Dans la nuit du 19 au 20 septembre, les Forces Aériennes Stratégiques françaises (FAS) se sont entrainées dans le cadre du troisième exercice Poker de l'année 2023. Cet exercice permet aux FAS de simuler un raid longue distance, la pénétration d'un espace aérien protégé par une force d'opposition (OPFOR) et le tir d'un missile nucléaire ASMP-A. Cet exercice se déroule en France et mobilise d'importants moyens au sein de l'Armée de l'Air et de l'Espace, que ce soit dans les états-majors, les services logistiques, les différents appareils, etc.
Ce 19 septembre en début de soirée, l'Armée de l'Air et de l'Espace faisait décoller plusieurs ravitailleurs, visibles sur les différents sites de flight tracking : il s'agit du troisième et avant dernier exercice de raid aérien stratégique. Baptisé Poker 23-3, cet exercice permet aux Forces Aériennes Stratégiques (FAS) de simuler un raid aérien longue portée simulant une attaque nucléaire contre un pays ennemi fictif mais tout en restant en France. L'exercice suit ainsi un tracé qui ne change pas des précédents exercices Poker :
Cette dernière phase engendre bien évidemment des nuisances sonores dans les zones survolées. À noter également que durant cette phase, les chasseurs d'escorte doivent bien évidemment protéger les Rafale des FAS contre une force d'opposition (OPFOR) simulée par d'autres avions de combat de l'Armée de l'Air et de l'Espace.
Si les Forces armées françaises ne discutent jamais sur le choix des dates, la tenue de cet exercice à la mi-septembre coïncide avec l'assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies (ONU). Cet exercice permet alors de rappeler les capacités nucléaires dissuasives françaises, apportant de fait une influence au discours de l'officiel français présent à New-York pour cette année 2023.
Le nombre d'appareils mobilisés est inconnu mais les sites de flight tracking ont en tout cas montré la présence de ravitailleurs Phénix et Stratotanker (ci-dessous). Il est aussi possible de confirmer avec aisance la présence de plusieurs avions de combat Rafale équipés avec un missile nucléaire factice ASMP-A. Enfin, à voir si, comme en janvier de cette année, les avions de combat Rafale M de la Force Aéronavale Nucléaire (FANu) étaient aussi inclus dans cet exercice.
Dans la nuit du 19 au 20 septembre, les Forces Aériennes Stratégiques françaises (FAS) se sont entrainées dans le cadre du troisième exercice Poker de l'année 2023. Cet exercice permet aux FAS de simuler un raid longue distance, la pénétration d'un espace aérien protégé par une force d'opposition (OPFOR) et le tir d'un missile nucléaire ASMP-A. Cet exercice se déroule en France et mobilise d'importants moyens au sein de l'Armée de l'Air et de l'Espace, que ce soit dans les états-majors, les services logistiques, les différents appareils, etc.
Ce 19 septembre en début de soirée, l'Armée de l'Air et de l'Espace faisait décoller plusieurs ravitailleurs, visibles sur les différents sites de flight tracking : il s'agit du troisième et avant dernier exercice de raid aérien stratégique. Baptisé Poker 23-3, cet exercice permet aux Forces Aériennes Stratégiques (FAS) de simuler un raid aérien longue portée simulant une attaque nucléaire contre un pays ennemi fictif mais tout en restant en France. L'exercice suit ainsi un tracé qui ne change pas des précédents exercices Poker :
Cette dernière phase engendre bien évidemment des nuisances sonores dans les zones survolées. À noter également que durant cette phase, les chasseurs d'escorte doivent bien évidemment protéger les Rafale des FAS contre une force d'opposition (OPFOR) simulée par d'autres avions de combat de l'Armée de l'Air et de l'Espace.
Si les Forces armées françaises ne discutent jamais sur le choix des dates, la tenue de cet exercice à la mi-septembre coïncide avec l'assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies (ONU). Cet exercice permet alors de rappeler les capacités nucléaires dissuasives françaises, apportant de fait une influence au discours de l'officiel français présent à New-York pour cette année 2023.
Le nombre d'appareils mobilisés est inconnu mais les sites de flight tracking ont en tout cas montré la présence de ravitailleurs Phénix et Stratotanker (ci-dessous). Il est aussi possible de confirmer avec aisance la présence de plusieurs avions de combat Rafale équipés avec un missile nucléaire factice ASMP-A. Enfin, à voir si, comme en janvier de cette année, les avions de combat Rafale M de la Force Aéronavale Nucléaire (FANu) étaient aussi inclus dans cet exercice.
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