publié le 03 mars 2023 à 14:30
349 mots
easyJett prévoit de retirer près de 40% de ses A319 d'ici les deux à trois prochaines années.
Selon le site ch-aviation.com, easyJet détient actuellement un total de 327 appareils, dont 168 A320ceos, 97 A319s, 47 A320neos et 15 A321neos. Toutefois, il est à noter que sur ce nombre, environ 304 seraient en activité. Bien qu'elle possède plus d'Airbus A319 que tout autre appareil autre que les A320ceos, easyJet a progressivement réduit le nombre d'A319 au fil du temps, au profit d'une acquisition plus importante d'A320ceos (et d'A320neos à partir de 2017) et d'A321neos de 235 sièges, dont les premiers ont été acquis à partir de 2018. En effet, Vale, le PDG de la compagnie, a confirmé que près de 40% des A319 seront retirés de la flotte d'easyJet au cours des deux à trois prochaines années
Selon les données d'OAG, en 2019, easyJet a effectué environ 250 000 vols avec des A319, soit une baisse par rapport à un pic de 340 000 vols enregistré huit ans auparavant. En 2019, les vols effectués avec l'A319 représentaient 41% des vols d'easyJet, tandis que cette part était tombée à 31% en 2023. Pendant ce temps, la part de l'A320/A321 est passée de 59% à 69%. L'analyse des horaires de vol montre que la majorité des vols A321neo d'easyJet partent de Londres Gatwick et de Lisbonne, où les créneaux horaires sont très limités. Cette augmentation de la part de l'A320/A321 a entraîné une hausse du nombre de sièges par vol d'easyJet, passant de 173 à 180 depuis 2019, ce qui réduit significativement l'écart avec Ryanair dont la moyenne est de 190 sièges.
L'up-gauging des avions est une pratique courante. En utilisant un avion plus grand là où des sièges supplémentaires sont nécessaires, une compagnie aérienne bénéficiera d'une baisse du coût du siège-mille et d'un plus grand nombre de possibilités de générer des recettes, tant au niveau des tarifs que des services auxiliaires. Cette pratique doit être contrebalancée par le fait de ne pas avoir trop de sièges à vendre, ce qui pourrait avoir un impact sur les charges et les rendements.
easyJett prévoit de retirer près de 40% de ses A319 d'ici les deux à trois prochaines années.
Selon le site ch-aviation.com, easyJet détient actuellement un total de 327 appareils, dont 168 A320ceos, 97 A319s, 47 A320neos et 15 A321neos. Toutefois, il est à noter que sur ce nombre, environ 304 seraient en activité. Bien qu'elle possède plus d'Airbus A319 que tout autre appareil autre que les A320ceos, easyJet a progressivement réduit le nombre d'A319 au fil du temps, au profit d'une acquisition plus importante d'A320ceos (et d'A320neos à partir de 2017) et d'A321neos de 235 sièges, dont les premiers ont été acquis à partir de 2018. En effet, Vale, le PDG de la compagnie, a confirmé que près de 40% des A319 seront retirés de la flotte d'easyJet au cours des deux à trois prochaines années
Selon les données d'OAG, en 2019, easyJet a effectué environ 250 000 vols avec des A319, soit une baisse par rapport à un pic de 340 000 vols enregistré huit ans auparavant. En 2019, les vols effectués avec l'A319 représentaient 41% des vols d'easyJet, tandis que cette part était tombée à 31% en 2023. Pendant ce temps, la part de l'A320/A321 est passée de 59% à 69%. L'analyse des horaires de vol montre que la majorité des vols A321neo d'easyJet partent de Londres Gatwick et de Lisbonne, où les créneaux horaires sont très limités. Cette augmentation de la part de l'A320/A321 a entraîné une hausse du nombre de sièges par vol d'easyJet, passant de 173 à 180 depuis 2019, ce qui réduit significativement l'écart avec Ryanair dont la moyenne est de 190 sièges.
L'up-gauging des avions est une pratique courante. En utilisant un avion plus grand là où des sièges supplémentaires sont nécessaires, une compagnie aérienne bénéficiera d'une baisse du coût du siège-mille et d'un plus grand nombre de possibilités de générer des recettes, tant au niveau des tarifs que des services auxiliaires. Cette pratique doit être contrebalancée par le fait de ne pas avoir trop de sièges à vendre, ce qui pourrait avoir un impact sur les charges et les rendements.
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