Un journaliste de la télévision russe a récemment filmé les points faibles de l’hélicoptère contre les armes légères. Le pilote du Ka-52 a d'ailleurs sorti une balle qui s'était logée dans son cockpit, pourtant annoncé comme entièrement blindé par Kamov. Une autre vidéo montre aussi un Ka-52 dont les ailettes tremblent anormalement et pose la question de la maintenance des appareils déployés.
Récemment, la chaine de télévision russe RT a voulu démontrer la robustesse des hélicoptères de combat russes déployés en Ukraine. Il s'avère qu'un Ka-52 s'était posé sur un seul moteur et le journaliste a voulu s'intéresser à cet appareil. Le pilote a alors montré les impacts de balle de petit calibre dans son radar et à l'arrière du moteur endommagé. Le pilote a aussi sorti une balle, devant le journaliste, située dans les câblages électriques de son cockpit.
Ainsi, probablement sans le savoir, ce journaliste vient de démontrer que la partie arrière des moteurs, le radôme et une partie du cockpit - pourtant annoncé comme blindé contre les petits calibre par Kamov - étaient tout à fait vulnérables contre des armes de faible calibre.
Les balles retrouvées semblent avoir été identifiées comme étant des balles de 7,62 mm.
Contrarotatif, entre avantages et inconvénients
L'entreprise russe Kamov s'est spécialisée dans la production d'hélicoptères disposant d'un rotor contrarotatif : au lieu d'un rotor principal et d'un rotor de queue, l'hélicoptère comprend deux rotors installés sur un même axe (coaxiaux) et tournant en sens inverse (contrarotatifs). L'hélicoptère devient alors plus compact et peut aussi emporter plus de charge utile. Un gros avantage pour les hélicoptères de combat se retrouve dans la plus grande stabilité en vol stationnaire, permettant l'utilisation plus précise de munitions non-guidées.
Il existe des désavantages. Par exemple, le choix d'un rotor contrarotatif engendre une plus grosse maintenance technique : le système est complexe et requiert une certaine logistique car il faut parfois enlever le rotor le plus haut pour pouvoir effectuer des réparations. L'effet contrarotatif augmente aussi les vibrations sur la structure de l'appareil ; même si celle-ci est renforcée, les parties les plus légères de la structure risquent de vibrer ou pire encore, de s'arracher. Des périodes de maintenances plus rapprochées ou seulement des périodes de maintenance centrées sur ces parties peuvent empêcher tout dommages importants en remplaçant les pièces qui diminuent les vibrations mais qui sont en fin de vie.
Des vibrations sur un Ka-52 russe
Le 12 mai dernier, un Ka-52 russe a été filmé lors d'un atterrissage. L'hélicoptère a bien atterri mais, comme le montre le tweet ci-joint, de fortes vibrations semblent parcourir la structure de l'appareil. Ces vibrations font ainsi trembler les ailettes transportant les différents armements de l'hélicoptère.
Toutefois, les "mouvements" des ailettes semblent assez élevés et peuvent, à la longue, augmenter le stress de la structure, provoquant des fissures, avec tous les dégâts que ces dernières peuvent provoquer à moyen terme. Comme expliqué ci-dessus, ce phénomène est tout à fait connu sur un hélicoptère à rotor contrarotatif mais une maintenance préventive doit permettre d'empêcher ces vibrations. Ce tweet intrigue : est-ce que les Ka-52 russes déployés en Ukraine disposent d'un soutien logistique suffisant pour pouvoir opérer dans des conditions optimales ?
Au moment où cet article est écrit, une annonce apparait sur le tweet : "Le média suivant comprend des contenus potentiellement sensibles". Toutefois, il n'y a aucune image potentiellement sensible puisqu'il ne s'agit que d'un Ka-52 à l'atterrissage.
Une chose est sûr, le problème logistique est toujours présent au sein des Forces russes déployées en Ukraine ; au début du conflit, les troupes russes manquaient de rations, de ravitaillement en munitions, de carburant,... Ces problèmes n'ont pas disparu mais ont en tout cas diminué grâce au regroupement des forces dans le Donbass. Il n'empêche, plusieurs vidéos et photos montrent des conscrits russes équipés de carabine Mosin. Celles-ci pourraient être utiles pour un sniper mais aucune d'entre elles ne sont équipées d'un viseur de précision.
Un journaliste de la télévision russe a récemment filmé les points faibles de l’hélicoptère contre les armes légères. Le pilote du Ka-52 a d'ailleurs sorti une balle qui s'était logée dans son cockpit, pourtant annoncé comme entièrement blindé par Kamov. Une autre vidéo montre aussi un Ka-52 dont les ailettes tremblent anormalement et pose la question de la maintenance des appareils déployés.
Récemment, la chaine de télévision russe RT a voulu démontrer la robustesse des hélicoptères de combat russes déployés en Ukraine. Il s'avère qu'un Ka-52 s'était posé sur un seul moteur et le journaliste a voulu s'intéresser à cet appareil. Le pilote a alors montré les impacts de balle de petit calibre dans son radar et à l'arrière du moteur endommagé. Le pilote a aussi sorti une balle, devant le journaliste, située dans les câblages électriques de son cockpit.
Ainsi, probablement sans le savoir, ce journaliste vient de démontrer que la partie arrière des moteurs, le radôme et une partie du cockpit - pourtant annoncé comme blindé contre les petits calibre par Kamov - étaient tout à fait vulnérables contre des armes de faible calibre.
Les balles retrouvées semblent avoir été identifiées comme étant des balles de 7,62 mm.
@Gaetan Powis. Merci pour ce très intéressant article.
Contrarotatif, entre avantages et inconvénients
L'entreprise russe Kamov s'est spécialisée dans la production d'hélicoptères disposant d'un rotor contrarotatif : au lieu d'un rotor principal et d'un rotor de queue, l'hélicoptère comprend deux rotors installés sur un même axe (coaxiaux) et tournant en sens inverse (contrarotatifs). L'hélicoptère devient alors plus compact et peut aussi emporter plus de charge utile. Un gros avantage pour les hélicoptères de combat se retrouve dans la plus grande stabilité en vol stationnaire, permettant l'utilisation plus précise de munitions non-guidées.
Il existe des désavantages. Par exemple, le choix d'un rotor contrarotatif engendre une plus grosse maintenance technique : le système est complexe et requiert une certaine logistique car il faut parfois enlever le rotor le plus haut pour pouvoir effectuer des réparations. L'effet contrarotatif augmente aussi les vibrations sur la structure de l'appareil ; même si celle-ci est renforcée, les parties les plus légères de la structure risquent de vibrer ou pire encore, de s'arracher. Des périodes de maintenances plus rapprochées ou seulement des périodes de maintenance centrées sur ces parties peuvent empêcher tout dommages importants en remplaçant les pièces qui diminuent les vibrations mais qui sont en fin de vie.
Des vibrations sur un Ka-52 russe
Le 12 mai dernier, un Ka-52 russe a été filmé lors d'un atterrissage. L'hélicoptère a bien atterri mais, comme le montre le tweet ci-joint, de fortes vibrations semblent parcourir la structure de l'appareil. Ces vibrations font ainsi trembler les ailettes transportant les différents armements de l'hélicoptère.
Toutefois, les "mouvements" des ailettes semblent assez élevés et peuvent, à la longue, augmenter le stress de la structure, provoquant des fissures, avec tous les dégâts que ces dernières peuvent provoquer à moyen terme. Comme expliqué ci-dessus, ce phénomène est tout à fait connu sur un hélicoptère à rotor contrarotatif mais une maintenance préventive doit permettre d'empêcher ces vibrations. Ce tweet intrigue : est-ce que les Ka-52 russes déployés en Ukraine disposent d'un soutien logistique suffisant pour pouvoir opérer dans des conditions optimales ?
Au moment où cet article est écrit, une annonce apparait sur le tweet : "Le média suivant comprend des contenus potentiellement sensibles". Toutefois, il n'y a aucune image potentiellement sensible puisqu'il ne s'agit que d'un Ka-52 à l'atterrissage.
Une chose est sûr, le problème logistique est toujours présent au sein des Forces russes déployées en Ukraine ; au début du conflit, les troupes russes manquaient de rations, de ravitaillement en munitions, de carburant,... Ces problèmes n'ont pas disparu mais ont en tout cas diminué grâce au regroupement des forces dans le Donbass. Il n'empêche, plusieurs vidéos et photos montrent des conscrits russes équipés de carabine Mosin. Celles-ci pourraient être utiles pour un sniper mais aucune d'entre elles ne sont équipées d'un viseur de précision.
@Gaetan Powis. Merci pour ce très intéressant article.
@Gaetan Powis. Merci pour ce très intéressant article qui illustre parfaitement les lacunes du matériel militaire russe vieux de parfois 20 ou même 30 ... ans. Comment ne pas lier votre très intéressant article avec la décision de l’Inde de s’éloigner de la Russie pour son armement et de se rapprocher du matériel et des capacités militaires des USA. Bien cordialement. plus
(JB) Un porte aéronef Indien équipé de F35B et qui pourrait compter sur des avions de guet aérien, de lutte anti sous marin et ... de ravitaillement, basés à terre constituerait une arme redoutable. Espérons néanmoins que le Rafale ait réussi ses essais au tremplin et que la France pourra concurrencer les Américains avec des avions français de guet aérien, de lutte anti sous-marine et de ravitaillement disponibles rapidement. Peut-être même Dassault pourrait il profiter de ses excellentes relations avec l’Inde dans le cadre de son plan B, Hibou NG. plus
Le troll "Âne ne sait" se repère à la première lecture...
Oui, je confirme ... C'est devenu systématique et pas très subtil, .. entre des avis parfois très pertinents cependant .. Moi j'aime assez ... car cela ajoute des touches de fantaisie, d'ironie et de comique troupier qui rendent la lecture de ce forum moins déprimante. Que cela continue donc ... plus
Pas sur que ce soit ce que vouliez dire :"au lieu d'un rotor principal et d'un rotor coaxial, l'hélicoptère comprend deux rotors installés sur ... un même axe et tournant dans le sens opposé. " plus
@Gaetan Powis. Merci pour ce très intéressant article.