Air&Jobs : Interview métier- ingénieure projets chez Spring Technologies
Air&Jobs : Interview métier- ingénieure projets chez Spring Technologies

publié le 02 mai 2022 à 09:00

647 mots

Air&Jobs : Interview métier- ingénieure projets chez Spring Technologies

Ses doubles compétences en mécanique et en informatique ont permis à Marie Dieppedalle d’intégrer les rangs de Spring Technologies en tant qu’ingénieure projets.


Bio express

Age : 28 ans
Formation : BAC scientifique au Lycée Thiers de Marseille en 2007, Ingénieure en mécanique Sup Méca à Saint-Ouen en 2012
Entrée dans la société : septembre 2012.
Centres d’intérêt : Badminton, lecture, voyages.

Opportunité

C’est en allant consulter le site de Spring Technologies, société francilienne éditrice de logiciels pour l’industrie, sur les conseils de son tuteur, que cette native de Brest trouve la société idoine pour développer un projet en informatique. C’est en seconde partie de stage qu’elle “y travaille pour établir de nouvelles formations pour l’utilisation du logiciel Enovia V6 conçu par Dassault Systèmes et utilisé par Safran (ex-Snecma)”, explique-t-elle. Puis, elle profite de l’opportunité constituée par le départ d’une personne occupant le poste d’ingénieur projets pour être directement embauchée en CDI à l’issue du stage.

Travailler au sein d’une PME d’une centaine de personnes lui convient totalement ainsi qu’elle en détaille les points positifs. “Cela présente des avantages car c’est moins cloisonné que dans une grande entreprise. Nous pouvons, en effet, appréhender le projet de A à Z en participant aux spécifications, au développement en fonction du projet, aux tests, à la mise en production et au support des utilisateurs de niveaux 2 et 3. L’ambiance de travail est, aussi, agréable en ce sens qu’elle est à taille humaine. Nous n’avons, par ailleurs, que trois niveaux hiérarchiques. On me donne, de fait, plus de responsabilités pour des projets où je travaille en toute autonomie. Enfin, la diversité du poste constitue un autre avantage en ce sens que nous récupérons des projets qui varient. Cela nécessite à chaque fois de se former car cela introduit des choses nouvelles”.

Un poste complet

A son poste d’ingénieure projets qui requièrent rigueur, autonomie dans le poste et sens commercial, Marie Dieppedalle réalise, tout d’abord, le chiffrage de l’opération. Par exemple, développer une application pour gérer les données liées à la chaîne numérique. Dès lors que la commande a été obtenue, elle réalise les développements de l’application technique menés de concert avec ses collègues de l’équipe projets. Elle peut, à tout moment, s’appuyer également sur son chef, responsable du service projets.

Durant toute cette phase, des points réguliers sont réalisés avec le client afin de le tenir informé de l’état d’avancement du projet. Intervient ensuite la phase de tests pour déceler des anomalies éventuelles. L’application est ensuite livrée chez le client pour installation sur un serveur de tests. A l’issue de cette phase de tests, l’ingénieure projets ainsi que les personnes concourant au projet aident à nouveau le client pour installer l’application en production. Deux autres étapes suivent et complètent l’opération. La première consiste à assurer la formation des utilisateurs. La seconde concerne le support après-vente.
Entre le début des spécifications et l’installation en production, le processus peut durer de neuf mois à un an. Pour les projets les plus courts, cette durée est ramenée à une dizaine de jours.

Si le client est français, la conception se fait en français. Mais quand Spring Technologies produit la documentation ou les supports de formation, c’est nécessairement la langue anglaise qui est alors utilisée. D’autant que lorsque des ingénieurs projets effectuent des recherches sur des points techniques, c’est souvent l’anglais qui, là-encore, fait référence.

De la place pour les femmes

Plus de cinq ans après son arrivée chez Spring Technologies, Marie Dieppedalle envisage la suite de sa carrière dans cette société. Elle souhaiterait prendre plus de responsabilités. Elle pourrait, ainsi, “devenir plus chef de projet tout en continuant à conserver le côté technique”, explique-t-elle. Avant d’ajouter que “je ne voudrais pas faire que de la gestion de projets”. Et de conclure en indiquant que “cette échéance est à quelques années car je dois encore accumuler de l’expérience à mon poste actuel”. Marie Dieppedalle démontre à son poste que même si le métier d’ingénieur projets est encore fortement connoté masculin, cela ne doit pas constituer un frein pour les femmes.

 

 

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02/05/2022 09:00
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Air&Jobs : Interview métier- ingénieure projets chez Spring Technologies

Ses doubles compétences en mécanique et en informatique ont permis à Marie Dieppedalle d’intégrer les rangs de Spring Technologies en tant qu’ingénieure projets.

Air&Jobs : Interview métier- ingénieure projets chez Spring Technologies
Air&Jobs : Interview métier- ingénieure projets chez Spring Technologies

Bio express

Age : 28 ans
Formation : BAC scientifique au Lycée Thiers de Marseille en 2007, Ingénieure en mécanique Sup Méca à Saint-Ouen en 2012
Entrée dans la société : septembre 2012.
Centres d’intérêt : Badminton, lecture, voyages.

Opportunité

C’est en allant consulter le site de Spring Technologies, société francilienne éditrice de logiciels pour l’industrie, sur les conseils de son tuteur, que cette native de Brest trouve la société idoine pour développer un projet en informatique. C’est en seconde partie de stage qu’elle “y travaille pour établir de nouvelles formations pour l’utilisation du logiciel Enovia V6 conçu par Dassault Systèmes et utilisé par Safran (ex-Snecma)”, explique-t-elle. Puis, elle profite de l’opportunité constituée par le départ d’une personne occupant le poste d’ingénieur projets pour être directement embauchée en CDI à l’issue du stage.

Travailler au sein d’une PME d’une centaine de personnes lui convient totalement ainsi qu’elle en détaille les points positifs. “Cela présente des avantages car c’est moins cloisonné que dans une grande entreprise. Nous pouvons, en effet, appréhender le projet de A à Z en participant aux spécifications, au développement en fonction du projet, aux tests, à la mise en production et au support des utilisateurs de niveaux 2 et 3. L’ambiance de travail est, aussi, agréable en ce sens qu’elle est à taille humaine. Nous n’avons, par ailleurs, que trois niveaux hiérarchiques. On me donne, de fait, plus de responsabilités pour des projets où je travaille en toute autonomie. Enfin, la diversité du poste constitue un autre avantage en ce sens que nous récupérons des projets qui varient. Cela nécessite à chaque fois de se former car cela introduit des choses nouvelles”.

Un poste complet

A son poste d’ingénieure projets qui requièrent rigueur, autonomie dans le poste et sens commercial, Marie Dieppedalle réalise, tout d’abord, le chiffrage de l’opération. Par exemple, développer une application pour gérer les données liées à la chaîne numérique. Dès lors que la commande a été obtenue, elle réalise les développements de l’application technique menés de concert avec ses collègues de l’équipe projets. Elle peut, à tout moment, s’appuyer également sur son chef, responsable du service projets.

Durant toute cette phase, des points réguliers sont réalisés avec le client afin de le tenir informé de l’état d’avancement du projet. Intervient ensuite la phase de tests pour déceler des anomalies éventuelles. L’application est ensuite livrée chez le client pour installation sur un serveur de tests. A l’issue de cette phase de tests, l’ingénieure projets ainsi que les personnes concourant au projet aident à nouveau le client pour installer l’application en production. Deux autres étapes suivent et complètent l’opération. La première consiste à assurer la formation des utilisateurs. La seconde concerne le support après-vente.
Entre le début des spécifications et l’installation en production, le processus peut durer de neuf mois à un an. Pour les projets les plus courts, cette durée est ramenée à une dizaine de jours.

Si le client est français, la conception se fait en français. Mais quand Spring Technologies produit la documentation ou les supports de formation, c’est nécessairement la langue anglaise qui est alors utilisée. D’autant que lorsque des ingénieurs projets effectuent des recherches sur des points techniques, c’est souvent l’anglais qui, là-encore, fait référence.

De la place pour les femmes

Plus de cinq ans après son arrivée chez Spring Technologies, Marie Dieppedalle envisage la suite de sa carrière dans cette société. Elle souhaiterait prendre plus de responsabilités. Elle pourrait, ainsi, “devenir plus chef de projet tout en continuant à conserver le côté technique”, explique-t-elle. Avant d’ajouter que “je ne voudrais pas faire que de la gestion de projets”. Et de conclure en indiquant que “cette échéance est à quelques années car je dois encore accumuler de l’expérience à mon poste actuel”. Marie Dieppedalle démontre à son poste que même si le métier d’ingénieur projets est encore fortement connoté masculin, cela ne doit pas constituer un frein pour les femmes.

 

 



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