La Défense Security Cooperation Agency a annoncé autoriser la vente de jusqu'à 200 missiles de croisière Tomahawk Block V et jusqu'à 20 missiles de croisière Tomahawk Block IV ainsi que des équipements connexes à l’Australie.
Le 16 mars, la Défense Security Cooperation Agency a annoncé l’autorisation de vendre jusqu'à 200 missiles de croisière Tomahawk Block V et jusqu'à 20 missiles de croisière Tomahawk Block IV All Up Rounds (AUR) ainsi que des équipements connexes à l’Australie. Alliée des Etats-Unis dans la région pacifique, l’Australie pourra donc en équiper ses destroyers lance-missiles australiens de 7000 tonnes de la classe Hobart. La valeur de cette vente est estimée à 895 millions de dollars.
Le missile dispose d’une portée opérationnelle de 1,300 à 2,500 km. Le vol du missile s’effectue à une altitude comprise entre 30 et 50 mètres à une vitesse d’environ 913 km/h. Les deux missiles sont également dotés d'une liaison de données UHF SATCOM bidirectionnelle qui permet de le rediriger en vol ou de lui ordonner de rester en attente au-dessus d'une zone le temps de recevoir les instructions en provenance du centre d'opérations maritimes. Sa charge conventionnelle de 450 kg peut être composée d’explosifs brisants ou être configurée sous forme de bombe à fragmentation. La version block V est une modernisation du bloc IV lui permettant d’être re-certifié et de prolonger la durée de vie du missile de 15 ans.
La prise en charge du système d’arme Tomahawk (TWS) est comprise dans le contrat et intégrera aussi le All Up Round (AUR), le contrôle tactique des armes Tomahawk, ou Tactical Tomahawk Weapon Control System (TTWCS), ainsi que le Centre de planification des missions de théâtre appelé aussi TMPC pour Theatre Mission Planning Center. Le maître d'œuvre annoncé sera Raytheon Missiles and Défense. Des éléments connexes de soutien logistique à l’emploi du système d’arme sont intégrés à la vente. Ils comprennent :
Le lundi 13 mars 2021 l’Australie annonçait l'acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire en coopération avec les États-Unis et le Royaume-Uni dans le cadre l’alliance AUKUS. Venu rompre le contrat d’une valeur de 55 milliards d’euros prévu avec la France pour l’acquisition de 12 sous-marins, cette annonce marquait alors un virage dans la coopération de l’Australie avec ses alliés britanniques et américains. Dans la poursuite de cette ambition de montée en puissance, et seulement quelques jours plus tard, le Premier ministre australien de l'époque, Scott Morrison, exprimait sa volonté d’acquérir des missiles Tomahawk. C’est maintenant chose en partie faite.
L’objectif affiché est une meilleure interopérabilité de la marine australienne avec celle des Etats-Unis. Accroître les capacités d’auto-défense de l’Australie est dans l’intérêt du gouvernement américain, face à la montée en puissance de la Chine. Cette autorisation de vente intervient quelques semaines après un achat groupé de 500 de ces missiles par le Japon.
La Défense Security Cooperation Agency a annoncé autoriser la vente de jusqu'à 200 missiles de croisière Tomahawk Block V et jusqu'à 20 missiles de croisière Tomahawk Block IV ainsi que des équipements connexes à l’Australie.
Le 16 mars, la Défense Security Cooperation Agency a annoncé l’autorisation de vendre jusqu'à 200 missiles de croisière Tomahawk Block V et jusqu'à 20 missiles de croisière Tomahawk Block IV All Up Rounds (AUR) ainsi que des équipements connexes à l’Australie. Alliée des Etats-Unis dans la région pacifique, l’Australie pourra donc en équiper ses destroyers lance-missiles australiens de 7000 tonnes de la classe Hobart. La valeur de cette vente est estimée à 895 millions de dollars.
Le missile dispose d’une portée opérationnelle de 1,300 à 2,500 km. Le vol du missile s’effectue à une altitude comprise entre 30 et 50 mètres à une vitesse d’environ 913 km/h. Les deux missiles sont également dotés d'une liaison de données UHF SATCOM bidirectionnelle qui permet de le rediriger en vol ou de lui ordonner de rester en attente au-dessus d'une zone le temps de recevoir les instructions en provenance du centre d'opérations maritimes. Sa charge conventionnelle de 450 kg peut être composée d’explosifs brisants ou être configurée sous forme de bombe à fragmentation. La version block V est une modernisation du bloc IV lui permettant d’être re-certifié et de prolonger la durée de vie du missile de 15 ans.
La prise en charge du système d’arme Tomahawk (TWS) est comprise dans le contrat et intégrera aussi le All Up Round (AUR), le contrôle tactique des armes Tomahawk, ou Tactical Tomahawk Weapon Control System (TTWCS), ainsi que le Centre de planification des missions de théâtre appelé aussi TMPC pour Theatre Mission Planning Center. Le maître d'œuvre annoncé sera Raytheon Missiles and Défense. Des éléments connexes de soutien logistique à l’emploi du système d’arme sont intégrés à la vente. Ils comprennent :
Le lundi 13 mars 2021 l’Australie annonçait l'acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire en coopération avec les États-Unis et le Royaume-Uni dans le cadre l’alliance AUKUS. Venu rompre le contrat d’une valeur de 55 milliards d’euros prévu avec la France pour l’acquisition de 12 sous-marins, cette annonce marquait alors un virage dans la coopération de l’Australie avec ses alliés britanniques et américains. Dans la poursuite de cette ambition de montée en puissance, et seulement quelques jours plus tard, le Premier ministre australien de l'époque, Scott Morrison, exprimait sa volonté d’acquérir des missiles Tomahawk. C’est maintenant chose en partie faite.
L’objectif affiché est une meilleure interopérabilité de la marine australienne avec celle des Etats-Unis. Accroître les capacités d’auto-défense de l’Australie est dans l’intérêt du gouvernement américain, face à la montée en puissance de la Chine. Cette autorisation de vente intervient quelques semaines après un achat groupé de 500 de ces missiles par le Japon.
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