Le Japon déploie des missiles guidés surface-air Patriot Advanced Capability-3 (PAC 3) et des bâtiments Aegis de la Force maritime d'autodéfense équipés de missiles d'interception en vue du lancement d'un satellite espion nord coréen.
Les menaces qui pèsent sur le Japon dans son étranger proche sont une source de tensions régulières pour le gouvernement du pays. Ce qui pourrait être considéré comme un réarmement du pays, ou du moins une évolution dans sa posture stratégique à lieu actuellement. Alors que l’archipel prévoit l’achat de 500 missiles Tomahawk américains pour développer ses capacités de contre-attaques, les autorités nippones ont annoncé déployer des moyens de défense dans le cadre du lancement du premier satellite de reconnaissance militaire de la Corée du Nord annoncé le 19 janvier par Pyongyang.
Les mesures prises concernent des missiles guidés surface-air Patriot Advanced Capability-3 (PAC 3) déployés à Okinawa et dans les îles Nansei voisines dans le sud-ouest du Japon. Elles impliquent aussi des bâtiments Aegis de la Force maritime d'autodéfense équipés de missiles d'interception basés en mer ou SM3 envoyés dans les eaux côtières, selon un communiqué du ministère.
L’ordre de déploiement des PAC 3 et des bâtiments Agis de la flotte des forces navales d’auto défense japonaise a été donné le 22 mars, par le ministre de la défense, Yasukazu Hamada. Cet « ordre préparatoire de mesures destructrices » a été donné aux forces d’autodéfense en prévision du lancement du satellite nord coréen. Les autorités nippones estiment en effet que le satellite militaire pourrait s’avérer être un missile balistique à longue portée menaçant le territoire japonais. Le doute n’étant pas permis, les autorités ont ainsi fait le nécessaire pour mettre leur dispositif d’interception dans les meilleures conditions. Une autre possibilité serait l’explosion du satellite au cours de son vol de lancement. Les systèmes d’interception permettraient alors de détruire les fragments du satellite nord-coréen qui pourrait tomber sur le territoire japonais.
Le PAC-3 est un système de missiles sol-air produit par Lockheed Martin. Il a pour objectif d’assurer la défense anti-aérienne contre les missiles balistiques tactiques, les missiles de croisière et les aéronefs. Pour ce faire il frappent les missiles dans la phase descendante de leur vol à l'approche de leur cible. Il dispose d'une portée d'environ 30 km. De son côté le Standard Missile (SM) 3 est un intercepteur disposant de versions navale et terrestre, développé par Raytheon Missiles & Defense et permettant l'interception de missiles balistiques de courte et moyenne portée selon son constructeur. Il possède une portée de 900 à 1200 km. Par ailleurs l’entreprise américaine a développé l'intercepteur SM-3 Block IIA de nouvelle génération en coopération avec le Japon qui en est donc logiquement équipé. Cette dernière version dispose de deux nouvelles fonctionnalités distinctes par rapport aux précédentes. Des moteurs de fusée plus grands élargissent sa zone de défense contre les missiles balistiques et la taille de son ogive cinétique, elle aussi augmentée, accroît ses chances de destruction de la cible. Les PAC-3 et les SM3 sont tous deux de configuration « hit-to-kill », ce qui signifie qu'ils détruisent leurs cibles grâce à l’énergie cinétique accumulée durant leur vol.
Ce n'est pas la première fois que les PAC-3 sont temporairement déployés dans les îles de l'Ouest du Japon. En décembre 2012 et février 2016 la Corée du Nord avait lancé plusieurs missiles ayant traversé l'espace aérien d'Okinawa selon le ministère de la Défense japonais. À l'époque aussi, la Corée du Nord avait déclaré qu'elle lancerait des satellites, le doute est donc permis quand aux réelles intentions de Pyongyang.
Le Japon déploie des missiles guidés surface-air Patriot Advanced Capability-3 (PAC 3) et des bâtiments Aegis de la Force maritime d'autodéfense équipés de missiles d'interception en vue du lancement d'un satellite espion nord coréen.
Les menaces qui pèsent sur le Japon dans son étranger proche sont une source de tensions régulières pour le gouvernement du pays. Ce qui pourrait être considéré comme un réarmement du pays, ou du moins une évolution dans sa posture stratégique à lieu actuellement. Alors que l’archipel prévoit l’achat de 500 missiles Tomahawk américains pour développer ses capacités de contre-attaques, les autorités nippones ont annoncé déployer des moyens de défense dans le cadre du lancement du premier satellite de reconnaissance militaire de la Corée du Nord annoncé le 19 janvier par Pyongyang.
Les mesures prises concernent des missiles guidés surface-air Patriot Advanced Capability-3 (PAC 3) déployés à Okinawa et dans les îles Nansei voisines dans le sud-ouest du Japon. Elles impliquent aussi des bâtiments Aegis de la Force maritime d'autodéfense équipés de missiles d'interception basés en mer ou SM3 envoyés dans les eaux côtières, selon un communiqué du ministère.
L’ordre de déploiement des PAC 3 et des bâtiments Agis de la flotte des forces navales d’auto défense japonaise a été donné le 22 mars, par le ministre de la défense, Yasukazu Hamada. Cet « ordre préparatoire de mesures destructrices » a été donné aux forces d’autodéfense en prévision du lancement du satellite nord coréen. Les autorités nippones estiment en effet que le satellite militaire pourrait s’avérer être un missile balistique à longue portée menaçant le territoire japonais. Le doute n’étant pas permis, les autorités ont ainsi fait le nécessaire pour mettre leur dispositif d’interception dans les meilleures conditions. Une autre possibilité serait l’explosion du satellite au cours de son vol de lancement. Les systèmes d’interception permettraient alors de détruire les fragments du satellite nord-coréen qui pourrait tomber sur le territoire japonais.
Le PAC-3 est un système de missiles sol-air produit par Lockheed Martin. Il a pour objectif d’assurer la défense anti-aérienne contre les missiles balistiques tactiques, les missiles de croisière et les aéronefs. Pour ce faire il frappent les missiles dans la phase descendante de leur vol à l'approche de leur cible. Il dispose d'une portée d'environ 30 km. De son côté le Standard Missile (SM) 3 est un intercepteur disposant de versions navale et terrestre, développé par Raytheon Missiles & Defense et permettant l'interception de missiles balistiques de courte et moyenne portée selon son constructeur. Il possède une portée de 900 à 1200 km. Par ailleurs l’entreprise américaine a développé l'intercepteur SM-3 Block IIA de nouvelle génération en coopération avec le Japon qui en est donc logiquement équipé. Cette dernière version dispose de deux nouvelles fonctionnalités distinctes par rapport aux précédentes. Des moteurs de fusée plus grands élargissent sa zone de défense contre les missiles balistiques et la taille de son ogive cinétique, elle aussi augmentée, accroît ses chances de destruction de la cible. Les PAC-3 et les SM3 sont tous deux de configuration « hit-to-kill », ce qui signifie qu'ils détruisent leurs cibles grâce à l’énergie cinétique accumulée durant leur vol.
Ce n'est pas la première fois que les PAC-3 sont temporairement déployés dans les îles de l'Ouest du Japon. En décembre 2012 et février 2016 la Corée du Nord avait lancé plusieurs missiles ayant traversé l'espace aérien d'Okinawa selon le ministère de la Défense japonais. À l'époque aussi, la Corée du Nord avait déclaré qu'elle lancerait des satellites, le doute est donc permis quand aux réelles intentions de Pyongyang.
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