Suite à problème moteur, un hélicoptère des Forces aériennes de la Gendarmerie nationale (FAGN) a dû amerrir en urgence en Nouvelle-Calédonie. L’équipage s’en sort sain et sauf et l’hélicoptère, flottant grâce au système de flottabilité d'urgence, a pu être remorqué à terre.
Ce 11 octobre, un hélicoptère AS 350 Écureuil des Forces aériennes de la Gendarmerie nationale (FAGN), déployé sur la Section Aérienne de Gendarmerie de Nouméa (SAG Nouméa), effectuait une mission de reconnaissance. Cependant, comme expliqué par le compte Linkedin des FAGN, durant le vol, un problème technique, probablement lié au moteur, a forcé l'hélicoptère à se poser en urgence. Problème ; l'hélicoptère était au large de Plum quand l'incident est arrivé. L'équipage a alors procédé à un amerrissage d'urgence en autorotation.
Concrètement, lorsqu'un hélicoptère des FAGN doit survoler de larges étendues d'eau, chaque patin est équipé d'un système de flottabilité d'urgence (Safran) ; une fois les deux ballons gonflés, l'hélicoptère peut amerrir en mer sans couler ou du moins, en fonction de l'état de la mer, heureusement calme ce 11 octobre.
En ce qui concerne l'autorotation, il s'agit d'une manœuvre d'urgence sur les hélicoptères. En temps normal, les pales du rotor principal dirigent le flux d'air vers le bas et offrent ainsi une portance suffisante pour faire voler l'hélicoptère. En autorotation, le moteur est coupé mais le système de transmission continue de tourner : alors que l'hélicoptère descend, le flux d'air dirigé vers le haut permet de faire tourner les pales du rotor et de fait, d'offrir un certain contrôle de l'appareil au pilote. Cependant, l'hélicoptère descend vers le sol en oblique et accumule de la vitesse ; un atterrissage serait catastrophique ! C'est ainsi qu'arrivé proche du sol, le pilote va engager une manœuvre dite de flare out ou flare en cabrant son appareil afin de rediriger l'énergie accumulée non plus vers le sol mais vers l'avant, tout en diminuant la vitesse accumulée lors de la descente. L'hélicoptère se remet alors à plat et va finir par atterrir (dans ce cas-ci, amerrir) en glissant sur le sol (ou sur l'eau).
La manœuvre peut paraitre complexe et n'est effectivement pas simple... mais est connue de tous les pilotes d'hélicoptère, y compris au sein des FAGN. Là ou une perte de moteur pour un avion signifie "simplement" de terminer le vol en plané, un hélicoptère sans moteur doit obligatoirement terminer son vol en autorotation. Et fort heureusement, ce 11 octobre, les manœuvres d'urgence semblent avoir été parfaitement effectuées car le compte Facebook de la Gendarmerie de Nouvelle-Calédonie et les FAGN précisent que les trois membres d'équipage ont pu sortir de l'Écureuil sains et saufs, en dehors de blessures légères causées par l'impact de l'eau lors de l'amerrissage ; le "posé-glissé" reste assez brusque. Ils ont été récupérés par un bateau de plaisance croisant non loin de la zone d'amerrissage.
Des moyens de la brigade nautique de Gendarmerie nationale ainsi que du Régiment d'infanterie de marine du Pacifique - Nouvelle Calédonie (RIMAP-NC) ont été déployés sur zone. Ils ont permis de récupérer l'équipage ainsi que l'hélicoptère flottant sur le lagon. Ce dernier a été ramené à terre avant d'être transféré à la SAG. Il sera inspecté, une enquête étant en cours afin de déterminer les faits avec exactitude.
Suite à problème moteur, un hélicoptère des Forces aériennes de la Gendarmerie nationale (FAGN) a dû amerrir en urgence en Nouvelle-Calédonie. L’équipage s’en sort sain et sauf et l’hélicoptère, flottant grâce au système de flottabilité d'urgence, a pu être remorqué à terre.
Ce 11 octobre, un hélicoptère AS 350 Écureuil des Forces aériennes de la Gendarmerie nationale (FAGN), déployé sur la Section Aérienne de Gendarmerie de Nouméa (SAG Nouméa), effectuait une mission de reconnaissance. Cependant, comme expliqué par le compte Linkedin des FAGN, durant le vol, un problème technique, probablement lié au moteur, a forcé l'hélicoptère à se poser en urgence. Problème ; l'hélicoptère était au large de Plum quand l'incident est arrivé. L'équipage a alors procédé à un amerrissage d'urgence en autorotation.
Concrètement, lorsqu'un hélicoptère des FAGN doit survoler de larges étendues d'eau, chaque patin est équipé d'un système de flottabilité d'urgence (Safran) ; une fois les deux ballons gonflés, l'hélicoptère peut amerrir en mer sans couler ou du moins, en fonction de l'état de la mer, heureusement calme ce 11 octobre.
En ce qui concerne l'autorotation, il s'agit d'une manœuvre d'urgence sur les hélicoptères. En temps normal, les pales du rotor principal dirigent le flux d'air vers le bas et offrent ainsi une portance suffisante pour faire voler l'hélicoptère. En autorotation, le moteur est coupé mais le système de transmission continue de tourner : alors que l'hélicoptère descend, le flux d'air dirigé vers le haut permet de faire tourner les pales du rotor et de fait, d'offrir un certain contrôle de l'appareil au pilote. Cependant, l'hélicoptère descend vers le sol en oblique et accumule de la vitesse ; un atterrissage serait catastrophique ! C'est ainsi qu'arrivé proche du sol, le pilote va engager une manœuvre dite de flare out ou flare en cabrant son appareil afin de rediriger l'énergie accumulée non plus vers le sol mais vers l'avant, tout en diminuant la vitesse accumulée lors de la descente. L'hélicoptère se remet alors à plat et va finir par atterrir (dans ce cas-ci, amerrir) en glissant sur le sol (ou sur l'eau).
La manœuvre peut paraitre complexe et n'est effectivement pas simple... mais est connue de tous les pilotes d'hélicoptère, y compris au sein des FAGN. Là ou une perte de moteur pour un avion signifie "simplement" de terminer le vol en plané, un hélicoptère sans moteur doit obligatoirement terminer son vol en autorotation. Et fort heureusement, ce 11 octobre, les manœuvres d'urgence semblent avoir été parfaitement effectuées car le compte Facebook de la Gendarmerie de Nouvelle-Calédonie et les FAGN précisent que les trois membres d'équipage ont pu sortir de l'Écureuil sains et saufs, en dehors de blessures légères causées par l'impact de l'eau lors de l'amerrissage ; le "posé-glissé" reste assez brusque. Ils ont été récupérés par un bateau de plaisance croisant non loin de la zone d'amerrissage.
Des moyens de la brigade nautique de Gendarmerie nationale ainsi que du Régiment d'infanterie de marine du Pacifique - Nouvelle Calédonie (RIMAP-NC) ont été déployés sur zone. Ils ont permis de récupérer l'équipage ainsi que l'hélicoptère flottant sur le lagon. Ce dernier a été ramené à terre avant d'être transféré à la SAG. Il sera inspecté, une enquête étant en cours afin de déterminer les faits avec exactitude.
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