Suite à une annonce du ministre des Armées, la France a financé et livré 150 drones de Delair en Ukraine. Si le ou les modèles n’ont pas été évoqués, trois modèles de drones aériens sont actuellement proposés dans le catalogue de l’entreprise. Les drones de reconnaissance permettent aux soldats ukrainiens de récupérer des informations sur une zone sans risquer leur vie et sont ainsi aussi important que les nombreux drones kamikazes utilisés en Ukraine.
L'annonce a été effectuée le 6 septembre par Sébastien Lecornu, ministre des Armées. Au total, 150 drones choisis par l'Ukraine ont reçu un financement de la France et sont déjà en cours de livraison. La société est basée à Toulouse (Haute-Garonne, France) et développe et produit des drones aériens de reconnaissance depuis 2011. Ceux-ci sont ouverts aux entreprises, services publics et militaires. Elle comprend aussi depuis le début de cette année une filiale de drones sous-marins, Delair Marine. Naval Group, la SNCF, la Commission Européenne,... ont déjà travaillé ou continuent aujourd'hui de travailler avec Delair. À noter que cette entreprise représente le premier constructeur de drones professionnels à voilure fixe en France.
Si les drones kamikaze font bien souvent la une de l'actualité, les drones de reconnaissance sont extrêmement importants sur la ligne de front : ils permettent de guider les frappes d'artillerie, de reconnaitre le terrain et les forces russes disposées dans une zone, guider les véhicules au travers d'obstacles visibles,... le tout, sans devoir mettre en péril la vie des soldats ukrainiens.
Le ou les modèles de drones aériens choisis n'ont pas été dévoilés. Toutefois, le catalogue de l'entreprise française ne comprend que trois types de drones : le DT46, le DT26 et l'UX11.
Le DT46 est disponible en deux versions : DT46 Fixed Wing (drone standard) ou DT46VTOL (équipé d'un kit VTOL). Si la durée de déploiement (15 minutes), la portée de la liaison de télécommunication (100 kilomètres) et la taille des drones (4,5 mètres d'envergure sur 2 mètres de long) sont équivalentes, la version VTOL est plus lourde (25 kg contre 20 kg) et moins endurante (3h50 contre 7h30). Ce sont aussi tous deux des drones de reconnaissance avec une capacité d'emport de 5 kg :
Le DT26 est disponible en quatre versions :
Enfin, l'UX11, qui se présente sous la forme d'une petite aile volante (1,2 mètre d'envergure), légère (1,6 kg) pour pouvoir être lancée à la main mais suffisamment résistance pour effectuer un atterrissage sur le ventre. Son autonomie est supérieure à 80 minutes, avec une portée de 53 kilomètres et une vitesse de croisière de 54 km/h. Il peut être connecté au réseau 3G/4G ou via un lien radio (en option). Il s'agit d'un drone de reconnaissance photo car il emporte un capteur photographique (21,4 Mpix).
Suite à une annonce du ministre des Armées, la France a financé et livré 150 drones de Delair en Ukraine. Si le ou les modèles n’ont pas été évoqués, trois modèles de drones aériens sont actuellement proposés dans le catalogue de l’entreprise. Les drones de reconnaissance permettent aux soldats ukrainiens de récupérer des informations sur une zone sans risquer leur vie et sont ainsi aussi important que les nombreux drones kamikazes utilisés en Ukraine.
L'annonce a été effectuée le 6 septembre par Sébastien Lecornu, ministre des Armées. Au total, 150 drones choisis par l'Ukraine ont reçu un financement de la France et sont déjà en cours de livraison. La société est basée à Toulouse (Haute-Garonne, France) et développe et produit des drones aériens de reconnaissance depuis 2011. Ceux-ci sont ouverts aux entreprises, services publics et militaires. Elle comprend aussi depuis le début de cette année une filiale de drones sous-marins, Delair Marine. Naval Group, la SNCF, la Commission Européenne,... ont déjà travaillé ou continuent aujourd'hui de travailler avec Delair. À noter que cette entreprise représente le premier constructeur de drones professionnels à voilure fixe en France.
Si les drones kamikaze font bien souvent la une de l'actualité, les drones de reconnaissance sont extrêmement importants sur la ligne de front : ils permettent de guider les frappes d'artillerie, de reconnaitre le terrain et les forces russes disposées dans une zone, guider les véhicules au travers d'obstacles visibles,... le tout, sans devoir mettre en péril la vie des soldats ukrainiens.
Le ou les modèles de drones aériens choisis n'ont pas été dévoilés. Toutefois, le catalogue de l'entreprise française ne comprend que trois types de drones : le DT46, le DT26 et l'UX11.
Le DT46 est disponible en deux versions : DT46 Fixed Wing (drone standard) ou DT46VTOL (équipé d'un kit VTOL). Si la durée de déploiement (15 minutes), la portée de la liaison de télécommunication (100 kilomètres) et la taille des drones (4,5 mètres d'envergure sur 2 mètres de long) sont équivalentes, la version VTOL est plus lourde (25 kg contre 20 kg) et moins endurante (3h50 contre 7h30). Ce sont aussi tous deux des drones de reconnaissance avec une capacité d'emport de 5 kg :
Le DT26 est disponible en quatre versions :
Enfin, l'UX11, qui se présente sous la forme d'une petite aile volante (1,2 mètre d'envergure), légère (1,6 kg) pour pouvoir être lancée à la main mais suffisamment résistance pour effectuer un atterrissage sur le ventre. Son autonomie est supérieure à 80 minutes, avec une portée de 53 kilomètres et une vitesse de croisière de 54 km/h. Il peut être connecté au réseau 3G/4G ou via un lien radio (en option). Il s'agit d'un drone de reconnaissance photo car il emporte un capteur photographique (21,4 Mpix).
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