En milieu d’après-midi, une dizaine d’explosions retentissaient à Doha (Qatar). Elles sont la conséquence d’un raid d’avions de combat israéliens en vue de neutraliser une partie des hauts-dirigeants du Hamas qui se réunissaient dans la capitale qatarie.
Le 9 septembre vers 15h (heure de Paris), une dizaine d'explosions étaient entendues à Doha (Qatar), suivies par une épaisse fumée montant dans le ciel. Quelques minutes plus tard, à 15h11, les Forces armées israéliennes annonçaient sur les réseaux sociaux avoir frappé la capitale qatarie. La publication précise qu'en coordination avec le service de renseignement intérieur (Shin Bet), des avions de combat de la Force aérienne israélienne ont traversé une partie du Proche-Orient pour atteindre le Qatar. La cible visée était un regroupement de hauts responsable du Hamas, réfugiés au Qatar pour justement s'éloigner des capacités de frappes israéliennes. Les images montrent d'ailleurs le bâtiment touché est totalement détruit et les premières informations disponibles en sources ouvertes annoncent que des personnes sont décédées à l'intérieur.
Les appareils engagés ne sont pas connus, seule une image publiée sur le compte Instagram de l'Armée de l'Air Israélienne montre :
La description reprend une partie du texte publié sur X, en inscrivant en blanc sur fond rouge :
"La Force aérienne a attaqué les hauts dirigeants du Hamas"
Par ce raid, Israël confirme à nouveau que ses Forces armées peuvent atteindre n'importe quelle cible au Moyen-Orient, que ce soit des dirigeants du Hamas en Iran ou au Qatar, des sites nucléaires en Iran,...
Le trajet utilisé par les appareils n'est également pas connu : en "ligne droite" en violant notamment l'espace aérien de l'Arabie Saoudite ? Ou par un trajet plus long, via la Syrie, l'Irak et ensuite un survol plus aisé au-dessus du golfe Persique ? Est-ce que les appareils photographiés ont été réellement utilisés dans ce raid ?... Beaucoup questions opérationnelles sont encore sans réponse au moment où ces lignes sont écrites.
D'un point de vue géopolitique, Israël annonce cette frappe en réponse à un récent attentat en Israël. Cependant, ce raid risque de remettre le feu au poudre dans la région. Les États-Unis avaient été prévenus de la frappe. En revanche, les sources se perdent au niveau de la précision même de la transmission de l'information, certains annonçant une communication israélienne vers Washington alors même que le raid était dans sa phase finale (et donc inarrêtable).
En milieu d’après-midi, une dizaine d’explosions retentissaient à Doha (Qatar). Elles sont la conséquence d’un raid d’avions de combat israéliens en vue de neutraliser une partie des hauts-dirigeants du Hamas qui se réunissaient dans la capitale qatarie.
Le 9 septembre vers 15h (heure de Paris), une dizaine d'explosions étaient entendues à Doha (Qatar), suivies par une épaisse fumée montant dans le ciel. Quelques minutes plus tard, à 15h11, les Forces armées israéliennes annonçaient sur les réseaux sociaux avoir frappé la capitale qatarie. La publication précise qu'en coordination avec le service de renseignement intérieur (Shin Bet), des avions de combat de la Force aérienne israélienne ont traversé une partie du Proche-Orient pour atteindre le Qatar. La cible visée était un regroupement de hauts responsable du Hamas, réfugiés au Qatar pour justement s'éloigner des capacités de frappes israéliennes. Les images montrent d'ailleurs le bâtiment touché est totalement détruit et les premières informations disponibles en sources ouvertes annoncent que des personnes sont décédées à l'intérieur.
Les appareils engagés ne sont pas connus, seule une image publiée sur le compte Instagram de l'Armée de l'Air Israélienne montre :
La description reprend une partie du texte publié sur X, en inscrivant en blanc sur fond rouge :
"La Force aérienne a attaqué les hauts dirigeants du Hamas"
Par ce raid, Israël confirme à nouveau que ses Forces armées peuvent atteindre n'importe quelle cible au Moyen-Orient, que ce soit des dirigeants du Hamas en Iran ou au Qatar, des sites nucléaires en Iran,...
Le trajet utilisé par les appareils n'est également pas connu : en "ligne droite" en violant notamment l'espace aérien de l'Arabie Saoudite ? Ou par un trajet plus long, via la Syrie, l'Irak et ensuite un survol plus aisé au-dessus du golfe Persique ? Est-ce que les appareils photographiés ont été réellement utilisés dans ce raid ?... Beaucoup questions opérationnelles sont encore sans réponse au moment où ces lignes sont écrites.
D'un point de vue géopolitique, Israël annonce cette frappe en réponse à un récent attentat en Israël. Cependant, ce raid risque de remettre le feu au poudre dans la région. Les États-Unis avaient été prévenus de la frappe. En revanche, les sources se perdent au niveau de la précision même de la transmission de l'information, certains annonçant une communication israélienne vers Washington alors même que le raid était dans sa phase finale (et donc inarrêtable).
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