Selon l’agence de presse officielle biélorusse BeITA, Loukachenko se dit prêt à relancer la production des avions d'attaque au sol Su-25 Frogfoot. Ils pourraient être employés en cas d'un prolongement du conflit en Ukraine.
L’avion d’attaque au sol Su-25 (OTAN : Frogfoot) est un avion largement utilisé au sein de l’armée russe depuis le début de la guerre en Ukraine. Le parc des forces aérospatiales russes (VKS) en comptait près de 200 avant le conflit, et 26 d'entre eux sont à ce jour hors d’usage - endommagés ou détruits - selon le site Oryx.
Le Su-25, est un avion à réaction bimoteur subsonique équipé d’un canon de 30 mm GSh-30-2 et d’une capacité d’emport de plus de 4 tonnes de munitions. Introduit au sein des forces soviétiques en 1981, sa production est arrêtée depuis 2010 en Géorgie et depuis 2017 en Russie.
La Biélorussie disposerait pour sa part de 68 Su-25. Bien qu’elle ne soit pas engagée directement dans le conflit en Ukraine, son président, Alexandre Loukachenko n’en est pas moins un allié de Vladimir Poutine. En sa qualité de soutien au chef du Kremlin, il aurait ainsi proposé de relancer la production du Su-25, suite à une rencontre entre les deux hommes datant du 17 février dernier.
Dans des propos relayés par l’agence de presse gouvernementale biélorusse BelTA, Loukachenko argue les capacités industrielles aéronautique de son pays. Il a affirmé disposer de trois usines, dont deux militaires et une civile, et d’une production allant jusqu'à un millier de composants pour des avions civils russes MC-21 et Superjet 100.
Cette capacité pourrait être mise à disposition de la Russie selon les dires du président biélorusse, afin de relancer la production de l'avion d'appui aérien rapproché Sukhoi Su-25. Néanmoins l’opération nécessiterait « un peu de soutien technologique » que la Fédération de Russie devrait fournir, ce qui laisse planer le doute sur les délais de cette hypothétique remise en marche de la production. Ce redémarrage permettrait de fournir un afflux continu du Su-25 en cas de prolongement du conflit en Ukraine.
Selon l’agence de presse officielle biélorusse BeITA, Loukachenko se dit prêt à relancer la production des avions d'attaque au sol Su-25 Frogfoot. Ils pourraient être employés en cas d'un prolongement du conflit en Ukraine.
L’avion d’attaque au sol Su-25 (OTAN : Frogfoot) est un avion largement utilisé au sein de l’armée russe depuis le début de la guerre en Ukraine. Le parc des forces aérospatiales russes (VKS) en comptait près de 200 avant le conflit, et 26 d'entre eux sont à ce jour hors d’usage - endommagés ou détruits - selon le site Oryx.
Le Su-25, est un avion à réaction bimoteur subsonique équipé d’un canon de 30 mm GSh-30-2 et d’une capacité d’emport de plus de 4 tonnes de munitions. Introduit au sein des forces soviétiques en 1981, sa production est arrêtée depuis 2010 en Géorgie et depuis 2017 en Russie.
La Biélorussie disposerait pour sa part de 68 Su-25. Bien qu’elle ne soit pas engagée directement dans le conflit en Ukraine, son président, Alexandre Loukachenko n’en est pas moins un allié de Vladimir Poutine. En sa qualité de soutien au chef du Kremlin, il aurait ainsi proposé de relancer la production du Su-25, suite à une rencontre entre les deux hommes datant du 17 février dernier.
Dans des propos relayés par l’agence de presse gouvernementale biélorusse BelTA, Loukachenko argue les capacités industrielles aéronautique de son pays. Il a affirmé disposer de trois usines, dont deux militaires et une civile, et d’une production allant jusqu'à un millier de composants pour des avions civils russes MC-21 et Superjet 100.
Cette capacité pourrait être mise à disposition de la Russie selon les dires du président biélorusse, afin de relancer la production de l'avion d'appui aérien rapproché Sukhoi Su-25. Néanmoins l’opération nécessiterait « un peu de soutien technologique » que la Fédération de Russie devrait fournir, ce qui laisse planer le doute sur les délais de cette hypothétique remise en marche de la production. Ce redémarrage permettrait de fournir un afflux continu du Su-25 en cas de prolongement du conflit en Ukraine.
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