La Chine a réussi l'interception d'un missile balistique dans l'espace, à mi-parcours, grâce à un intercepteur lancé depuis le sol. La Chine montre ainsi ses progrès en matière de défense contre les missiles balistiques.
Le 14 avril, la Chine a réalisé un test d’interception à mi-parcours, une démonstration de ses aptitudes à faire tomber un missile balistique depuis l’espace. Une interception à mi-parcours augmente les chances de réussite de l’interception car le missile inverse sa courbe balistique n'est donc plus sujet à une quelconque propulsion et suit donc une course qui s’avère prévisible au moment où il rentre dans l’atmosphère. Un système d'interception comme celui du Patriot, interrompt la course de sa cible dans sa phase descendante. Au vu des tensions actuellement en cours au sujet de Taïwan, le Ministère de la Défense nationale de la République populaire de Chine a tenu à préciser dans son annonce que le test a été effectué sur le territoire chinois, et que sa nature défensive ne visait donc aucun pays.
Appelée par les Etats-Unis ground-based mid-course defense ou GMD, les capacités de la Chine en la matière sont peu connues, comme beaucoup d’éléments concernant le matériel militaire de haute technologie chinois. Ces systèmes, comprennent des missiles intercepteurs basés au sol qui vont interrompre la course du missile ennemi à une vitesse équivalente à la sienne alors qu’il vole dans l’espace, à mi-course sur le chemin de sa cible. L'interception n'est pas réalisée par explosion, mais bien grâce à l'énergie cinétique du missile intercepteur qui rentre en collision avec sa cible. Pour ce faire, un vaste éventail de radars de satellites et de systèmes de contrôle de tir sont déployés. Cette capacité intègre aussi la défense contre des ICBM, peu importe la charge, nucléaire ou non. Dans le cas des Etats-Unis, les intercepteurs sont installés sur deux sites distinct, l'un à Vandenberg, en Californie et l'autre à Fort Greely, en Alaska respectivement au sud et au nord de la façade Pacifique du pays.
Les systèmes du type GMD sont en réalité extrêmement complexes et se révèlent donc être très coûteux à développer, construire, tester et entretenir. Pour étayer ce propos : l’US Governement accountability office (US GAO) - qui réalise des missions d'audit, d'évaluation et d'enquête pour le Congrès américain - publiait en 2020 un document nommé « Défense antimissile : Observations sur l'acquisition de la défense à mi-parcours basée au sol ». Les observations en questions indiquent alors :
« Au cours des 25 dernières années, le ministère de la défense a dépensé environ 53 milliards de dollars pour acquérir le système GMD et prévoit de dépenser environ 10 milliards de dollars supplémentaires au cours des 5 prochaines années pour poursuivre le développement, la production et la maintenance du système. »
Ces sommes pharamineuses s'inscrivent dans le budget global Missile Defense Agency une agence américaine qui développe entre-autres les capacités de défense anti-missiles des Etats-Unis. Son budget annuel atteint une somme de près de 10 milliards de dollars. Il est actuellement impossible de connaître exactement la celle déboursée par la Chine pour mettre sur pied cette technologie, mais elle est certainement très élevée. Le Center For Arms Control and Non Proliferation indique, par ailleurs, que les missiles intercepteurs sont plus chers et bien moins faciles à fabriquer que les missiles balistiques offensifs. Les GMD feraient donc office d’arme de défense de précision en cas d’attaque isolée, mais ne pourraient répondre à eux seuls à une attaque par saturation.
La Chine a réussi l'interception d'un missile balistique dans l'espace, à mi-parcours, grâce à un intercepteur lancé depuis le sol. La Chine montre ainsi ses progrès en matière de défense contre les missiles balistiques.
Le 14 avril, la Chine a réalisé un test d’interception à mi-parcours, une démonstration de ses aptitudes à faire tomber un missile balistique depuis l’espace. Une interception à mi-parcours augmente les chances de réussite de l’interception car le missile inverse sa courbe balistique n'est donc plus sujet à une quelconque propulsion et suit donc une course qui s’avère prévisible au moment où il rentre dans l’atmosphère. Un système d'interception comme celui du Patriot, interrompt la course de sa cible dans sa phase descendante. Au vu des tensions actuellement en cours au sujet de Taïwan, le Ministère de la Défense nationale de la République populaire de Chine a tenu à préciser dans son annonce que le test a été effectué sur le territoire chinois, et que sa nature défensive ne visait donc aucun pays.
Appelée par les Etats-Unis ground-based mid-course defense ou GMD, les capacités de la Chine en la matière sont peu connues, comme beaucoup d’éléments concernant le matériel militaire de haute technologie chinois. Ces systèmes, comprennent des missiles intercepteurs basés au sol qui vont interrompre la course du missile ennemi à une vitesse équivalente à la sienne alors qu’il vole dans l’espace, à mi-course sur le chemin de sa cible. L'interception n'est pas réalisée par explosion, mais bien grâce à l'énergie cinétique du missile intercepteur qui rentre en collision avec sa cible. Pour ce faire, un vaste éventail de radars de satellites et de systèmes de contrôle de tir sont déployés. Cette capacité intègre aussi la défense contre des ICBM, peu importe la charge, nucléaire ou non. Dans le cas des Etats-Unis, les intercepteurs sont installés sur deux sites distinct, l'un à Vandenberg, en Californie et l'autre à Fort Greely, en Alaska respectivement au sud et au nord de la façade Pacifique du pays.
Les systèmes du type GMD sont en réalité extrêmement complexes et se révèlent donc être très coûteux à développer, construire, tester et entretenir. Pour étayer ce propos : l’US Governement accountability office (US GAO) - qui réalise des missions d'audit, d'évaluation et d'enquête pour le Congrès américain - publiait en 2020 un document nommé « Défense antimissile : Observations sur l'acquisition de la défense à mi-parcours basée au sol ». Les observations en questions indiquent alors :
« Au cours des 25 dernières années, le ministère de la défense a dépensé environ 53 milliards de dollars pour acquérir le système GMD et prévoit de dépenser environ 10 milliards de dollars supplémentaires au cours des 5 prochaines années pour poursuivre le développement, la production et la maintenance du système. »
Ces sommes pharamineuses s'inscrivent dans le budget global Missile Defense Agency une agence américaine qui développe entre-autres les capacités de défense anti-missiles des Etats-Unis. Son budget annuel atteint une somme de près de 10 milliards de dollars. Il est actuellement impossible de connaître exactement la celle déboursée par la Chine pour mettre sur pied cette technologie, mais elle est certainement très élevée. Le Center For Arms Control and Non Proliferation indique, par ailleurs, que les missiles intercepteurs sont plus chers et bien moins faciles à fabriquer que les missiles balistiques offensifs. Les GMD feraient donc office d’arme de défense de précision en cas d’attaque isolée, mais ne pourraient répondre à eux seuls à une attaque par saturation.
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