Alors que les Forces armées ukrainiennes avaient déjà utilisé des grenades thermites larguées depuis un drone, une récente vidéo montre un changement d’utilisation ; le drone est équipé d’une charge thermite qu’il déclenche mais ne largue pas, préférant tapisser une zone de thermite et non pas une cible précise. Une fois enclenchée, la réaction chimique de ces munitions incendiaires atteint plus de 2 000 degrés Celsius et fonctionne même sous l’eau !
Le 2 septembre, une nouvelle vidéo d'une attaque de drone en Ukraine était publiée sur les réseaux sociaux. Cependant, il ne s'agissait pas d'un drone suicide ou d'un drone "bombardier" : les Ukrainiens ont développé un nouveau type de drone. La vidéo (ci-dessous) montre d'abord le trajet du drone en FPV mais c'est à partir de 0:11 que l'action est réellement perceptible. Certains pensaient à un drone lance-flamme... mais c'est bien pire ! Il s'agit d'un drone équipé d'une grenade thermite. Ce mélange métallique (bien souvent de l'aluminium avec un oxyde métallique) permet de déclencher une réaction chimique atteignant les 2 000, 2 500°C ou même plus. Le métal fondu va alors transpercer tout ce qui se trouve en bas, y compris des plaques métallique, blindages (en fonction de l'épaisseur), bois, etc. Inutile de préciser l'effet d'une seule "goute" de métal fondu à 2 000 ou 2 500 °C sur la peau humaine. "Mieux" encore, la réaction produit son propre oxygène... et fonctionne donc sous l'eau !
La fin de la vidéo montre le sous-bois en feu et le dilemme des soldats russes qui s'y trouvent ; rester dans la tranchée signifie faire face à un incendie et - pour ceux qui n'ont pas été touchés - bouger est extrêmement dangereux car poser le pied sur un élément encore incandescent (la réaction chimique peut durer plusieurs minutes) ferait très facilement fondre une bottine.
Ce n'est pas la première fois qu'un drone ukrainien utilise une charge thermite ; le 30 janvier 2024, un drone "bombardier" ukrainien avait incendié un véhicule blindé de combat d'infanterie BTR-82A russe abandonné. Ce drone était alors équipé de petite charges thermite spécialement développées pour être larguée depuis des drones. Toutefois, l'utilisation du 2 septembre diffère avec celle-ci ; le drone enclenche la charge thermite et la garde en l'air afin de la propager au mieux sur tout le sous-bois. Certains pourraient penser à un mauvais fonctionnement du drone et un déclenchement instantané de la charge. Il n'en n'est rien car le début de la vidéo montre clairement la caméra fixée sur la cime des arbres et non pas sur une cible potentielle. Mieux encore, avec une température très élevée, le drone aurait fondu directement. D'ailleurs, cette dernière affirmation pose question ; comment les Ukrainiens ont réussi à protéger le drone de cette chaleur intense ? Est-ce que le drone est bien revenu ou était-il trop endommagé (il est possible de le voir repartir une fois la charge éteinte) ? Est-ce que la charge pend à une certaine distance de sécurité du drone ?
Les Forces armées russes ont déjà utilisé la thermite contre les Ukrainiens. Ces derniers ont bien souvent utilisé des roquettes 9M22S (122 mm), tirées depuis des lance-roquettes multiples BM-21 Grad. Chacune de ces roquettes comprend 180 petites charges qui sont alors éjectées et allumées au-dessus de la cible. Les vidéos de tirs de nuit de telles munitions avaient pour beaucoup fait le tour de la toile, tellement ce "magnifique spectacle était mortel".
Des grenades thermites sont bien souvent utilisées en dehors de ce conflit ; lors du retrait des dernières troupes américaines de l'aéroport de Kaboul (Afghanistan), certains systèmes de haute technologie devaient rester opérationnels jusqu'aux derniers instants, obligeant les Forces spéciales à les détruire avant de monter dans les derniers avions. Ce fut notamment le cas pour deux systèmes Centurion, offrant une capacité C-RAM à l'aéroport (Counter-Rocket Artillery Mortar). Il est certain que ces deux systèmes ont été détruits et au vu de leur haute valeur technologique, de nombreux experts pensent à l'utilisation de grenades thermites. En France, des grenades thermites sont utilisées en Guyane, afin de détruire les matériels saisit sur les sites d'orpaillage illégal. Du fait du haut dégagement de lumière, celles-ci sont d'ailleurs souvent visibles dans les reportages auprès des Forces déployées dans cette zone.
Alors que les Forces armées ukrainiennes avaient déjà utilisé des grenades thermites larguées depuis un drone, une récente vidéo montre un changement d’utilisation ; le drone est équipé d’une charge thermite qu’il déclenche mais ne largue pas, préférant tapisser une zone de thermite et non pas une cible précise. Une fois enclenchée, la réaction chimique de ces munitions incendiaires atteint plus de 2 000 degrés Celsius et fonctionne même sous l’eau !
Le 2 septembre, une nouvelle vidéo d'une attaque de drone en Ukraine était publiée sur les réseaux sociaux. Cependant, il ne s'agissait pas d'un drone suicide ou d'un drone "bombardier" : les Ukrainiens ont développé un nouveau type de drone. La vidéo (ci-dessous) montre d'abord le trajet du drone en FPV mais c'est à partir de 0:11 que l'action est réellement perceptible. Certains pensaient à un drone lance-flamme... mais c'est bien pire ! Il s'agit d'un drone équipé d'une grenade thermite. Ce mélange métallique (bien souvent de l'aluminium avec un oxyde métallique) permet de déclencher une réaction chimique atteignant les 2 000, 2 500°C ou même plus. Le métal fondu va alors transpercer tout ce qui se trouve en bas, y compris des plaques métallique, blindages (en fonction de l'épaisseur), bois, etc. Inutile de préciser l'effet d'une seule "goute" de métal fondu à 2 000 ou 2 500 °C sur la peau humaine. "Mieux" encore, la réaction produit son propre oxygène... et fonctionne donc sous l'eau !
La fin de la vidéo montre le sous-bois en feu et le dilemme des soldats russes qui s'y trouvent ; rester dans la tranchée signifie faire face à un incendie et - pour ceux qui n'ont pas été touchés - bouger est extrêmement dangereux car poser le pied sur un élément encore incandescent (la réaction chimique peut durer plusieurs minutes) ferait très facilement fondre une bottine.
Ce n'est pas la première fois qu'un drone ukrainien utilise une charge thermite ; le 30 janvier 2024, un drone "bombardier" ukrainien avait incendié un véhicule blindé de combat d'infanterie BTR-82A russe abandonné. Ce drone était alors équipé de petite charges thermite spécialement développées pour être larguée depuis des drones. Toutefois, l'utilisation du 2 septembre diffère avec celle-ci ; le drone enclenche la charge thermite et la garde en l'air afin de la propager au mieux sur tout le sous-bois. Certains pourraient penser à un mauvais fonctionnement du drone et un déclenchement instantané de la charge. Il n'en n'est rien car le début de la vidéo montre clairement la caméra fixée sur la cime des arbres et non pas sur une cible potentielle. Mieux encore, avec une température très élevée, le drone aurait fondu directement. D'ailleurs, cette dernière affirmation pose question ; comment les Ukrainiens ont réussi à protéger le drone de cette chaleur intense ? Est-ce que le drone est bien revenu ou était-il trop endommagé (il est possible de le voir repartir une fois la charge éteinte) ? Est-ce que la charge pend à une certaine distance de sécurité du drone ?
Les Forces armées russes ont déjà utilisé la thermite contre les Ukrainiens. Ces derniers ont bien souvent utilisé des roquettes 9M22S (122 mm), tirées depuis des lance-roquettes multiples BM-21 Grad. Chacune de ces roquettes comprend 180 petites charges qui sont alors éjectées et allumées au-dessus de la cible. Les vidéos de tirs de nuit de telles munitions avaient pour beaucoup fait le tour de la toile, tellement ce "magnifique spectacle était mortel".
Des grenades thermites sont bien souvent utilisées en dehors de ce conflit ; lors du retrait des dernières troupes américaines de l'aéroport de Kaboul (Afghanistan), certains systèmes de haute technologie devaient rester opérationnels jusqu'aux derniers instants, obligeant les Forces spéciales à les détruire avant de monter dans les derniers avions. Ce fut notamment le cas pour deux systèmes Centurion, offrant une capacité C-RAM à l'aéroport (Counter-Rocket Artillery Mortar). Il est certain que ces deux systèmes ont été détruits et au vu de leur haute valeur technologique, de nombreux experts pensent à l'utilisation de grenades thermites. En France, des grenades thermites sont utilisées en Guyane, afin de détruire les matériels saisit sur les sites d'orpaillage illégal. Du fait du haut dégagement de lumière, celles-ci sont d'ailleurs souvent visibles dans les reportages auprès des Forces déployées dans cette zone.
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