publié le 20 juin 2023 à 17:45
336 mots
Hier s’est tenu à Paris une conférence réunissant l’ensemble des ministres de la défense de l’Union Européenne dans l’objectif de renforcer les capacités européennes en la matière.
A l'initiative de la France, et sûrement pour présenter un concurrent au projet allemand de défense aérien européen baptisé “European Sky Shield”, les ministres de la défense européenne de 17 Etats européens se sont réunis afin de d’évoquer le futur de l’Europe va concernent un dôme de protection face aux menaces aériennes. Un dôme qui n’est pas sans rappeler une inspiration sur le modèle du dome israelien ou encore américain.
Cette conférence a sans aucun doute œuvré pour harmoniser les positions divergentes au sujet du modèle allemand qui avait été critiqué par le président français Emmanuel Macron le 9 novembre dernier.
Bien que le ministre de la défense allemande, monsieur Boris Pistorius ait participé à la conférence de Paris, cette participation peut surprendre du fait que l’Allemagne avait annoncé fin 2022 vouloir bâtir un dôme de défense européen avec 14 pays membre de l’OTAN. Cette annonce avait alors fait polémique du fait qu’elle excluait plusieurs nations européennes dont la France, ce qui est difficilement compréhensible si l’on se fixe l’objectif de bâtir une défense européenne aérienne commune.
Une belle surprise attendue depuis des mois par la société MBDA et qui a été annoncée par le ministre de la défense Sébastien Lecornu sur l’achat de 1000 missiles air-sol français Mistral par l’Estonie, la Hongrie, la Belgique et Chypre. Cette commande devrait porter sur un coût total d’environ 300 millions d’euros, sachant qu’un missile Mistral coûte 300000 euros l’unité. Pour rappel, le Mistral est capable d’être déployé depuis un MANPADS à l’épaule, un véhicule ou encore un hélicoptère de combat comme le Tigre.
Je continue mon commentaire; Bien sûr qu'il vaut mieux que le matériel envisagé soit d'origine européenne. Mais encore faut-il qu'il soit disponible et présente ... le niveau approprié et prouvé d'efficacité dans les domaines concernés. Vu la situation, il faut mettre l'accent là-dessus. Si elle croit disposer du matériel nécessaire, ou si elle en avait identifié de fabrication européenne, rien n'empêchait la FRANCE de prendre une initiative du type prise par les allemands. Mais il ne l'ont pas fait . La FRANCE avait-elle été vraiment exclue ? Pas sûr que c'est ce qui s'est passé. La priorité doit être donnée aux capacités militaires, puis à l'intérêt économique (la fabrication éventuelle sous licence n'a rien de honteux si c'est pour avoir ce qu'il y a de mieux pour se défendre) . Les intérêts politiques et la fierté nationale viennent doivent, à mon avis , vernir en dernier lieux. Ce qu'il va se passer en raison de ce petit jeux, c'est que tout va être bloqué et la protection aérienne de l'Europe va rester à peu de choses. Et si un petit pays crois devoir opter pour un matériel non-français, il sera comme d'habitude ostrasisé par l'Hexagone. Un autre aspect important que doivent prendre les décideurs : c'est d'être assuré , en cas de crise, de pouvoir se procurer d'importants stocks de munitions. On voit , en Ukraine, ce que consomme une guerre. Dès lors, déjà pour cette raison, des acheteurs préféront du matériel produit constamment en quantité, et qui a fait aussi ses preuves sur le terrain, plutôt que du matériel produit en petites quantités, avec un côté presque artisanal, et donc aussi, à plus haut coût. Certes, les deux Pays producteurs du MAMBA viennent enfin de le commander en relativement grande quantité (700). Mais il devra aussi servir sur de nombreux navire, puisque l'ASTER 15 et 30 sont aussi embarqués (en faible quantités) sur de nombreux navires. Pour terminer, les observateur ont hâte de voir les réelles capacités au combat du Missile franco-italien. Et peut-être aussi de l'équivalent français au IRIS-T sol-air allemand, qui n'est autre que le MICA VL. ue le at du n plus
Hier s’est tenu à Paris une conférence réunissant l’ensemble des ministres de la défense de l’Union Européenne dans l’objectif de renforcer les capacités européennes en la matière.
A l'initiative de la France, et sûrement pour présenter un concurrent au projet allemand de défense aérien européen baptisé “European Sky Shield”, les ministres de la défense européenne de 17 Etats européens se sont réunis afin de d’évoquer le futur de l’Europe va concernent un dôme de protection face aux menaces aériennes. Un dôme qui n’est pas sans rappeler une inspiration sur le modèle du dome israelien ou encore américain.
Cette conférence a sans aucun doute œuvré pour harmoniser les positions divergentes au sujet du modèle allemand qui avait été critiqué par le président français Emmanuel Macron le 9 novembre dernier.
Une fois de plus, voilà que se manifeste le funeste esprit de concurrence entre la France et l'Allemagne. Les français sont des partenaires compliqués, ... que ce soit concernant le projet de char, le projet d'avion scaf mais aussi ce projet de sytème européen intégré de Défense aérienne. plus
Bien que le ministre de la défense allemande, monsieur Boris Pistorius ait participé à la conférence de Paris, cette participation peut surprendre du fait que l’Allemagne avait annoncé fin 2022 vouloir bâtir un dôme de défense européen avec 14 pays membre de l’OTAN. Cette annonce avait alors fait polémique du fait qu’elle excluait plusieurs nations européennes dont la France, ce qui est difficilement compréhensible si l’on se fixe l’objectif de bâtir une défense européenne aérienne commune.
Une belle surprise attendue depuis des mois par la société MBDA et qui a été annoncée par le ministre de la défense Sébastien Lecornu sur l’achat de 1000 missiles air-sol français Mistral par l’Estonie, la Hongrie, la Belgique et Chypre. Cette commande devrait porter sur un coût total d’environ 300 millions d’euros, sachant qu’un missile Mistral coûte 300000 euros l’unité. Pour rappel, le Mistral est capable d’être déployé depuis un MANPADS à l’épaule, un véhicule ou encore un hélicoptère de combat comme le Tigre.
Une fois de plus, voilà que se manifeste le funeste esprit de concurrence entre la France et l'Allemagne. Les français sont des partenaires compliqués, ... que ce soit concernant le projet de char, le projet d'avion scaf mais aussi ce projet de sytème européen intégré de Défense aérienne. plus
Je continue mon commentaire; Bien sûr qu'il vaut mieux que le matériel envisagé soit d'origine européenne. Mais encore faut-il qu'il soit disponible et présente ... le niveau approprié et prouvé d'efficacité dans les domaines concernés. Vu la situation, il faut mettre l'accent là-dessus. Si elle croit disposer du matériel nécessaire, ou si elle en avait identifié de fabrication européenne, rien n'empêchait la FRANCE de prendre une initiative du type prise par les allemands. Mais il ne l'ont pas fait . La FRANCE avait-elle été vraiment exclue ? Pas sûr que c'est ce qui s'est passé. La priorité doit être donnée aux capacités militaires, puis à l'intérêt économique (la fabrication éventuelle sous licence n'a rien de honteux si c'est pour avoir ce qu'il y a de mieux pour se défendre) . Les intérêts politiques et la fierté nationale viennent doivent, à mon avis , vernir en dernier lieux. Ce qu'il va se passer en raison de ce petit jeux, c'est que tout va être bloqué et la protection aérienne de l'Europe va rester à peu de choses. Et si un petit pays crois devoir opter pour un matériel non-français, il sera comme d'habitude ostrasisé par l'Hexagone. Un autre aspect important que doivent prendre les décideurs : c'est d'être assuré , en cas de crise, de pouvoir se procurer d'importants stocks de munitions. On voit , en Ukraine, ce que consomme une guerre. Dès lors, déjà pour cette raison, des acheteurs préféront du matériel produit constamment en quantité, et qui a fait aussi ses preuves sur le terrain, plutôt que du matériel produit en petites quantités, avec un côté presque artisanal, et donc aussi, à plus haut coût. Certes, les deux Pays producteurs du MAMBA viennent enfin de le commander en relativement grande quantité (700). Mais il devra aussi servir sur de nombreux navire, puisque l'ASTER 15 et 30 sont aussi embarqués (en faible quantités) sur de nombreux navires. Pour terminer, les observateur ont hâte de voir les réelles capacités au combat du Missile franco-italien. Et peut-être aussi de l'équivalent français au IRIS-T sol-air allemand, qui n'est autre que le MICA VL. ue le at du n plus
Une fois de plus, voilà que se manifeste le funeste esprit de concurrence entre la France et l'Allemagne. Les français sont des partenaires compliqués, ... que ce soit concernant le projet de char, le projet d'avion scaf mais aussi ce projet de sytème européen intégré de Défense aérienne. plus