Un groupe de pays s'est associé en créant le Fond International pour l'Ukraine. Son objectif est de financer l'achat de systèmes et matériels pour les livrer à l'Ukraine. Une récente mise à jour a fait apparaitre une capacité de frappe à longue distance dans la liste de matériels recherchés. Cette liste comprend également des systèmes de déminage pour des chars, des ponts, des véhicules lance-ponts,...
Suite à la guerre en Ukraine, de nombreux pays à travers le monde soutienne l'Ukraine en lui fournissant des matériels humanitaires et militaires. Cependant, l'Ukraine a grand besoin de certains types de matériels très spécifiques et qui ne lui sont pas fournis, comme des avions de combat récents. Or, pour de nombreux matériels, les gouvernements refusent de les livrer en Ukraine : ils sont trop récents pour être éventuellement capturés par les Russes ou ils sont gardés en solution de réserve dans le cas où la Russie utiliserait des armes proscrites, en franchissant des lignes rouges établies (armes chimiques par exemple).
Toutefois, certains de ces équipements non-livrés ne sont tout simplement pas disponibles au sein des pays soutenant l'Ukraine et voulant la soutenir encore plus. Dès lors, le Danemark, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède ont créé le Fonds International pour l'Ukraine (IFU, International Fund for Ukraine). Ce fonds est géré par le ministère de la Défense anglais et, avec l’Islande et la Lituanie, ces pays ont déjà récolté plus de 591,5 millions d'euros. Le but n'est plus de livrer sur les stocks des Forces armées nationales mais de directement acheter des systèmes et matériels pour les livrer à l'Ukraine.
Depuis le 2 mai 2023, une rubrique a été ajoutée à la liste de matériels recherchés : "Frappe à longue distance". Elle reprend plusieurs demandes et besoin :
La limite de temps est très courte car cette capacité ne sera ouverte que jusqu'au 4 mai à 22 heures (heure de Paris). La seconde étape consistera en l'amélioration et la maintenance des plateformes ukrainiennes ainsi que sur la production de munitions d'artillerie ou de chars.
S'il n'est pas cité directement, c'est l'objectif principal des Ukrainiens dans le cas où ces derniers disposeraient d'un missile longue portée. La destruction des ponts routier et ferroviaire au-dessus du détroit de Kertch seraient une terrible perte pour les Forces armées russes déployées en Crimée et dans le sud de l'Ukraine : c'est le seul passage sûr entre la Crimée et la Russie. Ainsi, toute la logistique du front sud passe par ces deux ponts. Si les Ukrainiens parviennent à détruire ce cordon ombilical, ces derniers isoleraient la Crimée, qui ne pourrait plus compter que sur un ravitaillement par mer ou par les airs. Quant aux forces déployées dans le Sud de l'Ukraine, la logistique devrait obligatoirement passer par l'axe Marioupol-Melitopol, et donc, à portée des Ukrainiens. A cela s'ajoute la possibilité de sabotages ferroviaires par les Ukrainiens, ralentissant un peu plus l'afflux logistique russe.
Cette destruction serait également symbolique car les ouvrages avaient été inaugurés en grande pompe par le président russe Vladimir Poutine, symbolisant le rattachement terrestre de la Crimée avec la Russie.
Le fonds ne se concentre pas seulement sur une capacité de frappe à longue portée :
Il faut noter que les capacités de déminage et de franchissement seront fermées le 9 mai 2023 et que les capacités antiaérienne et de détection aérienne sont fermées depuis le 26 avril 2023.
L'image de couverture utilisée dans cet article est un tir de missile ATACMS depuis un M270 MLRS en Corée du Sud. L'image est donc simplement illustrative car le missile américain ATACMS ne fait pas partie des matériels livrés à l'Ukraine.
Un groupe de pays s'est associé en créant le Fond International pour l'Ukraine. Son objectif est de financer l'achat de systèmes et matériels pour les livrer à l'Ukraine. Une récente mise à jour a fait apparaitre une capacité de frappe à longue distance dans la liste de matériels recherchés. Cette liste comprend également des systèmes de déminage pour des chars, des ponts, des véhicules lance-ponts,...
Suite à la guerre en Ukraine, de nombreux pays à travers le monde soutienne l'Ukraine en lui fournissant des matériels humanitaires et militaires. Cependant, l'Ukraine a grand besoin de certains types de matériels très spécifiques et qui ne lui sont pas fournis, comme des avions de combat récents. Or, pour de nombreux matériels, les gouvernements refusent de les livrer en Ukraine : ils sont trop récents pour être éventuellement capturés par les Russes ou ils sont gardés en solution de réserve dans le cas où la Russie utiliserait des armes proscrites, en franchissant des lignes rouges établies (armes chimiques par exemple).
Toutefois, certains de ces équipements non-livrés ne sont tout simplement pas disponibles au sein des pays soutenant l'Ukraine et voulant la soutenir encore plus. Dès lors, le Danemark, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède ont créé le Fonds International pour l'Ukraine (IFU, International Fund for Ukraine). Ce fonds est géré par le ministère de la Défense anglais et, avec l’Islande et la Lituanie, ces pays ont déjà récolté plus de 591,5 millions d'euros. Le but n'est plus de livrer sur les stocks des Forces armées nationales mais de directement acheter des systèmes et matériels pour les livrer à l'Ukraine.
Depuis le 2 mai 2023, une rubrique a été ajoutée à la liste de matériels recherchés : "Frappe à longue distance". Elle reprend plusieurs demandes et besoin :
La limite de temps est très courte car cette capacité ne sera ouverte que jusqu'au 4 mai à 22 heures (heure de Paris). La seconde étape consistera en l'amélioration et la maintenance des plateformes ukrainiennes ainsi que sur la production de munitions d'artillerie ou de chars.
S'il n'est pas cité directement, c'est l'objectif principal des Ukrainiens dans le cas où ces derniers disposeraient d'un missile longue portée. La destruction des ponts routier et ferroviaire au-dessus du détroit de Kertch seraient une terrible perte pour les Forces armées russes déployées en Crimée et dans le sud de l'Ukraine : c'est le seul passage sûr entre la Crimée et la Russie. Ainsi, toute la logistique du front sud passe par ces deux ponts. Si les Ukrainiens parviennent à détruire ce cordon ombilical, ces derniers isoleraient la Crimée, qui ne pourrait plus compter que sur un ravitaillement par mer ou par les airs. Quant aux forces déployées dans le Sud de l'Ukraine, la logistique devrait obligatoirement passer par l'axe Marioupol-Melitopol, et donc, à portée des Ukrainiens. A cela s'ajoute la possibilité de sabotages ferroviaires par les Ukrainiens, ralentissant un peu plus l'afflux logistique russe.
Cette destruction serait également symbolique car les ouvrages avaient été inaugurés en grande pompe par le président russe Vladimir Poutine, symbolisant le rattachement terrestre de la Crimée avec la Russie.
Le fonds ne se concentre pas seulement sur une capacité de frappe à longue portée :
Il faut noter que les capacités de déminage et de franchissement seront fermées le 9 mai 2023 et que les capacités antiaérienne et de détection aérienne sont fermées depuis le 26 avril 2023.
L'image de couverture utilisée dans cet article est un tir de missile ATACMS depuis un M270 MLRS en Corée du Sud. L'image est donc simplement illustrative car le missile américain ATACMS ne fait pas partie des matériels livrés à l'Ukraine.
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