Le programme GPI doit permettre de déployer un système d'interception des planeurs hypersoniques alors qu'ils se trouvent encore à 70km d'altitude et se déplacent à plus de Mach 5.
Les budgets américains de protection contre les missiles continuent de s'accroître, avec désormais 8,9 milliards de dollars dédiés à la seule Agence de Défense Antimissile pour l'année 2022 (7,2 Md$ destinés à la R&D et 1,2 Md$ d'acquisition), agence qui recueille pourtant moins de la moitié des efforts consentis par l'ensemble des forces armées américaines dans le domaine...
Alors que la défense contre les missile balistiques -dont la trajectoire très prévisible- devient de plus en plus efficace, le développement de planeurs hypersoniques spécialement conçus par la Chine ou la Russie pour détruire les porte-avions de l'US Navy inquiète en plus haut lieu. Ces ogives, particulièrement rapides, sont capables de voler dans les basses couches de l'atmosphère tout en gardant une capacité de manœuvre élevée, ce qui rend leur détection et leur destruction particulièrement complexes.
La Missile Defense Agency (MDA) vient donc d'attribuer trois contrats de près de 20 millions de dollars chacun à Raytheon, Lockheed Martin et Northrop Grumman pour le développement d'un intercepteur de planeurs hypersoniques appelé GPI. Le système devra être intégré sur les croiseurs de type Aegis, et pourra détruire des planeurs se déplaçant à plus de Mach 5 à 70km d'altitude. Ces navires disposent déjà de radars adaptés à la détection de cibles hypersoniques, mais leur portée est trop faible pour faire face à des volant en basse altitude, ne laissant pas le préavis suffisant au lancement du missile de protection.
L'une des composantes du programme consiste donc à placer sur orbite basse un réseau de satellites capables de détecter le tir d'un missile puis de suivre la trajectoire de son planeur après leur phase d'accélération, un projet développé conjointement par la MDA et l'Agence de développement spatiale. Le GPI devrait ainsi pouvoir compléter l'arsenal de protection balistique des croiseurs équipés du système de combat Aegis, jusqu'ici composé des missile SM-3 et SM-6 dont les capacités de lutte contre les missiles de croisière ou balistiques sont démontrés. Une nouvelle version du SM-6 aux capacités antiplaneurs hypersoniques, le Block 1B, doit par ailleurs être testé d'ici la fin de l'année, mais sa vitesse limitée à MACH 5 réduit le temps de réaction face aux vecteurs ennemis.
Les trois entreprises devront présenter leurs prototypes dès septembre 2022, et des développements ultérieurs sont envisagés pour permettre un déploiement terrestre du système.
Le programme GPI doit permettre de déployer un système d'interception des planeurs hypersoniques alors qu'ils se trouvent encore à 70km d'altitude et se déplacent à plus de Mach 5.
Les budgets américains de protection contre les missiles continuent de s'accroître, avec désormais 8,9 milliards de dollars dédiés à la seule Agence de Défense Antimissile pour l'année 2022 (7,2 Md$ destinés à la R&D et 1,2 Md$ d'acquisition), agence qui recueille pourtant moins de la moitié des efforts consentis par l'ensemble des forces armées américaines dans le domaine...
Alors que la défense contre les missile balistiques -dont la trajectoire très prévisible- devient de plus en plus efficace, le développement de planeurs hypersoniques spécialement conçus par la Chine ou la Russie pour détruire les porte-avions de l'US Navy inquiète en plus haut lieu. Ces ogives, particulièrement rapides, sont capables de voler dans les basses couches de l'atmosphère tout en gardant une capacité de manœuvre élevée, ce qui rend leur détection et leur destruction particulièrement complexes.
La Missile Defense Agency (MDA) vient donc d'attribuer trois contrats de près de 20 millions de dollars chacun à Raytheon, Lockheed Martin et Northrop Grumman pour le développement d'un intercepteur de planeurs hypersoniques appelé GPI. Le système devra être intégré sur les croiseurs de type Aegis, et pourra détruire des planeurs se déplaçant à plus de Mach 5 à 70km d'altitude. Ces navires disposent déjà de radars adaptés à la détection de cibles hypersoniques, mais leur portée est trop faible pour faire face à des volant en basse altitude, ne laissant pas le préavis suffisant au lancement du missile de protection.
L'une des composantes du programme consiste donc à placer sur orbite basse un réseau de satellites capables de détecter le tir d'un missile puis de suivre la trajectoire de son planeur après leur phase d'accélération, un projet développé conjointement par la MDA et l'Agence de développement spatiale. Le GPI devrait ainsi pouvoir compléter l'arsenal de protection balistique des croiseurs équipés du système de combat Aegis, jusqu'ici composé des missile SM-3 et SM-6 dont les capacités de lutte contre les missiles de croisière ou balistiques sont démontrés. Une nouvelle version du SM-6 aux capacités antiplaneurs hypersoniques, le Block 1B, doit par ailleurs être testé d'ici la fin de l'année, mais sa vitesse limitée à MACH 5 réduit le temps de réaction face aux vecteurs ennemis.
Les trois entreprises devront présenter leurs prototypes dès septembre 2022, et des développements ultérieurs sont envisagés pour permettre un déploiement terrestre du système.
Utiliser les satellites de la constellation d'Elon Musk... Comme on utilise les ondes radio des relais de télévision. C'est bête mais très efficace car tout détruire ... rapidement est impossible. plus
Utiliser les satellites de la constellation d'Elon Musk... Comme on utilise les ondes radio des relais de télévision. C'est bête mais très efficace car tout détruire ... rapidement est impossible. plus