Le concept du futur drone furtif Wingman, développé par Airbus, a été dévoilé lors du salon aérospatial ILA à Berlin. Le chancelier allemand a pu inspecter un modèle à taille réelle du drone qui équipera peut-être dès la fin de la décennie la Luftwaffe, l’armée de l’air allemande.
Le modèle à l'échelle réelle nous en apprend plus sur les caractéristiques de l’avion. Le Wingman mesure 11,88 mètres de large et 15,54 mètres de long et il dispose de deux baies d'armement internes. D’après le PDG d'Airbus, Michael Schoellhorn, le drone sera propulsé par le turboréacteur Eurojet EJ200, un turboréacteur déjà en service sur l'Eurofighter. Cependant, le modèle présenté au salon dispose d’une ouverture d'échappement en forme de diamant permettant de masquer une partie du réacteur et d'améliorer la discrétion de l'appareil, ce qui pose des questions quant à l’intégration du turboréacteur Eurojet EJ200.
Le Wingman sera équipé de capteurs pour des missions de renseignement, surveillance et reconnaissance, ainsi que pour le ciblage. Le concept du Wingman dispose de deux baies d'armement internes dont on ne connaît pas la capacité ni l'armement qui y figurera. Le drone devrait également pouvoir faire preuve de modularité. En effet, des maquettes et des visuels indiquent que le drone pourrait transporter des armes externes, telles que des bombes guidées de précision de la série Paveway et des missiles air-sol Brimstone. Un potentiel qui offre au drone une capacité de charge utile supplémentaire dans le cadre de missions où le caractère furtif ne serait pas indispensable.
Le drone est aussi représenté dans une configuration avec une paire de dérives inclinées. Schoellhorn a justifié cette configuration en déclarant que la conception de ce drone est encore en cours et que le Wingman pourrait s'adapter aux demandes spécifiques des États, le PDG d’Airbus expliquant que la conception du Wingman bénéficie des recherches conduites dans les 20 dernières années par l’entreprise, tirant notamment bénéfice du démonstrateur furtif LOUT présenté publiquement en 2019.
Le PDG d’Airbus a exprimé sa volonté de proposer le Wingman prêt au service pour 2030. Le drone doit accompagner les chasseurs de nouvelle génération (NGF) du Système de Combat Aérien du Futur (SCAF), même si le NGF ne devrait entrer en service qu’au début des années 2040. Par cette proposition, Airbus cherche donc à répondre à la demande de la Luftwaffe pour un drone de combat pouvant accompagner les Eurofighters EK, un dérivé de l’Eurofighter dédié à la guerre électronique devant entrer en service en 2030. Le drone devra aussi être en mesure de collaborer avec les autres Eurofighters de la Luftwaffe ainsi qu'avec les F-35A commandés par l’Allemagne.
Schoellhorn espère que la Luftwaffe sera intéressée par un drone de cette classe et signera un contrat avec Airbus. Le Wingman n’est pas considéré comme un drone consommable, comme peut l’être un Bayraktar TB2. En effet, le coût unitaire du drone serait équivalent à un tiers de celui d'un avion de chasse moderne avec équipage. Le coût global du Wingman devrait être le même que celui envisagé par l'US Air Force pour son initiative similaire d'Avions de Combat Collaboratifs (CCA).
Si les pilotes d’Eurofighter maintiendront en permanence le contrôle des Wingman lors des missions, Airbus souhaite implémenter de l'IA dans ses drones afin de ne pas rajouter une charge mentale trop importante aux pilotes. Airbus a donc signé un accord de coopération avec Helsing, une entreprise spécialisée dans l'IA et les logiciels de défense, l'objectif étant de faciliter la tâche de contrôler les drones et d'exploiter les données produites par le Wingman. Le pilotage ne serait ainsi plus réalisé par un pilote, celui-ci n’ayant qu'à indiquer la mission qu'il souhaite voir réalisée par le Wingman : éclairer une zone avec son radar, délivrer une arme depuis une zone définie, intercepter un appareil ennemi…
Le concept du futur drone furtif Wingman, développé par Airbus, a été dévoilé lors du salon aérospatial ILA à Berlin. Le chancelier allemand a pu inspecter un modèle à taille réelle du drone qui équipera peut-être dès la fin de la décennie la Luftwaffe, l’armée de l’air allemande.
Le modèle à l'échelle réelle nous en apprend plus sur les caractéristiques de l’avion. Le Wingman mesure 11,88 mètres de large et 15,54 mètres de long et il dispose de deux baies d'armement internes. D’après le PDG d'Airbus, Michael Schoellhorn, le drone sera propulsé par le turboréacteur Eurojet EJ200, un turboréacteur déjà en service sur l'Eurofighter. Cependant, le modèle présenté au salon dispose d’une ouverture d'échappement en forme de diamant permettant de masquer une partie du réacteur et d'améliorer la discrétion de l'appareil, ce qui pose des questions quant à l’intégration du turboréacteur Eurojet EJ200.
Le Wingman sera équipé de capteurs pour des missions de renseignement, surveillance et reconnaissance, ainsi que pour le ciblage. Le concept du Wingman dispose de deux baies d'armement internes dont on ne connaît pas la capacité ni l'armement qui y figurera. Le drone devrait également pouvoir faire preuve de modularité. En effet, des maquettes et des visuels indiquent que le drone pourrait transporter des armes externes, telles que des bombes guidées de précision de la série Paveway et des missiles air-sol Brimstone. Un potentiel qui offre au drone une capacité de charge utile supplémentaire dans le cadre de missions où le caractère furtif ne serait pas indispensable.
Le drone est aussi représenté dans une configuration avec une paire de dérives inclinées. Schoellhorn a justifié cette configuration en déclarant que la conception de ce drone est encore en cours et que le Wingman pourrait s'adapter aux demandes spécifiques des États, le PDG d’Airbus expliquant que la conception du Wingman bénéficie des recherches conduites dans les 20 dernières années par l’entreprise, tirant notamment bénéfice du démonstrateur furtif LOUT présenté publiquement en 2019.
Le PDG d’Airbus a exprimé sa volonté de proposer le Wingman prêt au service pour 2030. Le drone doit accompagner les chasseurs de nouvelle génération (NGF) du Système de Combat Aérien du Futur (SCAF), même si le NGF ne devrait entrer en service qu’au début des années 2040. Par cette proposition, Airbus cherche donc à répondre à la demande de la Luftwaffe pour un drone de combat pouvant accompagner les Eurofighters EK, un dérivé de l’Eurofighter dédié à la guerre électronique devant entrer en service en 2030. Le drone devra aussi être en mesure de collaborer avec les autres Eurofighters de la Luftwaffe ainsi qu'avec les F-35A commandés par l’Allemagne.
Schoellhorn espère que la Luftwaffe sera intéressée par un drone de cette classe et signera un contrat avec Airbus. Le Wingman n’est pas considéré comme un drone consommable, comme peut l’être un Bayraktar TB2. En effet, le coût unitaire du drone serait équivalent à un tiers de celui d'un avion de chasse moderne avec équipage. Le coût global du Wingman devrait être le même que celui envisagé par l'US Air Force pour son initiative similaire d'Avions de Combat Collaboratifs (CCA).
Si les pilotes d’Eurofighter maintiendront en permanence le contrôle des Wingman lors des missions, Airbus souhaite implémenter de l'IA dans ses drones afin de ne pas rajouter une charge mentale trop importante aux pilotes. Airbus a donc signé un accord de coopération avec Helsing, une entreprise spécialisée dans l'IA et les logiciels de défense, l'objectif étant de faciliter la tâche de contrôler les drones et d'exploiter les données produites par le Wingman. Le pilotage ne serait ainsi plus réalisé par un pilote, celui-ci n’ayant qu'à indiquer la mission qu'il souhaite voir réalisée par le Wingman : éclairer une zone avec son radar, délivrer une arme depuis une zone définie, intercepter un appareil ennemi…
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