Le retrait des troupes françaises au Niger inclut aussi le retrait des appareils pré-positionnés. Contrairement aux hélicoptères, les drones Reaper de l’Armée de l’Air et de l’Espace doivent d’abord rentrer dans un caisson de transport spécifique avant de rentrer dans la soute d’un avion de transport.
Le retrait des Forces armées françaises du Niger implique un énorme flux logistique : si ce sont "seulement" 1.500 militaires qui doivent rentrer en France, c'est aussi et surtout des installations et différents véhicules, avions et hélicoptères qu'il faut rapatrier en France ou sur d'autres théâtres d'opération. La base aérienne projetée de Niamey comprenait aussi plusieurs drones MQ-9 Reaper utilisés intensivement sur toute la bande sahélo-saharienne pour y soutenir les unités françaises et alliées. Mais tous comme les hélicoptères, les Reaper devront effectuer le trajet retour en avion de transport.
Sur les dernières secondes de la vidéo disponible ci-dessous, il est possible de voir deux éléments confirmant l'évacuation des MQ-9 français. Le premier est le conteur (camouflage désertique) en train d'être déplacé. Il ne s'agit pas d'un conteneur cargo mais bel et bien d'une station de contrôle de MQ-9 de l'Armée de l'Air et de l'Espace. C'est depuis ce conteneur, et grâce à une liaison satellite, que le drone est opéré par son équipage.
En arrière-plan, un long conteneur (gris) est aussi visible. C'est la pièce maitresse du transport de Reaper car l'un des drones se trouve probablement à l'intérieur. Contrairement aux hélicoptères ou petits avions, le transport de Reaper depuis un avion de transport ne s'effectue pas directement dans la soute de l'appareil. Il faut d'abord enlever plusieurs pièces de grandes tailles, telles que les ailes, ailerons, hélices, systèmes électro-optiques,... Ensuite, ces différentes pièces (ainsi que le fuselage) sont disposées dans un conteneur spécifiquement développé et conçu pour transporter tout un Reaper en sécurité. À titre d'exemple, la vidéo ci-dessous montre le déchargement d'un Reaper américain de son caisson de transport et son remontage.
Développé et construit par General Atomics Aeronautical Systems (GA-ASI), ce drone MALE (Moyenne Altitude, Longue Endurance) vole en France depuis 2017 (Reaper n°612) pour l'Armée de l'Air et de l'Espace (12 drones opérationnels). Ils sont utilisés par les escadrons de drones 1/33 Belfort et 2/33 Savoie pour des missions de reconnaissance parfois lointaine et très longues grâce à son endurance. Il peut aussi transporter des munitions air-sol, comme des bombes GBU-12, GBU-49 ou encore des missiles air-sol Hellfire.
Infos techniques
Envergure : 20,1m
Longueur : 11 m
Hauteur : 3,8 m
Endurance : +24h
Altitude (max) : 14.000 m
Vitesse de croisière : 335 km/h
Le retrait des troupes françaises au Niger inclut aussi le retrait des appareils pré-positionnés. Contrairement aux hélicoptères, les drones Reaper de l’Armée de l’Air et de l’Espace doivent d’abord rentrer dans un caisson de transport spécifique avant de rentrer dans la soute d’un avion de transport.
Le retrait des Forces armées françaises du Niger implique un énorme flux logistique : si ce sont "seulement" 1.500 militaires qui doivent rentrer en France, c'est aussi et surtout des installations et différents véhicules, avions et hélicoptères qu'il faut rapatrier en France ou sur d'autres théâtres d'opération. La base aérienne projetée de Niamey comprenait aussi plusieurs drones MQ-9 Reaper utilisés intensivement sur toute la bande sahélo-saharienne pour y soutenir les unités françaises et alliées. Mais tous comme les hélicoptères, les Reaper devront effectuer le trajet retour en avion de transport.
Sur les dernières secondes de la vidéo disponible ci-dessous, il est possible de voir deux éléments confirmant l'évacuation des MQ-9 français. Le premier est le conteur (camouflage désertique) en train d'être déplacé. Il ne s'agit pas d'un conteneur cargo mais bel et bien d'une station de contrôle de MQ-9 de l'Armée de l'Air et de l'Espace. C'est depuis ce conteneur, et grâce à une liaison satellite, que le drone est opéré par son équipage.
En arrière-plan, un long conteneur (gris) est aussi visible. C'est la pièce maitresse du transport de Reaper car l'un des drones se trouve probablement à l'intérieur. Contrairement aux hélicoptères ou petits avions, le transport de Reaper depuis un avion de transport ne s'effectue pas directement dans la soute de l'appareil. Il faut d'abord enlever plusieurs pièces de grandes tailles, telles que les ailes, ailerons, hélices, systèmes électro-optiques,... Ensuite, ces différentes pièces (ainsi que le fuselage) sont disposées dans un conteneur spécifiquement développé et conçu pour transporter tout un Reaper en sécurité. À titre d'exemple, la vidéo ci-dessous montre le déchargement d'un Reaper américain de son caisson de transport et son remontage.
Développé et construit par General Atomics Aeronautical Systems (GA-ASI), ce drone MALE (Moyenne Altitude, Longue Endurance) vole en France depuis 2017 (Reaper n°612) pour l'Armée de l'Air et de l'Espace (12 drones opérationnels). Ils sont utilisés par les escadrons de drones 1/33 Belfort et 2/33 Savoie pour des missions de reconnaissance parfois lointaine et très longues grâce à son endurance. Il peut aussi transporter des munitions air-sol, comme des bombes GBU-12, GBU-49 ou encore des missiles air-sol Hellfire.
Infos techniques
Envergure : 20,1m
Longueur : 11 m
Hauteur : 3,8 m
Endurance : +24h
Altitude (max) : 14.000 m
Vitesse de croisière : 335 km/h
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