Deux J-10C aux couleurs des Forces aériennes pakistanaises ont été aperçu sur une base aérienne du Pakistan. L'arrivée de ces deux appareils démontre la volonté de ce pays à vouloir contre-balancer la montée en puissance des Forces aériennes indiennes depuis leur commande de Rafale.
L'Inde et le Pakistan sont depuis plusieurs décennies, des ennemis jurés. Bien que la situation actuelle représente un conflit gelé, il n'est pas rare de constater des escarmouches entre soldats dans la région du Cachemire. En février-mars 2019, la tension est montée d'un cran, avec l'utilisation d'avions de combat par les deux pays, avec un raid aérien indien sur un prétendu camp d'entraînement terroriste au Pakistan. Ces deux pays s'équipent donc afin de pouvoir - à minima - disposer d'une puissance équivalente à celle de son voisin.
Si l'Inde s'équipe à la fois auprès des États-Unis, de la Russie et de la France (avec notamment des Rafale), le Pakistan est à l'inverse devenu dépendant de la Chine (prêt de plus de 50 milliards de dollar, location du port de Gwadar pour 100 ans à des entreprises chinoises...) et achète de nombreux matériels dans le pays.
C'est dans ce contexte géopolitique gelé que le Pakistan a ressenti un besoin de moderniser sa flotte d'avions de combat. Cependant, depuis le rapprochement du pays avec la Chine, les États-Unis (ancien allié et fournisseur du Pakistan) ont refusé de vendre de nouveaux appareils ou même de moderniser les avions déja livrés. En même temps, les États-Unis ne veulent pas froisser leur nouvel allié régional et ennemi du Pakistan, à savoir, l'Inde. En conséquence, la Force aérienne pakistanaise est assez vieillissante et comprend officiellement environ :
Le J-10C est la variante la plus améliorée du principale avion de chasse chinois. Ainsi, le cockpit intègre un système HOTAS et des commandes de vols électriques, il peut transporter 5,6 tonnes d'armement (dont le PL-15, dernier né des missiles longue portée chinois), voler à 2.327 km/h, dispose d'une autonomie 1.850 km et peut être ravitaillé en vol.
Même s'il est sensé compenser l'intégration du Rafale de Dassault par l'Armée de l'air indienne, le J-10C lui reste théoriquement inférieur, notamment pour sa motorisation. L'industrie aéronautique chinoise est restée très longtemps dépendante des moteurs de fabrication russe (officiellement construits sous licence ou directement copiés). Depuis plusieurs années, la Chine tente de percer dans ce domaine mais les moteurs produits localement se sont avérés décevants.
A titre d'exemple, la Chine s'est largement inspirée du C-17 américain pour son avion de transport Y-20. Cependant et même si ce dernier est plus petit que le C-17, il reste beaucoup moins efficace car les moteurs qui devaient à l'origine l'équiper n'étaient pas assez puissants ni fiables. Ces derniers ont donc finalement été remplacés par des moteurs russes. Ainsi, si le J-10C semble voler déjà en Chine, il faut attendre quelque temps pour voir si le moteur chinois WS-10B sera réellement fiable et répondra aux attentes du Pakistan. Car le pays doit à terme détenir un grand nombre d'avions prêts au combat, et un faible niveau de disponibilité pourrait remettre en cause les capacités du pays.
Deux J-10C aux couleurs des Forces aériennes pakistanaises ont été aperçu sur une base aérienne du Pakistan. L'arrivée de ces deux appareils démontre la volonté de ce pays à vouloir contre-balancer la montée en puissance des Forces aériennes indiennes depuis leur commande de Rafale.
Si l'Inde s'équipe à la fois auprès des États-Unis, de la Russie et de la France (avec notamment des Rafale), le Pakistan est à l'inverse devenu dépendant de la Chine (prêt de plus de 50 milliards de dollar, location du port de Gwadar pour 100 ans à des entreprises chinoises...) et achète de nombreux matériels dans le pays.
C'est dans ce contexte géopolitique gelé que le Pakistan a ressenti un besoin de moderniser sa flotte d'avions de combat. Cependant, depuis le rapprochement du pays avec la Chine, les États-Unis (ancien allié et fournisseur du Pakistan) ont refusé de vendre de nouveaux appareils ou même de moderniser les avions déja livrés. En même temps, les États-Unis ne veulent pas froisser leur nouvel allié régional et ennemi du Pakistan, à savoir, l'Inde. En conséquence, la Force aérienne pakistanaise est assez vieillissante et comprend officiellement environ :
Merci pour cette très intéressante synthèse. Cordialement
L'Inde et le Pakistan sont depuis plusieurs décennies, des ennemis jurés. Bien que la situation actuelle représente un conflit gelé, il n'est pas rare de constater des escarmouches entre soldats dans la région du Cachemire. En février-mars 2019, la tension est montée d'un cran, avec l'utilisation d'avions de combat par les deux pays, avec un raid aérien indien sur un prétendu camp d'entraînement terroriste au Pakistan. Ces deux pays s'équipent donc afin de pouvoir - à minima - disposer d'une puissance équivalente à celle de son voisin.
Le J-10C est la variante la plus améliorée du principale avion de chasse chinois. Ainsi, le cockpit intègre un système HOTAS et des commandes de vols électriques, il peut transporter 5,6 tonnes d'armement (dont le PL-15, dernier né des missiles longue portée chinois), voler à 2.327 km/h, dispose d'une autonomie 1.850 km et peut être ravitaillé en vol.
Même s'il est sensé compenser l'intégration du Rafale de Dassault par l'Armée de l'air indienne, le J-10C lui reste théoriquement inférieur, notamment pour sa motorisation. L'industrie aéronautique chinoise est restée très longtemps dépendante des moteurs de fabrication russe (officiellement construits sous licence ou directement copiés). Depuis plusieurs années, la Chine tente de percer dans ce domaine mais les moteurs produits localement se sont avérés décevants.
A titre d'exemple, la Chine s'est largement inspirée du C-17 américain pour son avion de transport Y-20. Cependant et même si ce dernier est plus petit que le C-17, il reste beaucoup moins efficace car les moteurs qui devaient à l'origine l'équiper n'étaient pas assez puissants ni fiables. Ces derniers ont donc finalement été remplacés par des moteurs russes. Ainsi, si le J-10C semble voler déjà en Chine, il faut attendre quelque temps pour voir si le moteur chinois WS-10B sera réellement fiable et répondra aux attentes du Pakistan. Car le pays doit à terme détenir un grand nombre d'avions prêts au combat, et un faible niveau de disponibilité pourrait remettre en cause les capacités du pays.
Merci pour cette très intéressante synthèse. Cordialement