publié le 04 mars 2022 à 12:30
377 mots
En attendant une analyse précise de la part de la compagnie aérienne Antonov, voici une analyse d'une vidéo tournée récemment sur l'aéroport Antonov. Elle montre que la partie avant est presque totalement perdue mais la partie centrale, les ailes et la partie arrière semblent intactes voire légèrement endommagées.
Mriya est clairement irréparable : le cockpit et tout le câblage interne ont disparu, la soute (ou ce qu'il en reste) est entièrement détruite par l'incendie. Les pylônes de la navette Buran sont visibles mais l'écart de hauteur entre les ailes ne laisse aucun doute sur l'état du caisson central de la voilure. C'est également le cas pour les ailes : l'incendie a surement endommagé la partie avant de ces dernières et une grosse partie serait irrécupérable malgré leur aspect "intact" sur l'image.
L'espoir reste encore de voir si Antonov va reconstruire un An-225 en utilisant la structure du second appareil. Aucune information récente n'est disponible sur le lieu d'entreposage de cette structure, ni même de son état. De plus, il s'agit d'une coquille vide : elle ne comprend aucune aile, aucun aileron, aucun câblage, etc. En partant du principe extrêmement théorique que la structure est dans un état correct (après plusieurs décennies à prendre la poussière et sans aucun entretien), Antonov pourrait alors la récupérer pour se lancer dans la construction (presque à zéro, il faut le dire) d'un nouvel An-225. La récupération de certaines pièces de Mriya sera fort peu probable, la chaleur ayant fortement voire tout à fait réduit la durée de vie des pièces non touchées directement pas l'incendie. De plus, l'aile droite doit être fissurée suite à sa chute, sans compter l'état de ses 3 moteurs touchant le sol et supportant actuellement le poids de cette aile. Un autre problème conséquent concerne cette construction : le coût financier. Il est impossible d'imaginer qu'Antonov dispose des moyens financiers pour se lancer dans la construction d'un avion aussi grand.
D'ailleurs, Antonov airlines n'a pas encore officiellement décidé du sort de Mriya puisque la compagnie aérienne attend de pouvoir envoyer des experts aéronautiques analyser l'état de l'avion... même s'il faut se rendre à l'évidence, l'appareil semble totalement perdu.
Article modifié le 5 mars, certains tournures de phrases pouvant laisser à penser, à tort, que la remise en état de l'An-225 Mriya était envisageable.
Vous manquez de respect à l’égard de Dassault ! En 6 mois, Dassault le remet en état avec les vestiges du Mercure, le meilleur ... avion du monde ! plus
WTF comment en regardant cette photo, le mec qui écrit, il s’est dit, « oui les ailes sont intacte (et réparable) Enfin bref plein d’absurdité dans ce ... post, retenez vous la prochaine fois. plus
... avec 2 ou 3 mètres de dénivelé entre les 2 ailes ... et ils espèrent le récupérer ... Utopique, même si - personnellement - ... j'aurais adoré le revoir voler ... plus
Il a pris salement cher, ce sera largement plus coûteux de le réparer que d'en fabriquer un neufe
Pour sûr, puis en adaptant le nez d'un An124, ce sera encore plus simple et économique....!
Ça va faire bizarre si on assemble les deux avions, y en a un vert et un blanc et gris !!
Je peux vous donner un coup de main pour le remettre en état il y a un peu de boulot merci pour la réponse
Bonjour Pour ce qui est de la reconstruction à partir de la cellule n°2 qui pour information ne se trouve pas HOSTOMEL mais sur ... le site de l'usine qui se trouve 50.473528317357754, 30.381441756782376 cela reste envisageable car comme très peut le Save la cellule n°2 possède des éléments d’Aero structure à savoir les deux plans verticaux de queue ainsi qu’une aile déjà fini et non assembler pour des questions de manutention de l'ensemble. bien sûr reste le soucis des moteurs et de toute l'avionique et de l’accastillage qui certes est en bonne partie hérité des du petit frères AN124 qui lui possède deux appareil destiner à la cannibalisation. Malheureusement a l’état actuel de la situation je trouve bien prématurer de savoir ce qui vas advenir et encore faut -il que le site de production n’ait pas subi le même sort que HOSTOMEL et que les éléments d Aero structure ne soit pas endommager. Et puis reste le nerf de de tous cela le FINANCEMENT QUI PAYE. Même si LE 225 représente un symbole national la priorité ira à la reconstruction du pays a moins que le projet de joint-venture avec les chinois se soit remis sur la table là alors le projet verra le jours rapidement plus
Merci pour les infos ! Personnellement, le principal problème d'un point de vue aéro reste clairement l'état de la coque du second An-225 : ... 30 ans aucun entretien... difficile à croire qu'il n'y ait pas de fissures ou de dommages ! Après, il y a le coût financier d'une telle construction puisqu'il ne s'agit que d'une coquille vide (câblage électrique, circuits hydrauliques, structure interne,... inexistants) ! plus
Gaétan Powis En 2016 une analyse de la cellule a été effectue en vue de la création de la joint-venture celle-ci se trouvait à ... l’époque viable Donc a ce jour 6 ans après la situation de celle-ci n’a du guère évolue surtout que a priori celle-ci est maintenue dans une situation étais idéal. La seule chose qui a stoppé le projet en 2016 a été la volonté des chinois que le transfert des ensembles et sous-ensembles puisse se faire pour une finalisation sur le sol chinois. Chose irréalisable d’un point de vue logistique. La volonté a l’époque du constructeur avait été de finaliser le projet en cours et ensuite les chinois aurait pu construire sous License ANTONOV un ou plusieurs appareils sur leur sol De plus cela aurait permis une remise totale a niveaux de la machine. Chose qui avait été entrepris partiellement sur la machine détruite ce jour par ANTONOV en 2012 c est pour cela que celui-ci n’avait pas été vue en vol pendant 18 mois plus
"Une récupération possible ?" Etes vous aveugles ou alors simplement incultes & incapables ? C'est Air & Cosmos qui se pose une telle question ??? Pas sérieux ... tout ça. plus
En attendant une analyse précise de la part de la compagnie aérienne Antonov, voici une analyse d'une vidéo tournée récemment sur l'aéroport Antonov. Elle montre que la partie avant est presque totalement perdue mais la partie centrale, les ailes et la partie arrière semblent intactes voire légèrement endommagées.
Totalement illusoire, même si les plans sont encore disponibles. Tous les systèmes et l'électronique sont foutus et ça fait belle lurette que ce n'est ... plus fabriquer. Cela revient à concevoir un avion de zéro plus
Mriya est clairement irréparable : le cockpit et tout le câblage interne ont disparu, la soute (ou ce qu'il en reste) est entièrement détruite par l'incendie. Les pylônes de la navette Buran sont visibles mais l'écart de hauteur entre les ailes ne laisse aucun doute sur l'état du caisson central de la voilure. C'est également le cas pour les ailes : l'incendie a surement endommagé la partie avant de ces dernières et une grosse partie serait irrécupérable malgré leur aspect "intact" sur l'image.
L'espoir reste encore de voir si Antonov va reconstruire un An-225 en utilisant la structure du second appareil. Aucune information récente n'est disponible sur le lieu d'entreposage de cette structure, ni même de son état. De plus, il s'agit d'une coquille vide : elle ne comprend aucune aile, aucun aileron, aucun câblage, etc. En partant du principe extrêmement théorique que la structure est dans un état correct (après plusieurs décennies à prendre la poussière et sans aucun entretien), Antonov pourrait alors la récupérer pour se lancer dans la construction (presque à zéro, il faut le dire) d'un nouvel An-225. La récupération de certaines pièces de Mriya sera fort peu probable, la chaleur ayant fortement voire tout à fait réduit la durée de vie des pièces non touchées directement pas l'incendie. De plus, l'aile droite doit être fissurée suite à sa chute, sans compter l'état de ses 3 moteurs touchant le sol et supportant actuellement le poids de cette aile. Un autre problème conséquent concerne cette construction : le coût financier. Il est impossible d'imaginer qu'Antonov dispose des moyens financiers pour se lancer dans la construction d'un avion aussi grand.
D'ailleurs, Antonov airlines n'a pas encore officiellement décidé du sort de Mriya puisque la compagnie aérienne attend de pouvoir envoyer des experts aéronautiques analyser l'état de l'avion... même s'il faut se rendre à l'évidence, l'appareil semble totalement perdu.
Article modifié le 5 mars, certains tournures de phrases pouvant laisser à penser, à tort, que la remise en état de l'An-225 Mriya était envisageable.
Totalement illusoire, même si les plans sont encore disponibles. Tous les systèmes et l'électronique sont foutus et ça fait belle lurette que ce n'est ... plus fabriquer. Cela revient à concevoir un avion de zéro plus
WTF comment en regardant cette photo, le mec qui écrit, il s’est dit, « oui les ailes sont intacte (et réparable) Enfin bref plein d’absurdité dans ce ... post, retenez vous la prochaine fois. plus
Il a pris salement cher, ce sera largement plus coûteux de le réparer que d'en fabriquer un neufe
Pour sûr, puis en adaptant le nez d'un An124, ce sera encore plus simple et économique....!
Ça va faire bizarre si on assemble les deux avions, y en a un vert et un blanc et gris !!
Bonjour Pour ce qui est de la reconstruction à partir de la cellule n°2 qui pour information ne se trouve pas HOSTOMEL mais sur ... le site de l'usine qui se trouve 50.473528317357754, 30.381441756782376 cela reste envisageable car comme très peut le Save la cellule n°2 possède des éléments d’Aero structure à savoir les deux plans verticaux de queue ainsi qu’une aile déjà fini et non assembler pour des questions de manutention de l'ensemble. bien sûr reste le soucis des moteurs et de toute l'avionique et de l’accastillage qui certes est en bonne partie hérité des du petit frères AN124 qui lui possède deux appareil destiner à la cannibalisation. Malheureusement a l’état actuel de la situation je trouve bien prématurer de savoir ce qui vas advenir et encore faut -il que le site de production n’ait pas subi le même sort que HOSTOMEL et que les éléments d Aero structure ne soit pas endommager. Et puis reste le nerf de de tous cela le FINANCEMENT QUI PAYE. Même si LE 225 représente un symbole national la priorité ira à la reconstruction du pays a moins que le projet de joint-venture avec les chinois se soit remis sur la table là alors le projet verra le jours rapidement plus
Merci pour les infos ! Personnellement, le principal problème d'un point de vue aéro reste clairement l'état de la coque du second An-225 : ... 30 ans aucun entretien... difficile à croire qu'il n'y ait pas de fissures ou de dommages ! Après, il y a le coût financier d'une telle construction puisqu'il ne s'agit que d'une coquille vide (câblage électrique, circuits hydrauliques, structure interne,... inexistants) ! plus
Gaétan Powis En 2016 une analyse de la cellule a été effectue en vue de la création de la joint-venture celle-ci se trouvait à ... l’époque viable Donc a ce jour 6 ans après la situation de celle-ci n’a du guère évolue surtout que a priori celle-ci est maintenue dans une situation étais idéal. La seule chose qui a stoppé le projet en 2016 a été la volonté des chinois que le transfert des ensembles et sous-ensembles puisse se faire pour une finalisation sur le sol chinois. Chose irréalisable d’un point de vue logistique. La volonté a l’époque du constructeur avait été de finaliser le projet en cours et ensuite les chinois aurait pu construire sous License ANTONOV un ou plusieurs appareils sur leur sol De plus cela aurait permis une remise totale a niveaux de la machine. Chose qui avait été entrepris partiellement sur la machine détruite ce jour par ANTONOV en 2012 c est pour cela que celui-ci n’avait pas été vue en vol pendant 18 mois plus
"Une récupération possible ?" Etes vous aveugles ou alors simplement incultes & incapables ? C'est Air & Cosmos qui se pose une telle question ??? Pas sérieux ... tout ça. plus
Totalement illusoire, même si les plans sont encore disponibles. Tous les systèmes et l'électronique sont foutus et ça fait belle lurette que ce n'est ... plus fabriquer. Cela revient à concevoir un avion de zéro plus