SpaceX a décroché un nouveau contrat auprès de l’agence spatiale américaine, de près de 260 millions de dollars. Objectif : expédier en 2028 l’ambitieuse mission Dragonfly vers la plus grosse lune de Saturne.
Sélectionnée en 2019, la mission Dragonfly (Libellule, en anglais) est la quatrième du programme New Frontiers de la Nasa, qui rassemble des missions d’exploration du Système solaire à des coûts plafonnés à un milliard de dollars.
Elle suivra ainsi les missions New Horizons (lancée en janvier 2006 vers Pluton), Juno (lancée en août 2011 vers Jupiter) et Osiris-REx (lancée en septembre 2016 vers l’astéroïde Bénou).
Pour sa part, Dragonfly visera Titan, la plus grosse lune de la planète Saturne, située à environ 1,4 milliards de kilomètres de la Terre), vers laquelle elle s’élancera en juillet 2028 au plus tôt.
L’entreprise est ambitieuse car la sonde (qui arrivera en 2034 sur Titan) embarquera un imposant drone hélicoptère d’environ… 450 kilogrammes (loin des 1,8 kg du petit hélicoptère Ingenuity de la mission Mars 2020), chargé d’étudier les conditions d’apparition de la vie à la surface de Titan.
Cet astre intéresse en effet beaucoup les scientifiques avec son épaisse atmosphère, ses lacs d'éthane et de méthane liquides, ses pluies de méthane, ses substances organiques complexes et ses volcans de glace.
Le drone (alimenté par un générateur électrique nucléaire) doit explorer une douzaine de sites sur Titan, au cours d’une mission qui devrait durer 2,7 années.
C’est SpaceX qui, le 25 novembre, a décroché le contrat de lancement de la mission Dragonfly de la NASA, pour un montant de 256,6 M$ : son lanceur lourd Falcon Heavy a été préféré au puissant lanceur lunaire SLS (Space Launch System) de Boeing.
Le mardi 17 décembre en soirée, une conférence sur la mission Dragonfly sera donnée par Sandrine Vinatier, spécialiste de l'atmosphère de Titan et des exoplanètes, chercheuse au pôle Planétologie du Lesia (Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique), l'un des cinq départements scientifiques de l'Observatoire de Paris – PSL (Paris Sciences et Lettres).
Cette conférence sera tiendra dans le cadre des soirées trimestrielles « Sidérales » proposées parmi les ateliers « Les Étincelles du Palais de la découverte » qui, pendant les travaux du Palais de la découverte, se déroulent dans le jardin Caroline Aigle, dans le 15e arrondissement de Paris (186, rue Saint Charles).
Renseignements et inscription impérative en ligne sur https://www.palais-decouverte.fr/fr/venir-nous-voir/les-etincelles/evenements/les-siderales-la-mission-dragonfly (4,50 € par personne sans réduction avec une séance de planétarium).
SpaceX a décroché un nouveau contrat auprès de l’agence spatiale américaine, de près de 260 millions de dollars. Objectif : expédier en 2028 l’ambitieuse mission Dragonfly vers la plus grosse lune de Saturne.
Sélectionnée en 2019, la mission Dragonfly (Libellule, en anglais) est la quatrième du programme New Frontiers de la Nasa, qui rassemble des missions d’exploration du Système solaire à des coûts plafonnés à un milliard de dollars.
Elle suivra ainsi les missions New Horizons (lancée en janvier 2006 vers Pluton), Juno (lancée en août 2011 vers Jupiter) et Osiris-REx (lancée en septembre 2016 vers l’astéroïde Bénou).
Pour sa part, Dragonfly visera Titan, la plus grosse lune de la planète Saturne, située à environ 1,4 milliards de kilomètres de la Terre), vers laquelle elle s’élancera en juillet 2028 au plus tôt.
L’entreprise est ambitieuse car la sonde (qui arrivera en 2034 sur Titan) embarquera un imposant drone hélicoptère d’environ… 450 kilogrammes (loin des 1,8 kg du petit hélicoptère Ingenuity de la mission Mars 2020), chargé d’étudier les conditions d’apparition de la vie à la surface de Titan.
Cet astre intéresse en effet beaucoup les scientifiques avec son épaisse atmosphère, ses lacs d'éthane et de méthane liquides, ses pluies de méthane, ses substances organiques complexes et ses volcans de glace.
Le drone (alimenté par un générateur électrique nucléaire) doit explorer une douzaine de sites sur Titan, au cours d’une mission qui devrait durer 2,7 années.
C’est SpaceX qui, le 25 novembre, a décroché le contrat de lancement de la mission Dragonfly de la NASA, pour un montant de 256,6 M$ : son lanceur lourd Falcon Heavy a été préféré au puissant lanceur lunaire SLS (Space Launch System) de Boeing.
Le mardi 17 décembre en soirée, une conférence sur la mission Dragonfly sera donnée par Sandrine Vinatier, spécialiste de l'atmosphère de Titan et des exoplanètes, chercheuse au pôle Planétologie du Lesia (Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique), l'un des cinq départements scientifiques de l'Observatoire de Paris – PSL (Paris Sciences et Lettres).
Cette conférence sera tiendra dans le cadre des soirées trimestrielles « Sidérales » proposées parmi les ateliers « Les Étincelles du Palais de la découverte » qui, pendant les travaux du Palais de la découverte, se déroulent dans le jardin Caroline Aigle, dans le 15e arrondissement de Paris (186, rue Saint Charles).
Renseignements et inscription impérative en ligne sur https://www.palais-decouverte.fr/fr/venir-nous-voir/les-etincelles/evenements/les-siderales-la-mission-dragonfly (4,50 € par personne sans réduction avec une séance de planétarium).
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