L'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord projette le lancement d'une nouvelle initiative dont le but sera d'accroître la collecte et le partage des données récoltées depuis l'espace par les pays membres et pour les pays membres de l'Alliance.
Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a annoncé l'initiative Alliance Persistent Surveillance from Space (APSS), projet ayant pour ambition d'accélérer le partage d'informations et d'accroître les capacités de coordination et de soutien aux opérations des membres de l'Alliance Atlantique. Divers capteurs spatiaux étatiques et commerciaux seraient mis à profit, chaque Etat fournissant des moyens permettant "d'établir un nouveau réseau virtuel de satellites". Ce réseau prendrait le nom d'Aquila, racine latine du mots aigle, en référence à l'ambition de collecter de l'information sur des vastes étendues depuis le ciel.
Cette initiative est aussi conduite afin de fluidifier la transmission de données pour le commandement de l'OTAN et notamment d'augmenter de manière drastique les capacités de détection de lancements de missiles. Elle fera l'objet d'une lettre d'intention (LOI) qui devrait être signée mercredi 15 février et sera suivi d'un protocole d'accord. Cette initiative de l'OTAN s'inscrit par ailleurs dans le cadre de son projet d’extension, en conviant à la fois ses 30 membres mais aussi la Finlande et la Suède, pays ayant fait part de leur souhait de rejoindre l'Alliance suite à l'invasion russe de l'Ukraine. L'organe de mise en œuvre du nouveau projet sera l'Agence de communication et d'information de l'OTAN (NCIA). L'APSS rentre dans le cadre de la « politique spatiale globale » de l'OTAN, établie en 2019 mais rendue publique pour la première fois en 2022. L'Alliance s'y décrit comme un point contact, visant à faciliter les échanges entre ses membres en intervenant sur des sujets clés. Elle écarte, en revanche, toute volonté de devenir un acteur spatial autonome et de construire ses propres plate-formes spatiales.
Pour ce qui est actuellement connu des différents types de participation à l'APSS, les pays membres pourront :
Il est à noter que les deux dernières formes de participation permettent à des pays ne disposant pas de capteurs spatiaux de rejoindre l'initiative. Selon la secrétaire générale adjointe de l'OTAN Wendy Gilmour, 17 Etats sont déjà liés au projet : la Belgique, la Bulgarie, le Canada, la Finlande, la Grèce, la Hongrie, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, la Roumanie, l'Espagne, la Suède, la Turquie, le Royaume-Uni et les États-Unis - soit plus de la moitié des membres.
L'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord projette le lancement d'une nouvelle initiative dont le but sera d'accroître la collecte et le partage des données récoltées depuis l'espace par les pays membres et pour les pays membres de l'Alliance.
Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a annoncé l'initiative Alliance Persistent Surveillance from Space (APSS), projet ayant pour ambition d'accélérer le partage d'informations et d'accroître les capacités de coordination et de soutien aux opérations des membres de l'Alliance Atlantique. Divers capteurs spatiaux étatiques et commerciaux seraient mis à profit, chaque Etat fournissant des moyens permettant "d'établir un nouveau réseau virtuel de satellites". Ce réseau prendrait le nom d'Aquila, racine latine du mots aigle, en référence à l'ambition de collecter de l'information sur des vastes étendues depuis le ciel.
Cette initiative est aussi conduite afin de fluidifier la transmission de données pour le commandement de l'OTAN et notamment d'augmenter de manière drastique les capacités de détection de lancements de missiles. Elle fera l'objet d'une lettre d'intention (LOI) qui devrait être signée mercredi 15 février et sera suivi d'un protocole d'accord. Cette initiative de l'OTAN s'inscrit par ailleurs dans le cadre de son projet d’extension, en conviant à la fois ses 30 membres mais aussi la Finlande et la Suède, pays ayant fait part de leur souhait de rejoindre l'Alliance suite à l'invasion russe de l'Ukraine. L'organe de mise en œuvre du nouveau projet sera l'Agence de communication et d'information de l'OTAN (NCIA). L'APSS rentre dans le cadre de la « politique spatiale globale » de l'OTAN, établie en 2019 mais rendue publique pour la première fois en 2022. L'Alliance s'y décrit comme un point contact, visant à faciliter les échanges entre ses membres en intervenant sur des sujets clés. Elle écarte, en revanche, toute volonté de devenir un acteur spatial autonome et de construire ses propres plate-formes spatiales.
Pour ce qui est actuellement connu des différents types de participation à l'APSS, les pays membres pourront :
Il est à noter que les deux dernières formes de participation permettent à des pays ne disposant pas de capteurs spatiaux de rejoindre l'initiative. Selon la secrétaire générale adjointe de l'OTAN Wendy Gilmour, 17 Etats sont déjà liés au projet : la Belgique, la Bulgarie, le Canada, la Finlande, la Grèce, la Hongrie, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, la Roumanie, l'Espagne, la Suède, la Turquie, le Royaume-Uni et les États-Unis - soit plus de la moitié des membres.
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