La ministre suisse de la Défense, Viola Amherd, signera prochainement aux côtés de son homologue autrichienne un protocole d’accord afin de rejoindre le projet de système européen de défense aérienne initié en 2022 par l'Allemagne, l'Euro Sky Shield.
Le projet de système européen de défense aérienne Sky Shield est une initiative de l’Allemagne qui réunit aujourd’hui 17 Etats, parmi lesquels le Royaume-Uni, la Norvège, la Suède, la Finlande ou encore les Pays-Bas. L'objectif est de mettre un place à un système protégeant le ciel européen d’une manière similaire à celle observée en Israël avec le bien connu Iron Dome.
Ce bouclier aérien européen comportera trois niveaux :
La Suisse, connue pour sa neutralité militaire, a ainsi annoncé mardi son intention de rejoindre le projet European Sky Shield lancé l’année dernière à l’initiative de l’Allemagne en réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Cette annonce précède la réunion des ministres de la Défense suisse (Viola Amherd), allemand (Boris Pistorius) et autrichienne (Klaudia Tanner) qui aura lieu les jeudi 6 et vendredi 7 juillet.
Pour les trois pays germanophones, la réunion vise à discuter de la situation sécuritaire en Europe, des effets de la guerre en Ukraine et de leur coopération en matière de sécurité. Elle sera aussi l’occasion pour l’Autriche et la Suisse de signer un protocole d'accord quant à leur participation à l'Euro Sky Shield. Le gouvernement Suisse a ainsi indiqué qu’ « Il est dans l'intérêt de la Suisse d'orienter sa politique de sécurité et de défense de manière plus cohérente vers la coopération internationale et d'augmenter ses contributions. ». Il précise que le protocole d’accord portera sur les acquisitions, ainsi que sur un accord visant à promouvoir la coopération en matière de recherche sur les armements.
Malgré cet effort d’un système de défense aérienne européen, le sujet ne fait néanmoins pas consensus. La France s’oppose non pas à l’initiative en elle-même, mais à l’emploi d’équipements non-européens pour assurer la défense de l'espace aérien du vieux continent. L’absence du système franco-italien de moyenne portée SAMP/T (aussi connu sous le nom de MAMBA) pose, de plus, problème. Le système antimissile européen produit par la coentreprise (franco-italienne) Eurosam repose sur le missile Aster de MBDA et le radar Arabel de Thales. Par ailleurs, une nouvelle version, SAMP-T Nouvelle Génération (NG) est en cours de préparation, les premiers exemplaires devraient être livrés en 2025.
La ministre suisse de la Défense, Viola Amherd, signera prochainement aux côtés de son homologue autrichienne un protocole d’accord afin de rejoindre le projet de système européen de défense aérienne initié en 2022 par l'Allemagne, l'Euro Sky Shield.
Le projet de système européen de défense aérienne Sky Shield est une initiative de l’Allemagne qui réunit aujourd’hui 17 Etats, parmi lesquels le Royaume-Uni, la Norvège, la Suède, la Finlande ou encore les Pays-Bas. L'objectif est de mettre un place à un système protégeant le ciel européen d’une manière similaire à celle observée en Israël avec le bien connu Iron Dome.
Ce bouclier aérien européen comportera trois niveaux :
La neutralité c'est quand ça les arrange
La Suisse, connue pour sa neutralité militaire, a ainsi annoncé mardi son intention de rejoindre le projet European Sky Shield lancé l’année dernière à l’initiative de l’Allemagne en réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Cette annonce précède la réunion des ministres de la Défense suisse (Viola Amherd), allemand (Boris Pistorius) et autrichienne (Klaudia Tanner) qui aura lieu les jeudi 6 et vendredi 7 juillet.
Pour les trois pays germanophones, la réunion vise à discuter de la situation sécuritaire en Europe, des effets de la guerre en Ukraine et de leur coopération en matière de sécurité. Elle sera aussi l’occasion pour l’Autriche et la Suisse de signer un protocole d'accord quant à leur participation à l'Euro Sky Shield. Le gouvernement Suisse a ainsi indiqué qu’ « Il est dans l'intérêt de la Suisse d'orienter sa politique de sécurité et de défense de manière plus cohérente vers la coopération internationale et d'augmenter ses contributions. ». Il précise que le protocole d’accord portera sur les acquisitions, ainsi que sur un accord visant à promouvoir la coopération en matière de recherche sur les armements.
Malgré cet effort d’un système de défense aérienne européen, le sujet ne fait néanmoins pas consensus. La France s’oppose non pas à l’initiative en elle-même, mais à l’emploi d’équipements non-européens pour assurer la défense de l'espace aérien du vieux continent. L’absence du système franco-italien de moyenne portée SAMP/T (aussi connu sous le nom de MAMBA) pose, de plus, problème. Le système antimissile européen produit par la coentreprise (franco-italienne) Eurosam repose sur le missile Aster de MBDA et le radar Arabel de Thales. Par ailleurs, une nouvelle version, SAMP-T Nouvelle Génération (NG) est en cours de préparation, les premiers exemplaires devraient être livrés en 2025.
La neutralité c'est quand ça les arrange