Si vous avez déjà pris l’avion il y a des fortes chances que vous ayez aperçu sur le tarmac ces agents en gilet jaune qui préparent l’avion avant le décollage à l’image d’une voiture de course par des mécaniciens dans un paddock de formule.
L’avitailleur est employé par une compagnie pétrolière et dépêché auprès d’un aéroport ou par l’Armée. Son métier consiste essentiellement à fournir les avions en kérosène, à l’aide d’un camion-citerne qui est relié au dépôt de carburant de l’avion par un tuyau, mais de nombreuses autres missions lui incombent. Il peut travailler dans l'armée ou le civil.
Le métier d’avitailleur est un métier très méticuleux qui exige une parfaite connaissance des combustibles manipulées. Les ravitailleurs doivent maitriser totalement le contrôle de la qualité du kérosène, la pression du carburant lors du ravitaillement et la sécurité des infrastructures sur le tarmac. Il n’y a donc pas de place au hasard dans leur métier. A côté des missions techniques, ils doivent également répondre des tâches administratives telles que la facturation de la prestation aux compagnies aériennes ainsi que la rédaction d’un rapport avec des données relatives à l’état de l’avion qu’ils viennent d’alimenter en carburant.
L'accès au métier est différent selon que l'on souhaite l'exercer dans le civil ou à l'armée.
Dans le civil, le métier de l’avitailleur est accessible à tous sans exiger quelconque diplôme. Il faut cependant être constamment en forme physique et psychique pour affronter les conditions climatiques qui peuvent parfois rendre le travail difficile sur le tarmac.
Il n’y a pas de formation spécifique destinée à former au métier d’avitailleur cependant comme le recrutement se fait directement auprès des compagnies pétrolières, ces derniers forment leurs salariés en interne.
Cependant pour devenir avitailleur, il y a certains prérequis à remplir, à savoir être en possession d’un permis de classe B ou C et E1C (afin de conduire les camions citernes qui sont considérés comme des poids lourds). L’avitailleur doit également avoir l’attestation de transport de matières dangereuses (ADR) afin de pouvoir transporter et manipuler le kérosène.
Au service de l'énergie opérationnelle (ex-service des essences des armées) :
Une formation de 7 mois est assurée à la base pétrolière interarmées (BPIA) de Chalon-sur Saône.
Le salaire sera différent en fonction du secteur civile ou à l’armée. Dans le civile, le salaire est le SMIC plus diverses primes. En revanche dans l’armée, le salaire est de 1360 euros net/mois (avant impôt sur le revenu) plus des primes éventuelles.
L’avitailleur peut devenir chef d’équipe, responsable d’un dépôt de carburant après une formation complémentaire comme le bac pro transport. Dans l’armée, il a la possibilité de monter en grade.
Si vous avez déjà pris l’avion il y a des fortes chances que vous ayez aperçu sur le tarmac ces agents en gilet jaune qui préparent l’avion avant le décollage à l’image d’une voiture de course par des mécaniciens dans un paddock de formule.
L’avitailleur est employé par une compagnie pétrolière et dépêché auprès d’un aéroport ou par l’Armée. Son métier consiste essentiellement à fournir les avions en kérosène, à l’aide d’un camion-citerne qui est relié au dépôt de carburant de l’avion par un tuyau, mais de nombreuses autres missions lui incombent. Il peut travailler dans l'armée ou le civil.
Le métier d’avitailleur est un métier très méticuleux qui exige une parfaite connaissance des combustibles manipulées. Les ravitailleurs doivent maitriser totalement le contrôle de la qualité du kérosène, la pression du carburant lors du ravitaillement et la sécurité des infrastructures sur le tarmac. Il n’y a donc pas de place au hasard dans leur métier. A côté des missions techniques, ils doivent également répondre des tâches administratives telles que la facturation de la prestation aux compagnies aériennes ainsi que la rédaction d’un rapport avec des données relatives à l’état de l’avion qu’ils viennent d’alimenter en carburant.
L'accès au métier est différent selon que l'on souhaite l'exercer dans le civil ou à l'armée.
Dans le civil, le métier de l’avitailleur est accessible à tous sans exiger quelconque diplôme. Il faut cependant être constamment en forme physique et psychique pour affronter les conditions climatiques qui peuvent parfois rendre le travail difficile sur le tarmac.
Il n’y a pas de formation spécifique destinée à former au métier d’avitailleur cependant comme le recrutement se fait directement auprès des compagnies pétrolières, ces derniers forment leurs salariés en interne.
Cependant pour devenir avitailleur, il y a certains prérequis à remplir, à savoir être en possession d’un permis de classe B ou C et E1C (afin de conduire les camions citernes qui sont considérés comme des poids lourds). L’avitailleur doit également avoir l’attestation de transport de matières dangereuses (ADR) afin de pouvoir transporter et manipuler le kérosène.
Au service de l'énergie opérationnelle (ex-service des essences des armées) :
Une formation de 7 mois est assurée à la base pétrolière interarmées (BPIA) de Chalon-sur Saône.
Le salaire sera différent en fonction du secteur civile ou à l’armée. Dans le civile, le salaire est le SMIC plus diverses primes. En revanche dans l’armée, le salaire est de 1360 euros net/mois (avant impôt sur le revenu) plus des primes éventuelles.
L’avitailleur peut devenir chef d’équipe, responsable d’un dépôt de carburant après une formation complémentaire comme le bac pro transport. Dans l’armée, il a la possibilité de monter en grade.
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