l'U.S. Navy et Lockheed Martin travailleront désormais ensemble pour intégrer une capacité de frappe hypersonique sur des navires de surface.
Un contrat initial de 1,1 milliard de dollars a été accordé à Lockheed Martin pour le développement d'une capacité de frappe hypersonique en mer
L’U.S. Navy vient d’attribuer à Lockheed Martin un contrat initial de 1,1 milliard de dollars dans le but de développer les capacités de frappe hypersonique en mer de l’armée américaine. La valeur du contrat s'élève à plus de 2 milliards de dollars, « si toutes les options sont exercées ». Le contrat vise à intégrer le système d’arme développé dans le cadre du programme Conventional Prompt Strike (CPS) sur les destroyers lance-missiles (DDG) furtifs de classe Zumwalt. Cette capacité devrait à terme permettre aussi d’équiper des plateformes sous-marines.
Le CPS est un système d'arme hypersonique, il atteint donc des vitesses supérieures à Mach 5. Sa configuration de type boost-glide permet la propulsion du missile par une fusée, augmentant considérablement la vitesse, la portée et la capacité de survie du missile. La charge utile se sépare ensuite de la fusée et plane sans moteur à la vitesse hypersonique jusqu’à sa cible.
Lockheed Martin est déjà le principal intégrateur de systèmes pour le système d’arme hypersonique sol-sol à longue portée ou Long-Range Hypersonic Weapon (LRHW) de l’armée américaine. Dans le cadre du programme CPS qui dérive du LRHW, l'entreprise tiendra le rôle de maître d'œuvre du programme et devra fournir selon son contrat avec l'U.S. Navy :
L’entreprise travaillera aux côtés de plusieurs partenaires de l’industrie américaine parmi lesquels Northrop Grumman et General Dynamics, mais aussi de partenaires gouvernementaux et universitaires.
L’objectif de ce programme est de fournir à l’U.S. Navy une capacité de frappe hypersonique en mer d'ici le milieu des années 2020. La combinaison de la furtivité et de la mobilité des DDG de classe Zumwalt et la vitesse des systèmes d’arme CPS est la combinaison recherchée par l’U.S. Navy afin d’assurer l’efficacité de l’emploi de son arme hypersonique depuis la mer. Ils devraient ainsi permettre de passer au travers de la stratégie « déni d'accès et interdiction de zone » (A2/AD) en cas de conflit dans le futur. Cette stratégie consiste à établir une zone dans laquelle sont créées des bulles antiaériennes et antinavires afin d’empêcher toute manœuvre ennemie.
l'U.S. Navy et Lockheed Martin travailleront désormais ensemble pour intégrer une capacité de frappe hypersonique sur des navires de surface.
Un contrat initial de 1,1 milliard de dollars a été accordé à Lockheed Martin pour le développement d'une capacité de frappe hypersonique en mer
L’U.S. Navy vient d’attribuer à Lockheed Martin un contrat initial de 1,1 milliard de dollars dans le but de développer les capacités de frappe hypersonique en mer de l’armée américaine. La valeur du contrat s'élève à plus de 2 milliards de dollars, « si toutes les options sont exercées ». Le contrat vise à intégrer le système d’arme développé dans le cadre du programme Conventional Prompt Strike (CPS) sur les destroyers lance-missiles (DDG) furtifs de classe Zumwalt. Cette capacité devrait à terme permettre aussi d’équiper des plateformes sous-marines.
Le CPS est un système d'arme hypersonique, il atteint donc des vitesses supérieures à Mach 5. Sa configuration de type boost-glide permet la propulsion du missile par une fusée, augmentant considérablement la vitesse, la portée et la capacité de survie du missile. La charge utile se sépare ensuite de la fusée et plane sans moteur à la vitesse hypersonique jusqu’à sa cible.
Lockheed Martin est déjà le principal intégrateur de systèmes pour le système d’arme hypersonique sol-sol à longue portée ou Long-Range Hypersonic Weapon (LRHW) de l’armée américaine. Dans le cadre du programme CPS qui dérive du LRHW, l'entreprise tiendra le rôle de maître d'œuvre du programme et devra fournir selon son contrat avec l'U.S. Navy :
L’entreprise travaillera aux côtés de plusieurs partenaires de l’industrie américaine parmi lesquels Northrop Grumman et General Dynamics, mais aussi de partenaires gouvernementaux et universitaires.
L’objectif de ce programme est de fournir à l’U.S. Navy une capacité de frappe hypersonique en mer d'ici le milieu des années 2020. La combinaison de la furtivité et de la mobilité des DDG de classe Zumwalt et la vitesse des systèmes d’arme CPS est la combinaison recherchée par l’U.S. Navy afin d’assurer l’efficacité de l’emploi de son arme hypersonique depuis la mer. Ils devraient ainsi permettre de passer au travers de la stratégie « déni d'accès et interdiction de zone » (A2/AD) en cas de conflit dans le futur. Cette stratégie consiste à établir une zone dans laquelle sont créées des bulles antiaériennes et antinavires afin d’empêcher toute manœuvre ennemie.
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