'interception par une éventuelle batterie antiaérienne aux capacités antimissiles est réduit et permet donc d'augmenter les chances de destruction de la cible visée.
Ce missile, développé par MBDA, permet aux FREMM et sous-marins de la classe Suffren de pouvoir frapper des cibles terrestres et ce, en profondeur. Lorsqu'il est tiré depuis un sous-marin, le missile se trouve dans une "torpille". Celle-ci est tirée depuis les tubes lance-torpilles, va remonter à la surface et même sortir de l'eau. C'est à ce moment précis que le missile est éjecté de sa "torpille" et va allumer son booster (image ci-dessous). Lorsqu'il s'agit d'une FREMM, le missile se trouve dans une cellule lance-missiles verticale A70 Sylver, située à l'avant du navire. Un booster permet d'éjecter le missile de sa cellule et de faire prendre au missile une certaine vitesse. Dans les deux cas, une fois la vitesse atteinte, le booster va se séparer du missile et laisser le moteur Microturbo TR 50 prendre le relai. C'est aussi à ce moment que les ailes du missile se sont déployées.
Tout comme le SCALP EG, ce missile de croisière va suivre le terrain afin de diminuer ses chances de détection par un radar ennemi. En plus d'un système de suivi de terrain, la navigation est aussi assurée par une liaison GPS et un guidage inertiel. Lors de la phase de vol terminale, le missile va prendre un peu de hauteur avant de plonger sur sa cible. Celle-ci est encodée via des coordonnées GPS mais le missile peut aussi la reconnaitre via une reconnaissance infrarouge. La première possibilité permet au MdCN de pouvoir frapper sa cible avec une précision d'une dizaine de mètres, ou, via la reconnaissance infrarouge, d'effectuer une frappe d'une précision métrique.
Au total, ce missile long de sept mètres et d'une masse de deux tonnes vole à une vitesse approximative de 1.000 km/h et permet aux FREMM et sous-marins nucléaires d'attaque français de détruire une cible terrestre éloigné d'environ 1.000 kilomètres (d'après la Marine nationale). À noter qu'il y a presque six ans jours pour jours (14 avril 2018), la frégate multi-missions Languedoc (D653, classe Aquitaine/FREMM ASM) tirait pour la toute première fois en opération de combat trois MdCN sur des installations chimiques syriennes.
Une frégate FREMM et un sous-marin nucléaire d’attaque de la Marine nationale ont tiré deux missiles MdCN sur une cible terrestre. Celle-ci a été détruite simultanément par les deux MdCN et ce, malgré le fait que les deux unités de la Marine se trouvaient à deux endroits différents.
Dans un communiqué de presse, le ministère des Armées a annoncé avoir effectué, dans le cadre d'un essai, un double tir de missile de croisière naval (MdCN). Deux navires étaient mobilisés pour l'occasion ; la frégate multi-missions Aquitaine (D650, classe Aquitaine/FREMM ASM), positionnée au large de Quimper (Finistère, France) ainsi qu'un sous-marin nucléaire d'attaque - dont le nom n'a pas été communiqué - de la classe Suffren au large de Biscarrosse (Landes, France). Ces deux unités ont alors tiré chacune un MdCN afin de détruire une cible située sur le site des Landes de DGA Essais missiles. Le communiqué précise que l'essai a été réussi, les deux MdCN ayant atteint la cible simultanément. Une image publiée par la DGA sur X (ci-dessous) montre l'arrivée du second MdCN juste après l'explosion du premier sur une cible simulée.
Ce double tir d'entrainement a été effectué dans des conditions matérielles et humaines identiques aux conditions que pourraient vivre les équipages lors d'opérations de combat. La Marine nationale, la DGA et MBDA étaient mobilisés pour ce tir. Le tir de deux missiles depuis deux unités navales, situées à deux endroits différents, offre la possibilité de frapper une même cible avec des missiles ayant une trajectoire différente. De fait, le risque d'interception par une éventuelle batterie antiaérienne aux capacités antimissiles est réduit et permet donc d'augmenter les chances de destruction de la cible visée.
Ce missile, développé par MBDA, permet aux FREMM et sous-marins de la classe Suffren de pouvoir frapper des cibles terrestres et ce, en profondeur. Lorsqu'il est tiré depuis un sous-marin, le missile se trouve dans une "torpille". Celle-ci est tirée depuis les tubes lance-torpilles, va remonter à la surface et même sortir de l'eau. C'est à ce moment précis que le missile est éjecté de sa "torpille" et va allumer son booster (image ci-dessous). Lorsqu'il s'agit d'une FREMM, le missile se trouve dans une cellule lance-missiles verticale A70 Sylver, située à l'avant du navire. Un booster permet d'éjecter le missile de sa cellule et de faire prendre au missile une certaine vitesse. Dans les deux cas, une fois la vitesse atteinte, le booster va se séparer du missile et laisser le moteur Microturbo TR 50 prendre le relai. C'est aussi à ce moment que les ailes du missile se sont déployées.
Tout comme le SCALP EG, ce missile de croisière va suivre le terrain afin de diminuer ses chances de détection par un radar ennemi. En plus d'un système de suivi de terrain, la navigation est aussi assurée par une liaison GPS et un guidage inertiel. Lors de la phase de vol terminale, le missile va prendre un peu de hauteur avant de plonger sur sa cible. Celle-ci est encodée via des coordonnées GPS mais le missile peut aussi la reconnaitre via une reconnaissance infrarouge. La première possibilité permet au MdCN de pouvoir frapper sa cible avec une précision d'une dizaine de mètres, ou, via la reconnaissance infrarouge, d'effectuer une frappe d'une précision métrique.
Au total, ce missile long de sept mètres et d'une masse de deux tonnes vole à une vitesse approximative de 1.000 km/h et permet aux FREMM et sous-marins nucléaires d'attaque français de détruire une cible terrestre éloigné d'environ 1.000 kilomètres (d'après la Marine nationale). À noter qu'il y a presque six ans jours pour jours (14 avril 2018), la frégate multi-missions Languedoc (D653, classe Aquitaine/FREMM ASM) tirait pour la toute première fois en opération de combat trois MdCN sur des installations chimiques syriennes.
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