Sébastien Lecornu, ministre des Armées, s’est rendu le 29 février chez l’un des fleurons du mini-drone : Delair. Celui-ci a alors annoncé une livraison de 150 drones d’observations de Delair en Ukraine, en plus des 150 drones déjà livrés. 100 drones suicides sont aussi prévus, en attendant une commande de 2.000 drones suicides pour les Forces armées françaises mais aussi ukrainiennes.
Le 29 février, Sébastien Lecornu, ministre des Armées, s'est rendu chez Delair, l'un des fleurons du mini-drone (basé à Toulouse). À l'occasion de cette visite, le Ministre des Armées a annoncé que Delair allait livrer 150 nouveaux drones d'observation aux Forces armées ukrainiennes.
Ce n’est pas la première livraison de drones de Delair en Ukraine ; en septembre 2023, la France annonçait la livraison de drones d’observation UX-11 (100 au total) et DT-26 (50 au total). Les Forces armées ukrainiennes ont un retour très positif de ces drones : ils peuvent assurer la mission même en milieu GNSS brouillé. Le retex concerne également Delair, qui a pu améliorer ces drones en effectuant une quinzaine de modifications.
Ce sont aussi des drones discrets ; la propulsion électrique rend le drone entièrement silencieux à 200 mètres et la caméra peut identifier des personnes à 1 kilomètre ou des véhicules à partir de 5 kilomètres de distance.
Sébastien Lecornu a également précisé que dans les prochaines semaines, la France devrait confirmer le prototype de munition téléopérée Colibri, avant d’annoncer :
« Une centaine de ces munitions téléopérées, sous forme de prototypes, devraient être livrées à l’Ukraine d’ici le mois de juin/juillet, grâce au consortium Delair-Nexter. […] Derrière cette centaine de munition téléopérée pour commencer, je viens de valider une commande de 2000 munitions téléopérées sur l’ensemble de l’année 2024 et 2025, autant pour les Armées françaises que pour l’Ukraine ; on affinera les répartitions le moment venu, l’urgence étant bien évidemment d’aider l’Ukraine […] »
Pour rappel, deux modèles de MTO sont en cours de développement au sein de la DGA et de l’AID, via les projets :
De fait, l’année 2024 verra le baptême du feu en Ukraine d’une centaine de prototypes issus du programme Colibri. Aux côtés d’autres modèles de drones suicides ukrainiens ou étrangers, ces drones permettront d’assurer un appui direct aux troupes au sol avec une précision métrique et un schéma d’utilisation tant défensif qu’offensif.
Lancée il y a 13 ans, cette entreprise produisait au départ le drone d'observation DT-18, afin de remplir une demande industrielle dans le domaine de l’observation depuis les airs. Aujourd'hui, le catalogue de Delair reprend trois drones bien plus poussés : le petit UX11, le DT26 multi-missions et enfin, le bien plus grand DT46 aux capacités VSTOL, sans oublier une ouverture générale au marché de la sécurité et de la défense. Par exemple, les Forces spéciales françaises sont équipées en UX11 depuis 2019, les Forces armées ukrainiennes depuis 2023,…
Il faut préciser que la totalité de ces drones ont été développés uniquement sur fonds propres, après une analyse poussée du marché. Résultat, en 2023, Delair affichait un chiffre d’affaires de 10 millions d'euros, dont 80% provenait d'exportations à l'étranger ; Europe bien évidemment mais aussi des clients en Asie du Sud-Est ou encore en Afrique mais aussi un certain intérêt auprès de potentiels clients au Moyen-Orient. Sébastien Lecornu a également précisé que Delair était en contact avec des industriels ukrainiens, afin de produire les drones ou certaines pièces spécifiques directement en Ukraine.
La croissance devrait continuer cette année : l’entreprise cherche à passer le cap des 100 employés cette année (actuellement 95) et devrait doubler son chiffre d’affaires en 2024.
Si cet article parle des solutions aériennes, il ne faut pas oublier que depuis l’acquisition de NOTILO PLUS le 4 janvier 2023, Delair, via sa nouvelle filiale Delair Marine, propose une solution sous-marine civile à l’aide de son drone autonome sous-marin Seasam.
Sébastien Lecornu, ministre des Armées, s’est rendu le 29 février chez l’un des fleurons du mini-drone : Delair. Celui-ci a alors annoncé une livraison de 150 drones d’observations de Delair en Ukraine, en plus des 150 drones déjà livrés. 100 drones suicides sont aussi prévus, en attendant une commande de 2.000 drones suicides pour les Forces armées françaises mais aussi ukrainiennes.
Le 29 février, Sébastien Lecornu, ministre des Armées, s'est rendu chez Delair, l'un des fleurons du mini-drone (basé à Toulouse). À l'occasion de cette visite, le Ministre des Armées a annoncé que Delair allait livrer 150 nouveaux drones d'observation aux Forces armées ukrainiennes.
Ce n’est pas la première livraison de drones de Delair en Ukraine ; en septembre 2023, la France annonçait la livraison de drones d’observation UX-11 (100 au total) et DT-26 (50 au total). Les Forces armées ukrainiennes ont un retour très positif de ces drones : ils peuvent assurer la mission même en milieu GNSS brouillé. Le retex concerne également Delair, qui a pu améliorer ces drones en effectuant une quinzaine de modifications.
Ce sont aussi des drones discrets ; la propulsion électrique rend le drone entièrement silencieux à 200 mètres et la caméra peut identifier des personnes à 1 kilomètre ou des véhicules à partir de 5 kilomètres de distance.
Sébastien Lecornu a également précisé que dans les prochaines semaines, la France devrait confirmer le prototype de munition téléopérée Colibri, avant d’annoncer :
« Une centaine de ces munitions téléopérées, sous forme de prototypes, devraient être livrées à l’Ukraine d’ici le mois de juin/juillet, grâce au consortium Delair-Nexter. […] Derrière cette centaine de munition téléopérée pour commencer, je viens de valider une commande de 2000 munitions téléopérées sur l’ensemble de l’année 2024 et 2025, autant pour les Armées françaises que pour l’Ukraine ; on affinera les répartitions le moment venu, l’urgence étant bien évidemment d’aider l’Ukraine […] »
Pour rappel, deux modèles de MTO sont en cours de développement au sein de la DGA et de l’AID, via les projets :
De fait, l’année 2024 verra le baptême du feu en Ukraine d’une centaine de prototypes issus du programme Colibri. Aux côtés d’autres modèles de drones suicides ukrainiens ou étrangers, ces drones permettront d’assurer un appui direct aux troupes au sol avec une précision métrique et un schéma d’utilisation tant défensif qu’offensif.
Lancée il y a 13 ans, cette entreprise produisait au départ le drone d'observation DT-18, afin de remplir une demande industrielle dans le domaine de l’observation depuis les airs. Aujourd'hui, le catalogue de Delair reprend trois drones bien plus poussés : le petit UX11, le DT26 multi-missions et enfin, le bien plus grand DT46 aux capacités VSTOL, sans oublier une ouverture générale au marché de la sécurité et de la défense. Par exemple, les Forces spéciales françaises sont équipées en UX11 depuis 2019, les Forces armées ukrainiennes depuis 2023,…
Il faut préciser que la totalité de ces drones ont été développés uniquement sur fonds propres, après une analyse poussée du marché. Résultat, en 2023, Delair affichait un chiffre d’affaires de 10 millions d'euros, dont 80% provenait d'exportations à l'étranger ; Europe bien évidemment mais aussi des clients en Asie du Sud-Est ou encore en Afrique mais aussi un certain intérêt auprès de potentiels clients au Moyen-Orient. Sébastien Lecornu a également précisé que Delair était en contact avec des industriels ukrainiens, afin de produire les drones ou certaines pièces spécifiques directement en Ukraine.
La croissance devrait continuer cette année : l’entreprise cherche à passer le cap des 100 employés cette année (actuellement 95) et devrait doubler son chiffre d’affaires en 2024.
Si cet article parle des solutions aériennes, il ne faut pas oublier que depuis l’acquisition de NOTILO PLUS le 4 janvier 2023, Delair, via sa nouvelle filiale Delair Marine, propose une solution sous-marine civile à l’aide de son drone autonome sous-marin Seasam.
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