Boeing a récemment annoncé sa volonté de proposer son P-8 Poseidon pour remplacer les 14 CP-140 Aurora canadiens.
Le Canada cherche à remplacer ses CP-140 Aurora (variante canadienne du P-3 Orion) par un appareil disposant des caractéristiques suivantes :
Le programme de remplacement dispose déjà d'un calendrier : entre 2021 et 2028, le Canada aura analysé les appareils en lice, définit les critères spécifiques de l'appareil choisit et effectué une première phase d'essai. Les livraisons devraient s'échelonner entre 2032-33 (premier appareil) et 2037-38 (dernier appareil). De plus, le contrat est estimé à environ 5 milliards de dollars.
Boeing a annoncé le 11 février sa volonté de participer au remplacement des CP-140 canadiens en proposant son P-8. Cet appareil est actuellement l'un des seuls disponibles sur le marché occidental et sera très certainement choisit par le Canada. Le P-8 est d'ailleurs en service au sein des quatre autres membres de l'alliance des Five Eyes (États-Unis, Royaume-Uni, Australie et Nouvelle-Zélande) qui cherchaient justement remplacer leur flotte respective de P-3 Orion. Le Canada est le dernier membre de cette alliance (centrée sur le partage des renseignements) qui n'a pas encore remplacé ses P-3 (CP-140).
Le P-8 a justement été développé par Boeing dans les années 2000 dans le but de remplacer les P-3 Orion de la Marine américaine. Aujourd'hui, les différents P-8 en vol ont tous remplacé des P-3, en dehors de l'Inde qui remplace des Tu-142M. Ses caractéristiques sont variées : il peut voler sur une distance d'environ 7.400 km (possibilité d'augmenter cette distance avec des ravitaillements en vol), d'emporter 20 tonnes d'équipements, en ce compris des missiles Harpoon et des torpilles (qu'il peut tirer à très basse altitude). Il dispose aussi d'une large panoplies de capteurs, lui permettant d'effectuer des missions de reconnaissance et de renseignement.
En juillet 2017, l'Allemagne et la France décident de se lancer dans le développement d'un avion de patrouille maritime pour remplacer les P-3C allemands et les Atlantique 2 français : le Maritime Airborne Warfare System (MAWS). Cependant, au fur et à mesure du développement, il apparait très clairement que le calendrier des deux pays n'est pas aligné : les Français reçoivent leurs premiers Atl-2 modernisés en 2019 alors que les Allemands souhaitent se séparer de leurs derniers P-3 en 2025. C'est dans cette optique que la France avait d'ailleurs proposé une solution temporaire à l'Allemagne (voir notre article centré sur ce sujet).
Le programme MAWS est définitivement enterré en juin 2021 lorsque les Allemands décident d'acheter 5 P-8 Poseidon pour un total de 1,4 milliards d'euros. La commande est officiellement reçue par Boeing le 28 septembre 2021. Le premier appareil devrait être livré en 2024.
Boeing a récemment annoncé sa volonté de proposer son P-8 Poseidon pour remplacer les 14 CP-140 Aurora canadiens.
Le Canada cherche à remplacer ses CP-140 Aurora (variante canadienne du P-3 Orion) par un appareil disposant des caractéristiques suivantes :
Étant donné le cahier des charges, il n'y a rien d'autre, pour le moment, sur le marché occidental.
Le programme de remplacement dispose déjà d'un calendrier : entre 2021 et 2028, le Canada aura analysé les appareils en lice, définit les critères spécifiques de l'appareil choisit et effectué une première phase d'essai. Les livraisons devraient s'échelonner entre 2032-33 (premier appareil) et 2037-38 (dernier appareil). De plus, le contrat est estimé à environ 5 milliards de dollars.
Boeing a annoncé le 11 février sa volonté de participer au remplacement des CP-140 canadiens en proposant son P-8. Cet appareil est actuellement l'un des seuls disponibles sur le marché occidental et sera très certainement choisit par le Canada. Le P-8 est d'ailleurs en service au sein des quatre autres membres de l'alliance des Five Eyes (États-Unis, Royaume-Uni, Australie et Nouvelle-Zélande) qui cherchaient justement remplacer leur flotte respective de P-3 Orion. Le Canada est le dernier membre de cette alliance (centrée sur le partage des renseignements) qui n'a pas encore remplacé ses P-3 (CP-140).
Le P-8 a justement été développé par Boeing dans les années 2000 dans le but de remplacer les P-3 Orion de la Marine américaine. Aujourd'hui, les différents P-8 en vol ont tous remplacé des P-3, en dehors de l'Inde qui remplace des Tu-142M. Ses caractéristiques sont variées : il peut voler sur une distance d'environ 7.400 km (possibilité d'augmenter cette distance avec des ravitaillements en vol), d'emporter 20 tonnes d'équipements, en ce compris des missiles Harpoon et des torpilles (qu'il peut tirer à très basse altitude). Il dispose aussi d'une large panoplies de capteurs, lui permettant d'effectuer des missions de reconnaissance et de renseignement.
En juillet 2017, l'Allemagne et la France décident de se lancer dans le développement d'un avion de patrouille maritime pour remplacer les P-3C allemands et les Atlantique 2 français : le Maritime Airborne Warfare System (MAWS). Cependant, au fur et à mesure du développement, il apparait très clairement que le calendrier des deux pays n'est pas aligné : les Français reçoivent leurs premiers Atl-2 modernisés en 2019 alors que les Allemands souhaitent se séparer de leurs derniers P-3 en 2025. C'est dans cette optique que la France avait d'ailleurs proposé une solution temporaire à l'Allemagne (voir notre article centré sur ce sujet).
Le programme MAWS est définitivement enterré en juin 2021 lorsque les Allemands décident d'acheter 5 P-8 Poseidon pour un total de 1,4 milliards d'euros. La commande est officiellement reçue par Boeing le 28 septembre 2021. Le premier appareil devrait être livré en 2024.
Étant donné le cahier des charges, il n'y a rien d'autre, pour le moment, sur le marché occidental.