Les médias d'État iraniens ont rapporté que les forces armées iraniennes avait lancé pour la première fois le missile « Khorramshahr-4 », aussi appelé « missile Kheibar », ce jeudi 25 mai 2023.
Ce jeudi 25 mai 2023, lors d'une cérémonie dans le sud-ouest du pays, l'armée iranienne a dévoilé devant son ministre de la Défense, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani, un missile à moyenne portée nommé Kheibar ou Khoramshahr 4. Selon le média iranien MEHR News Agency, le missile à carburant liquide possède une portée de 2 000 km (lui permettant d'atteindre Israël) et est équipé d'une ogive hautement explosive pesant 1 500 kg. Doté d'un système de guidage et de contrôle fonctionnant dans la phase médiane du vol, l'utilisation de ce système et des moteurs de guidage dans l'ogive permettent de contrôler la position du Kheibar et corriger la trajectoire de l'ogive à l'extérieur de l'atmosphère, selon les informations de l'Agence de Presse de la République Islamique (IRNA). Le missile Khorramshahr 4 serait ainsi "l'un des missiles les plus avancés conçus par les experts de l'Organisation aérospatiale du ministère de la Défense" selon les sources iraniennes. Son moteur est placé dans le réservoir de carburant liquide, ce qui réduit sa longueur à environ 13 mètres.
Selon les observateurs, la famille de missiles iraniens Khorramshahr s'inspirerait du missile balistique à portée intermédiaire (IRBM) Hwasong-10 de la Corée du Nord, qui est lui-même inspiré d'une version modifiée du missile balistique lancé par sous-marin, ou SLBM, .soviétique R-27 (SS-N-6). Selon un rapport publié plus tôt cette année au sujet du programme de missiles de la République islamique, cité par le média The Eurasian Times, "l'Iran a lancé au moins 228 missiles balistiques depuis la conclusion de son accord sur le nucléaire en 2015.
La porte-parole du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, affirme à ce sujet que "La France condamne cette nouvelle violation de la résolution 2231 adoptée en 2015 par le Conseil de sécurité des Nations unies. L'Iran est engagé dans une escalade nucléaire extrêmement préoccupante”. Les Etats-Unis ont, eux aussi, exprimé leur désaccord.
Le Ministre des Affaires Etrangères iranien a, de son côté, répondu dans un tweet que "Les mêmes gouvernements occidentaux, notamment les Etats-Unis et la France, qui ont joué un rôle important dans l'incitation et la fourniture d'armes au régime de Saddam (Hussein) pour mettre en œuvre l'agression militaire et le bombardement des villes et du peuple iraniens sans défense, et qui sont les plus grands fournisseurs d'armes de la région, s'inquiètent aujourd'hui des progrès et de la puissance défensive de l'Iran.Ils s'opposent à ce que l'Iran devienne fort", a tweeté M. Kanaani. Ce n'est pas la première fois que les responsables iraniens soulignent la volonté du pays à renforcer ses capacités militaires, y compris ses programmes de missiles qui sont, selon eux, entièrement destinées à la défense. Ils affirment à ce sujet que les capacités de défense de l'Iran ne feront jamais l'objet de négociations. Or, l'Iran inquiète de plus en plus de par les avancées de son programme nucléaire, ainsi que pour sa coopération militaire avec la Russie a qui elle fournit des missile guidé antichar iranien 9M133 Dehlavieh, ou encore des drones kamikazes Shahed 136/131, dans le cadre de la Guerre en Ukraine.
Les médias d'État iraniens ont rapporté que les forces armées iraniennes avait lancé pour la première fois le missile « Khorramshahr-4 », aussi appelé « missile Kheibar », ce jeudi 25 mai 2023.
Ce jeudi 25 mai 2023, lors d'une cérémonie dans le sud-ouest du pays, l'armée iranienne a dévoilé devant son ministre de la Défense, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani, un missile à moyenne portée nommé Kheibar ou Khoramshahr 4. Selon le média iranien MEHR News Agency, le missile à carburant liquide possède une portée de 2 000 km (lui permettant d'atteindre Israël) et est équipé d'une ogive hautement explosive pesant 1 500 kg. Doté d'un système de guidage et de contrôle fonctionnant dans la phase médiane du vol, l'utilisation de ce système et des moteurs de guidage dans l'ogive permettent de contrôler la position du Kheibar et corriger la trajectoire de l'ogive à l'extérieur de l'atmosphère, selon les informations de l'Agence de Presse de la République Islamique (IRNA). Le missile Khorramshahr 4 serait ainsi "l'un des missiles les plus avancés conçus par les experts de l'Organisation aérospatiale du ministère de la Défense" selon les sources iraniennes. Son moteur est placé dans le réservoir de carburant liquide, ce qui réduit sa longueur à environ 13 mètres.
Selon les observateurs, la famille de missiles iraniens Khorramshahr s'inspirerait du missile balistique à portée intermédiaire (IRBM) Hwasong-10 de la Corée du Nord, qui est lui-même inspiré d'une version modifiée du missile balistique lancé par sous-marin, ou SLBM, .soviétique R-27 (SS-N-6). Selon un rapport publié plus tôt cette année au sujet du programme de missiles de la République islamique, cité par le média The Eurasian Times, "l'Iran a lancé au moins 228 missiles balistiques depuis la conclusion de son accord sur le nucléaire en 2015.
La porte-parole du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, affirme à ce sujet que "La France condamne cette nouvelle violation de la résolution 2231 adoptée en 2015 par le Conseil de sécurité des Nations unies. L'Iran est engagé dans une escalade nucléaire extrêmement préoccupante”. Les Etats-Unis ont, eux aussi, exprimé leur désaccord.
Le Ministre des Affaires Etrangères iranien a, de son côté, répondu dans un tweet que "Les mêmes gouvernements occidentaux, notamment les Etats-Unis et la France, qui ont joué un rôle important dans l'incitation et la fourniture d'armes au régime de Saddam (Hussein) pour mettre en œuvre l'agression militaire et le bombardement des villes et du peuple iraniens sans défense, et qui sont les plus grands fournisseurs d'armes de la région, s'inquiètent aujourd'hui des progrès et de la puissance défensive de l'Iran.Ils s'opposent à ce que l'Iran devienne fort", a tweeté M. Kanaani. Ce n'est pas la première fois que les responsables iraniens soulignent la volonté du pays à renforcer ses capacités militaires, y compris ses programmes de missiles qui sont, selon eux, entièrement destinées à la défense. Ils affirment à ce sujet que les capacités de défense de l'Iran ne feront jamais l'objet de négociations. Or, l'Iran inquiète de plus en plus de par les avancées de son programme nucléaire, ainsi que pour sa coopération militaire avec la Russie a qui elle fournit des missile guidé antichar iranien 9M133 Dehlavieh, ou encore des drones kamikazes Shahed 136/131, dans le cadre de la Guerre en Ukraine.
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