Ce mercredi, MBDA nous a présenté son remote carrier destiné à s’intégrer dans le SCAF mais aussi des ambitions à long terme de cette nouvelle arme aérienne.
Destiné à venir s’intégrer dans le système SCAF pour le futur NGF regroupant la France, l’Allemagne, l’Espagne et peut-être bientôt la Belgique, le remote-carrier de MBDA veut être un atout majeur pour les forces aériennes qui viendra collaborer avec l’ensemble des plateformes disponibles tels que des satellites, des chasseurs de combats, des drones, les poste de commandement au sol, des frégates…
Le remote carrier viendra s'implanter dans le développement du cloud de combat collaboratif qui à pour but de partager toutes les informations recueillies en théâtre d’opération entre l’ensemble des plateformes énumérées. Ce dernier pourra aussi être déployé depuis une frégate, depuis un chasseur ou encore depuis un A400M en mission en tant que support sous supervision humaine. Il aura une longueur d’environ 4 mètres et pèsera dans les 400 kg, pourra atteindre des vitesses subsoniques et il pourra être déployé seul ou bien en “pack” de 2 jusqu’à 4 remote carrier simultanément. Le remote carrier pourra également intervenir à haute ou basse altitude et sera muni d’un ensemble de capteurs.
Bien que MBDA collabore étroitement avec le programme SCAF, la porte reste cependant ouverte à ses homologues britanniques et italiens qui conçoivent eux aussi en parallèle leur futur NGF au sein du programme Tempest et qui pourraient manifester un intérêt pour cette future technologie de combat aérien.
Le remote carrier à pour objectif d’ici 2040 de devenir une toute nouvelle arme de la guerre moderne en pouvant répondre à plusieurs besoins opérationnels :
Les avantages du remote-carrier sont nombreux, tout d’abord venir soulager un pilote qui sera soumis à la pression de la mission mais aussi de la fatigue accumulée. Le remote carrier pourra également être employé de façon furtive pour des besoins opérationnels ou alors être volontairement visible afin de provoquer une panique sur les radars adverses dans le but de semer le doute et ainsi déclencher les défenses anti-aériennes adverses pour pouvoir les saturer.
Selon Jean Judde de Larivière, directeur du programme SCAF chez MBDA : “Nous ne sommes pas en train de construire le remote carrier pour faire du Airshow, nous sommes en train de le construire pour du combat”.
Son coût n’a pas été communiqué, mais le missilier a indiqué qu’il pourrait être cher dans la logique où c’est une arme novatrice qui viendra perturber les schémas classiques de la guerre aérienne afin de proposer une toute nouvelle façon de faire la guerre aérienne.
Ce mercredi, MBDA nous a présenté son remote carrier destiné à s’intégrer dans le SCAF mais aussi des ambitions à long terme de cette nouvelle arme aérienne.
Destiné à venir s’intégrer dans le système SCAF pour le futur NGF regroupant la France, l’Allemagne, l’Espagne et peut-être bientôt la Belgique, le remote-carrier de MBDA veut être un atout majeur pour les forces aériennes qui viendra collaborer avec l’ensemble des plateformes disponibles tels que des satellites, des chasseurs de combats, des drones, les poste de commandement au sol, des frégates…
Le remote carrier viendra s'implanter dans le développement du cloud de combat collaboratif qui à pour but de partager toutes les informations recueillies en théâtre d’opération entre l’ensemble des plateformes énumérées. Ce dernier pourra aussi être déployé depuis une frégate, depuis un chasseur ou encore depuis un A400M en mission en tant que support sous supervision humaine. Il aura une longueur d’environ 4 mètres et pèsera dans les 400 kg, pourra atteindre des vitesses subsoniques et il pourra être déployé seul ou bien en “pack” de 2 jusqu’à 4 remote carrier simultanément. Le remote carrier pourra également intervenir à haute ou basse altitude et sera muni d’un ensemble de capteurs.
Bien que MBDA collabore étroitement avec le programme SCAF, la porte reste cependant ouverte à ses homologues britanniques et italiens qui conçoivent eux aussi en parallèle leur futur NGF au sein du programme Tempest et qui pourraient manifester un intérêt pour cette future technologie de combat aérien.
Comment marche ses armes ? Elles sont perdues, ou reviennent se poser ?
Le remote carrier à pour objectif d’ici 2040 de devenir une toute nouvelle arme de la guerre moderne en pouvant répondre à plusieurs besoins opérationnels :
Les avantages du remote-carrier sont nombreux, tout d’abord venir soulager un pilote qui sera soumis à la pression de la mission mais aussi de la fatigue accumulée. Le remote carrier pourra également être employé de façon furtive pour des besoins opérationnels ou alors être volontairement visible afin de provoquer une panique sur les radars adverses dans le but de semer le doute et ainsi déclencher les défenses anti-aériennes adverses pour pouvoir les saturer.
Selon Jean Judde de Larivière, directeur du programme SCAF chez MBDA : “Nous ne sommes pas en train de construire le remote carrier pour faire du Airshow, nous sommes en train de le construire pour du combat”.
Son coût n’a pas été communiqué, mais le missilier a indiqué qu’il pourrait être cher dans la logique où c’est une arme novatrice qui viendra perturber les schémas classiques de la guerre aérienne afin de proposer une toute nouvelle façon de faire la guerre aérienne.
Comment marche ses armes ? Elles sont perdues, ou reviennent se poser ?
Comment marche ses armes ? Elles sont perdues, ou reviennent se poser ?