Traditionnellement, de nombreux appareils de l’Armée de l’Air et de l’Espace protégeaient Paris durant les festivités du 14 juillet. Si beaucoup pensent aux avions de combat ou AWACS, il ne faut pas oublier le drone Reaper. L’AAE a d’ailleurs publié une brève vidéo du flux vidéo envoyé par le Reaper pendant le défilé militaire.
Comme chaque défilé du 14 juillet, une bulle de protection de grande envergure est mise en place en dehors de Paris, avec par exemple des avions de combat d'alerte ou en patrouille ou encore un avion de guet aérien avancé et de commandement (AEW&C) E-3F Sentry, le fameux AWACS. Cette bulle comprenait également un drone MQ-9A Reaper ; grâce a ses capteurs électro-optiques/infrarouges et surtout, son endurance (supérieure à 24 heures), il a pu fournir aux Forces armées mais aussi autorités civiles un flux vidéo des différentes zones stratégiques, de haute valeur ou plus simplement, zone à surveiller durant les célébration du 14 juillet à Paris.
Un bref aperçu de cette patrouille a été publié par l'Armée de l'Air et de l'Espace (vidéo ci-dessous). L'Arc de Triomphe et la place de l'Étoile sont facilement reconnaissables. Vers 0:10, une partie du bloc "Forces aériennes stratégiques" est même visible, avec le survol d'un ravitailleur A330 MRTT/Phénix de la 31ème escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques (31e EARTS, BA 125 Istres-Le Tubé), suivi par deux avions de combat Rafale B de la 4ème escadre de chasse (4e EC, BA 113 Saint-Dizier-Robinson). La dernière seconde permet aussi d'entrevoir l'opérateur zoomer sur l'Arc de Triomphe.
Certains pourraient penser à une mauvaise qualité concernant la caméra "jour". Toutefois, le reflet continu en haut à droite de la vidéo sur X ainsi que les quelques informations/notes visibles sur la vidéo démontrent clairement qu'il ne s'agit pas de la vidéo originale mais plutôt le résultat d'une caméra ayant elle-même filmé un écran montrant ce que le Reaper était en train de filmer ! La fin de la vidéo ci-dessous montre d'ailleurs des images de meilleures qualité (jour et infrarouge) en provenance d'un Reaper, utilisé dans le cadre de l'opération Barkhane.
L'Armée de l'Air et de l'Espace dispose actuellement de douze MQ-9A Block 5 Reaper. Ces appareils ont été acquis en deux étapes ; une première en 2013, avec six MQ-9A Block 1 et ensuite, six MQ-9A Block 5 en 2021. Entretemps, une modernisation des six premiers MQ-9A Block 1 a été lancée pour les faire passer au standard Block 5. Ce standard permet une montée en puissance des Reaper ;
Au niveau système d'arme, le Block 5 ajoute aussi une capacité d'emport de bombes GBU-12 à guidage laser, GBU-49 à guidage GPS et laser ou encore le missile Hellfire. Cette version est assez récente car la toute première mission d'un Reaper Block 5 de l'US Air Force a été effectuée (avec succès, d'après l'USAF) le 23 juin 2017, dans le cadre de l'opération Inherent Resolve (lutte contre Daesh en Syrie et en Irak).
Par ailleurs, en plus des équipements offensifs et des capteurs électro-optique et infrarouge, le MQ-9A peut aussi emporter un radar SAR-GMTI. À noter que ce drone n'a pas été développé par General Atomics Aeronautical Systems pour voler rapidement (335 km/h en vitesse de croisière) mais bel bien pour détenir une grande endurance : si besoin (et en fonction des configurations), un Reaper peut rester en vol pendant 32 heures ! C'est ainsi l'assurance de fournir un appui aérien de reconnaissance constant pour des troupes déployées et si besoin, un appui aérien de reconnaissance armée, capable de détruire des cibles avec précision.
Enfin, la flotte de Reaper français est opérée par l'escadron de drones 1/33 Belfort (ED 1/33), stationné sur la base aérienne 709 de Cognac Châteaubernard (Charente, France).
Traditionnellement, de nombreux appareils de l’Armée de l’Air et de l’Espace protégeaient Paris durant les festivités du 14 juillet. Si beaucoup pensent aux avions de combat ou AWACS, il ne faut pas oublier le drone Reaper. L’AAE a d’ailleurs publié une brève vidéo du flux vidéo envoyé par le Reaper pendant le défilé militaire.
Comme chaque défilé du 14 juillet, une bulle de protection de grande envergure est mise en place en dehors de Paris, avec par exemple des avions de combat d'alerte ou en patrouille ou encore un avion de guet aérien avancé et de commandement (AEW&C) E-3F Sentry, le fameux AWACS. Cette bulle comprenait également un drone MQ-9A Reaper ; grâce a ses capteurs électro-optiques/infrarouges et surtout, son endurance (supérieure à 24 heures), il a pu fournir aux Forces armées mais aussi autorités civiles un flux vidéo des différentes zones stratégiques, de haute valeur ou plus simplement, zone à surveiller durant les célébration du 14 juillet à Paris.
Un bref aperçu de cette patrouille a été publié par l'Armée de l'Air et de l'Espace (vidéo ci-dessous). L'Arc de Triomphe et la place de l'Étoile sont facilement reconnaissables. Vers 0:10, une partie du bloc "Forces aériennes stratégiques" est même visible, avec le survol d'un ravitailleur A330 MRTT/Phénix de la 31ème escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques (31e EARTS, BA 125 Istres-Le Tubé), suivi par deux avions de combat Rafale B de la 4ème escadre de chasse (4e EC, BA 113 Saint-Dizier-Robinson). La dernière seconde permet aussi d'entrevoir l'opérateur zoomer sur l'Arc de Triomphe.
Certains pourraient penser à une mauvaise qualité concernant la caméra "jour". Toutefois, le reflet continu en haut à droite de la vidéo sur X ainsi que les quelques informations/notes visibles sur la vidéo démontrent clairement qu'il ne s'agit pas de la vidéo originale mais plutôt le résultat d'une caméra ayant elle-même filmé un écran montrant ce que le Reaper était en train de filmer ! La fin de la vidéo ci-dessous montre d'ailleurs des images de meilleures qualité (jour et infrarouge) en provenance d'un Reaper, utilisé dans le cadre de l'opération Barkhane.
L'Armée de l'Air et de l'Espace dispose actuellement de douze MQ-9A Block 5 Reaper. Ces appareils ont été acquis en deux étapes ; une première en 2013, avec six MQ-9A Block 1 et ensuite, six MQ-9A Block 5 en 2021. Entretemps, une modernisation des six premiers MQ-9A Block 1 a été lancée pour les faire passer au standard Block 5. Ce standard permet une montée en puissance des Reaper ;
Au niveau système d'arme, le Block 5 ajoute aussi une capacité d'emport de bombes GBU-12 à guidage laser, GBU-49 à guidage GPS et laser ou encore le missile Hellfire. Cette version est assez récente car la toute première mission d'un Reaper Block 5 de l'US Air Force a été effectuée (avec succès, d'après l'USAF) le 23 juin 2017, dans le cadre de l'opération Inherent Resolve (lutte contre Daesh en Syrie et en Irak).
Par ailleurs, en plus des équipements offensifs et des capteurs électro-optique et infrarouge, le MQ-9A peut aussi emporter un radar SAR-GMTI. À noter que ce drone n'a pas été développé par General Atomics Aeronautical Systems pour voler rapidement (335 km/h en vitesse de croisière) mais bel bien pour détenir une grande endurance : si besoin (et en fonction des configurations), un Reaper peut rester en vol pendant 32 heures ! C'est ainsi l'assurance de fournir un appui aérien de reconnaissance constant pour des troupes déployées et si besoin, un appui aérien de reconnaissance armée, capable de détruire des cibles avec précision.
Enfin, la flotte de Reaper français est opérée par l'escadron de drones 1/33 Belfort (ED 1/33), stationné sur la base aérienne 709 de Cognac Châteaubernard (Charente, France).
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