STARS’s UP : Un festival unique au monde
STARS’s UP : Un festival unique au monde

publié le 22 septembre 2024 à 09:00

1521 mots

STARS’s UP : Un festival unique au monde

La sixième édition du festival organisé par l’association Meudon Space Contractor se tiendra du 26 au 29 septembre. Rencontre avec deux de ses organisateurs bénévoles, François Desgardin et Jean-Philippe Regnault.


Qu’est-ce que le festival STAR’s UP ?

François Desgardin : STAR’s UP est un festival sur l'espace, la science et la science-fiction organisé sur les terrasses de l'Observatoire de Meudon et dans la nef du hangar Y. L’événement, au départ familial, propose de nombreuses animations gratuites pour petits et grands, dont des conférences données par des intervenants de renom. Celles-ci se déroulent sur une grande scène, devant laquelle se trouvent environ 300 places. C’est ainsi que nous avons eu des astronautes (Jean-François Clervoy, Claudie Haigneré et Franco Malerba, le premier astronaute italien) ou le célèbre astrophysicien Hubert Reeves. L’idée est de rassembler amateurs, chercheurs et entrepreneurs, pour partager leur passion, dans l’objectif de rendre le savoir scientifique accessible à tous.

Jean-Philippe Regnault : STAR’s UP est une manifestation plus qu'éclectique, au sens propre du terme, et je ne crois pas qu’il existe d’équivalent dans cet écosystème à travers le monde, surtout entièrement gratuit. Je voyage fréquemment aux États-Unis pour mon travail et, que ce soit à la NASA en Californie ou à l’observatoire Griffith de Los Angeles, mes interlocuteurs trouvent notre opération unique. Le site du hangar Y, entièrement restauré il y a deux ans, est magnifique. C’est un écrin idéal pour héberger un mélange rare d’amateurs, de professionnels, d’experts et d’étudiants, avec des interventions de très bon niveau, tant sur les journées professionnelles que sur les journées grand public. Avec parfois même des scoops : il y a quelques années, nos amis de Flying Wells et de Zephalto sont venus annoncer leur levée de fonds sur le festival.

 

Pourquoi l’événement déroule-t-il sur Meudon ?

François Desgardin : Outre le fait d’y habiter, il s’avère que Meudon est à la fois une ville chargée d’histoire et une ville où sont aujourd’hui rassemblés de nombreux acteurs de la recherche aéronautique, astronomique et spatiale. Historiquement, il y a l’Observatoire qui a été fondé en 1876 et où a été mise en service 20 ans plus tard la « Grande lunette » équatoriale de 16 m, la troisième plus grande au monde. Il y a quelque 400 chercheurs sur le campus, et notamment l’équipe qui a développé l’instrument SuperCam pour le rover martien Perseverance. En 1879, ce fut la construction du hangar Y, le premier hangar à dirigeables du monde, puis en 1884 le premier vol en circuit fermé au monde avec « La France ». En 1929, c’est les débuts de la Grande Soufflerie de l’Onera. Enfin, il y a des entreprises implantées à proximité, comme Dassault Systèmes, Safran ou Thales.

 

Comment est né le festival ?

François Desgardin : L’origine est assez simple : je souhaitais proposer à ma fille de participer à une rencontre qui lui permette de se dire que, si demain elle voulait devenir astronaute, ce serait possible. Assez rapidement, on a eu l’idée de monter un rendez-vous où pourraient aussi bien se rassembler des fans de SF que des créateurs de startups et des professionnels du spatial : STAR’s UP, c’est en fait la contraction de Star Wars et de startup. L’autre idée étant de profiter de ce patrimoine historique. J’en ai discuté avec Denis Larghero, adjoint à la culture de Meudon à l'époque, qui m’a répondu que si quelqu'un avait le courage de se lancer dans une aventure, la mairie sera là pour la soutenir. Un an après, je suis retourné le voir avec ce concept...

 

Comment a évolué la manifestation ?

François Desgardin : Force est de constater que ça a bien pris, on a pas mal de bénévoles qui sont venus aider et, dès la première année (en 2019), nous avons reçu 9 000 visiteurs, avec des partenaires qui ont de suite joué le jeu, comme l'Agence spatiale européenne qui a envoyé son numéro 2 pour nous parler de l'habitat lunaire. Ce qui fait que nous avons eu 40 intervenants durant deux jours sur une scène en extérieur, en pleine calicule. D’année en année, le format a évolué, en ajoutant un colloque à l’initiative d’Alumni Onera puis un hackathon organisé par Hussar Academy et Meudon Valley. Le colloque prend la forme de cinq tables rondes, qui durent une heure et demie chacune, et rassemble des spécialistes du domaine : on a donc commencé sur du B2C et on propose désormais aussi du B2B.

Jean-Philippe Regnault : L’ambiance festival a vraiment plu aux intervenants, qui ont l’habitude de participer à des rassemblements professionnels souvent formels. Ils nous ont dit : « C'est un peu surprenant : les mêmes spécialistes que l'on croise d’habitude en costume-cravate arrivent chez vous beaucoup plus décontractés, en parlant toujours de sujets quand même assez pointus… » Et puis ce mix B2B/B2C est vraiment original. Bien sûr, un enfant de CE2 ne va pas tout comprendre d’une présentation de spécialiste. Mais nous essayons avec STAR’s UP d'effacer la frontière qui existe entre journées professionnelles et journées grand public : il y a une porosité voulue et provoquée entre les deux. La meilleure preuve encore cette année : nos deux exposants Premium, le Cnes et Dassault Systèmes, seront là sur les quatre jours avec des activités qui raviront tous les publics. Et l’exemple de l’atelier proposé par des inspecteurs du Geipan sur l’observation des pnénomènes aériens non identifiés est aussi illustratif de cette connexion entre les différents publics : 750 jeunes de CM1-CM2 seront accueillis sur le stand et, dans la continuité, nous diffuserons un épisode de la série Ovni en partenariat avec Canal+.

 

Qui organise STAR’s UP ?

Jean-Philippe Regnault : Nous avons monté une association, Meudon Space Contractor, ainsi qu’un comité scientifique d'une dizaine de personnes qui se réunit tous les ans pour définir le programme du colloque. Parmi nos partenaires historiques, nous avons donc la ville de Meudon, mais aussi la Région Île-de-France, l’Observatoire de Paris-Meudon, le CNRS, l’Onera, le CNES et l’ESA. Se sont ajoutés depuis Aérophile, ArianeGroup, Dassault Systèmes, le musée de l’Air et de l’Espace du Bourget, Nexity, la Société Astronomique de France... Les participations des partenaires sont diverses et variées, allant de la mise à disposition gratuite des lieux à des aides financières, en passant par l’envoi d’intervenants. En tout, la manifestation mobilise une centaine de personnes pendant son déroulement mais, pour sa préparation, nous sommes une quinzaine, avec un noyau dur de 4-5 bénévoles – on y passe des nuits, c'est évident.

 

Comment va se dérouler l’édition 2024 ?

François Desgardin : Le festival va se dérouler sur quatre jours, du 26 au 29 septembre. Le colloque alumni se tiendra les deux premiers jours et sera consacré à la souveraineté et la sécurité de l'espace ; le week-end sera davantage grand public, avec toute une série d’animations ludiques (Star Wars, Star Trek, Spielberg, etc.), et il accueillera de nouveau le hackathon de Hussar Academy. Y participeront 250 étudiants, « coachés » par les représentants des entreprises et des institutions partenaires. Cette année, le CNES et Dassault Systèmes seront très présents, avec chacun un grand stand.

Jean-Philippe Regnault : C’est tout l'écosystème qui est couvert puisque, parmi les intervenants du colloque, nous aurons la Direction Générale des Entreprises, l’Armée de l’Air et de l’Espace, la DGA, le CNES, Eutelsat, des startups comme Latitude, Opus Aerospace ou Prometheus Earth Intelligence, mais aussi Bouygues Construction et plusieurs fonds d'investissement. Seront par ailleurs présentes l’Alliance New Space et l’association des étudiants du New Space, Astres (Alliance STRatégique des Étudiants du Spatial) : les leaders du New Space dans 20 ans seront donc également là. Durant le hackathon, les jeunes seront amenés à réfléchir sur des thématiques comme l’utilisation de la donnée spatiale sur le changement climatique. L’un de nos objectifs, c’est en effet de montrer les retours du spatial au service de la Terre, quand dans l’opinion publique on entend souvent que ça coûte cher et que ça ne sert à rien. Au contraire, nous montrons des cas d’usage qui touchent notre vie de tous les jours, comme la lutte contre les îlots de chaleur qui fera l’objet d’une table ronde.

 

Avec quelques moments forts, je crois ?

Jean-Philippe Regnault : Oui, pas mal de choses sont en préparation pour cette sixième édition de Star’s UP. Nous allons notamment célébrer les 140 ans de l’envol de « La France », le centenaire de la naissance de l’astronome et aérostier Audouin Dollfus (qui avait œuvré pour la rénovation du hangar Y) ou la réédition du livre L’homme-fusée de Bernard Chabbert (1982), en présence du peintre de l’air Lucio Perinotto. Et puis il y aura sur les journées professionnelles plusieurs tables rondes sur les cas d’usage du spatial : chaîne d’approvisionnement et sécurité des approvisionnements ; terre, mer et villes portuaires ; transition énergétique et environnementale ; les femmes dans le spatial. Cette dernière, baptisée "Étoiles et Égalités", sera animée par Christelle Astorg-Lepine, grande avocate des startups au CNES.

 

Quels sont vos projets à plus long terme ?

François Desgardin : Peut-être faudra-t-il songer à exporter le concept en Europe (nous le faisons déjà à Vernon, dans l’Eure), en Allemagne, en Italie ou au Royaume-Uni (Meudon est jumelée avec Farnborough). Nous savons que nous pourrons bénéficier du soutien de l’ESA, à condition de toucher plusieurs pays. Or cela va demander encore plus d’énergie et de bras… En attendant, nous allons suivre le projet d’ouverture au public de la grande soufflerie de l’Onera, qui reste aujourd’hui fermée au public car située sur un terrain classé Défense, mais qui devrait être réaménagée après le départ des équipes de l’Onera vers un autre site.

 

Réservation et programme détaillé sur https://starsupfestival.fr

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La sixième édition du festival organisé par l’association Meudon Space Contractor se tiendra du 26 au 29 septembre. Rencontre avec deux de ses organisateurs bénévoles, François Desgardin et Jean-Philippe Regnault.

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Qu’est-ce que le festival STAR’s UP ?

François Desgardin : STAR’s UP est un festival sur l'espace, la science et la science-fiction organisé sur les terrasses de l'Observatoire de Meudon et dans la nef du hangar Y. L’événement, au départ familial, propose de nombreuses animations gratuites pour petits et grands, dont des conférences données par des intervenants de renom. Celles-ci se déroulent sur une grande scène, devant laquelle se trouvent environ 300 places. C’est ainsi que nous avons eu des astronautes (Jean-François Clervoy, Claudie Haigneré et Franco Malerba, le premier astronaute italien) ou le célèbre astrophysicien Hubert Reeves. L’idée est de rassembler amateurs, chercheurs et entrepreneurs, pour partager leur passion, dans l’objectif de rendre le savoir scientifique accessible à tous.

Jean-Philippe Regnault : STAR’s UP est une manifestation plus qu'éclectique, au sens propre du terme, et je ne crois pas qu’il existe d’équivalent dans cet écosystème à travers le monde, surtout entièrement gratuit. Je voyage fréquemment aux États-Unis pour mon travail et, que ce soit à la NASA en Californie ou à l’observatoire Griffith de Los Angeles, mes interlocuteurs trouvent notre opération unique. Le site du hangar Y, entièrement restauré il y a deux ans, est magnifique. C’est un écrin idéal pour héberger un mélange rare d’amateurs, de professionnels, d’experts et d’étudiants, avec des interventions de très bon niveau, tant sur les journées professionnelles que sur les journées grand public. Avec parfois même des scoops : il y a quelques années, nos amis de Flying Wells et de Zephalto sont venus annoncer leur levée de fonds sur le festival.

 

Pourquoi l’événement déroule-t-il sur Meudon ?

François Desgardin : Outre le fait d’y habiter, il s’avère que Meudon est à la fois une ville chargée d’histoire et une ville où sont aujourd’hui rassemblés de nombreux acteurs de la recherche aéronautique, astronomique et spatiale. Historiquement, il y a l’Observatoire qui a été fondé en 1876 et où a été mise en service 20 ans plus tard la « Grande lunette » équatoriale de 16 m, la troisième plus grande au monde. Il y a quelque 400 chercheurs sur le campus, et notamment l’équipe qui a développé l’instrument SuperCam pour le rover martien Perseverance. En 1879, ce fut la construction du hangar Y, le premier hangar à dirigeables du monde, puis en 1884 le premier vol en circuit fermé au monde avec « La France ». En 1929, c’est les débuts de la Grande Soufflerie de l’Onera. Enfin, il y a des entreprises implantées à proximité, comme Dassault Systèmes, Safran ou Thales.

 

Comment est né le festival ?

François Desgardin : L’origine est assez simple : je souhaitais proposer à ma fille de participer à une rencontre qui lui permette de se dire que, si demain elle voulait devenir astronaute, ce serait possible. Assez rapidement, on a eu l’idée de monter un rendez-vous où pourraient aussi bien se rassembler des fans de SF que des créateurs de startups et des professionnels du spatial : STAR’s UP, c’est en fait la contraction de Star Wars et de startup. L’autre idée étant de profiter de ce patrimoine historique. J’en ai discuté avec Denis Larghero, adjoint à la culture de Meudon à l'époque, qui m’a répondu que si quelqu'un avait le courage de se lancer dans une aventure, la mairie sera là pour la soutenir. Un an après, je suis retourné le voir avec ce concept...

 

Comment a évolué la manifestation ?

François Desgardin : Force est de constater que ça a bien pris, on a pas mal de bénévoles qui sont venus aider et, dès la première année (en 2019), nous avons reçu 9 000 visiteurs, avec des partenaires qui ont de suite joué le jeu, comme l'Agence spatiale européenne qui a envoyé son numéro 2 pour nous parler de l'habitat lunaire. Ce qui fait que nous avons eu 40 intervenants durant deux jours sur une scène en extérieur, en pleine calicule. D’année en année, le format a évolué, en ajoutant un colloque à l’initiative d’Alumni Onera puis un hackathon organisé par Hussar Academy et Meudon Valley. Le colloque prend la forme de cinq tables rondes, qui durent une heure et demie chacune, et rassemble des spécialistes du domaine : on a donc commencé sur du B2C et on propose désormais aussi du B2B.

Jean-Philippe Regnault : L’ambiance festival a vraiment plu aux intervenants, qui ont l’habitude de participer à des rassemblements professionnels souvent formels. Ils nous ont dit : « C'est un peu surprenant : les mêmes spécialistes que l'on croise d’habitude en costume-cravate arrivent chez vous beaucoup plus décontractés, en parlant toujours de sujets quand même assez pointus… » Et puis ce mix B2B/B2C est vraiment original. Bien sûr, un enfant de CE2 ne va pas tout comprendre d’une présentation de spécialiste. Mais nous essayons avec STAR’s UP d'effacer la frontière qui existe entre journées professionnelles et journées grand public : il y a une porosité voulue et provoquée entre les deux. La meilleure preuve encore cette année : nos deux exposants Premium, le Cnes et Dassault Systèmes, seront là sur les quatre jours avec des activités qui raviront tous les publics. Et l’exemple de l’atelier proposé par des inspecteurs du Geipan sur l’observation des pnénomènes aériens non identifiés est aussi illustratif de cette connexion entre les différents publics : 750 jeunes de CM1-CM2 seront accueillis sur le stand et, dans la continuité, nous diffuserons un épisode de la série Ovni en partenariat avec Canal+.

 

Qui organise STAR’s UP ?

Jean-Philippe Regnault : Nous avons monté une association, Meudon Space Contractor, ainsi qu’un comité scientifique d'une dizaine de personnes qui se réunit tous les ans pour définir le programme du colloque. Parmi nos partenaires historiques, nous avons donc la ville de Meudon, mais aussi la Région Île-de-France, l’Observatoire de Paris-Meudon, le CNRS, l’Onera, le CNES et l’ESA. Se sont ajoutés depuis Aérophile, ArianeGroup, Dassault Systèmes, le musée de l’Air et de l’Espace du Bourget, Nexity, la Société Astronomique de France... Les participations des partenaires sont diverses et variées, allant de la mise à disposition gratuite des lieux à des aides financières, en passant par l’envoi d’intervenants. En tout, la manifestation mobilise une centaine de personnes pendant son déroulement mais, pour sa préparation, nous sommes une quinzaine, avec un noyau dur de 4-5 bénévoles – on y passe des nuits, c'est évident.

 

Comment va se dérouler l’édition 2024 ?

François Desgardin : Le festival va se dérouler sur quatre jours, du 26 au 29 septembre. Le colloque alumni se tiendra les deux premiers jours et sera consacré à la souveraineté et la sécurité de l'espace ; le week-end sera davantage grand public, avec toute une série d’animations ludiques (Star Wars, Star Trek, Spielberg, etc.), et il accueillera de nouveau le hackathon de Hussar Academy. Y participeront 250 étudiants, « coachés » par les représentants des entreprises et des institutions partenaires. Cette année, le CNES et Dassault Systèmes seront très présents, avec chacun un grand stand.

Jean-Philippe Regnault : C’est tout l'écosystème qui est couvert puisque, parmi les intervenants du colloque, nous aurons la Direction Générale des Entreprises, l’Armée de l’Air et de l’Espace, la DGA, le CNES, Eutelsat, des startups comme Latitude, Opus Aerospace ou Prometheus Earth Intelligence, mais aussi Bouygues Construction et plusieurs fonds d'investissement. Seront par ailleurs présentes l’Alliance New Space et l’association des étudiants du New Space, Astres (Alliance STRatégique des Étudiants du Spatial) : les leaders du New Space dans 20 ans seront donc également là. Durant le hackathon, les jeunes seront amenés à réfléchir sur des thématiques comme l’utilisation de la donnée spatiale sur le changement climatique. L’un de nos objectifs, c’est en effet de montrer les retours du spatial au service de la Terre, quand dans l’opinion publique on entend souvent que ça coûte cher et que ça ne sert à rien. Au contraire, nous montrons des cas d’usage qui touchent notre vie de tous les jours, comme la lutte contre les îlots de chaleur qui fera l’objet d’une table ronde.

 

Avec quelques moments forts, je crois ?

Jean-Philippe Regnault : Oui, pas mal de choses sont en préparation pour cette sixième édition de Star’s UP. Nous allons notamment célébrer les 140 ans de l’envol de « La France », le centenaire de la naissance de l’astronome et aérostier Audouin Dollfus (qui avait œuvré pour la rénovation du hangar Y) ou la réédition du livre L’homme-fusée de Bernard Chabbert (1982), en présence du peintre de l’air Lucio Perinotto. Et puis il y aura sur les journées professionnelles plusieurs tables rondes sur les cas d’usage du spatial : chaîne d’approvisionnement et sécurité des approvisionnements ; terre, mer et villes portuaires ; transition énergétique et environnementale ; les femmes dans le spatial. Cette dernière, baptisée "Étoiles et Égalités", sera animée par Christelle Astorg-Lepine, grande avocate des startups au CNES.

 

Quels sont vos projets à plus long terme ?

François Desgardin : Peut-être faudra-t-il songer à exporter le concept en Europe (nous le faisons déjà à Vernon, dans l’Eure), en Allemagne, en Italie ou au Royaume-Uni (Meudon est jumelée avec Farnborough). Nous savons que nous pourrons bénéficier du soutien de l’ESA, à condition de toucher plusieurs pays. Or cela va demander encore plus d’énergie et de bras… En attendant, nous allons suivre le projet d’ouverture au public de la grande soufflerie de l’Onera, qui reste aujourd’hui fermée au public car située sur un terrain classé Défense, mais qui devrait être réaménagée après le départ des équipes de l’Onera vers un autre site.

 

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