L'utilisation de flux d'air émis par un aéronef permettrait d'améliorer sa manœuvrabilité tout en réduisant son poids, son aérodynamisme et donc sa consommation de carburant. La DARPA vient de sélectionner l'entreprise admise dans la phase 2 du projet CRANE.
Le programme CRANE (Control of Revolutionary Aircraft with Novel Effectors), lancé en 2019, cherche à développer un aéronef qui manœuvrerait à l’aide d’impulsions d’air. Le concept, considéré comme révolutionnaire, permettrait de ne plus dépendre des parties mobiles (ailerons, gouvernes…) qui permettent d’agir sur le roulis, le lacet et le tangage. Cette technologie est appelée Active Flow Control (AFC) et consiste à modifier le flux de l’air autour du fuselage pour orienter l’appareil. La DARPA, qui est chargée de la R&D dans les nouvelles technologies à des fins militaires, explique que l’AFC permettrait d’améliorer l’aérodynamisme et les performances des appareils, notamment en réduisant la consommation de carburant, la complexité des systèmes, le poids et la résistance à l’air.
Lors de la phase 0 du projet, les différents protagonistes ont proposés divers concepts et modèles d’appareils adoptant l’AFC. Lockheed Martin et Aurora flight sciences ont participés à la phase 1 durant laquelle ils ont travaillés à la conception d’un design sommaire. Le second aurait réussi à se démarquer en faisant voler un démonstrateur capable de se ‘’déplacer’’ grâce à l’AFC dans une soufflerie
La phase 2 du programme et son contrat à 42 millions de dollars ont donc été attribués à Aurora flight sciences, une filiale de Boeing orientée dans la recherche. L’entreprise doit maintenant affiner son design et créer un logiciel des commandes de vol pour espérer atteindre la phase 3 de cet ambitieux programme.
L'utilisation de flux d'air émis par un aéronef permettrait d'améliorer sa manœuvrabilité tout en réduisant son poids, son aérodynamisme et donc sa consommation de carburant. La DARPA vient de sélectionner l'entreprise admise dans la phase 2 du projet CRANE.
Le programme CRANE (Control of Revolutionary Aircraft with Novel Effectors), lancé en 2019, cherche à développer un aéronef qui manœuvrerait à l’aide d’impulsions d’air. Le concept, considéré comme révolutionnaire, permettrait de ne plus dépendre des parties mobiles (ailerons, gouvernes…) qui permettent d’agir sur le roulis, le lacet et le tangage. Cette technologie est appelée Active Flow Control (AFC) et consiste à modifier le flux de l’air autour du fuselage pour orienter l’appareil. La DARPA, qui est chargée de la R&D dans les nouvelles technologies à des fins militaires, explique que l’AFC permettrait d’améliorer l’aérodynamisme et les performances des appareils, notamment en réduisant la consommation de carburant, la complexité des systèmes, le poids et la résistance à l’air.
Lors de la phase 0 du projet, les différents protagonistes ont proposés divers concepts et modèles d’appareils adoptant l’AFC. Lockheed Martin et Aurora flight sciences ont participés à la phase 1 durant laquelle ils ont travaillés à la conception d’un design sommaire. Le second aurait réussi à se démarquer en faisant voler un démonstrateur capable de se ‘’déplacer’’ grâce à l’AFC dans une soufflerie
La phase 2 du programme et son contrat à 42 millions de dollars ont donc été attribués à Aurora flight sciences, une filiale de Boeing orientée dans la recherche. L’entreprise doit maintenant affiner son design et créer un logiciel des commandes de vol pour espérer atteindre la phase 3 de cet ambitieux programme.
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