Le Kosovo à récemment confirmé la bonne réception d’une nombre indéterminé de drones turcs Bayraktar TB2 et la fin de formation de plusieurs opérateurs au sein de ses forces armées.
Acheté au mois d’avril par la Roumanie, le TB2 signe un nouveau succès dans la région auprès du Kosovo. Albin Kurti, le premier ministre kosovar, a annoncé sur les réseaux sociaux l’acquisition d’un nombre indéterminé d’exemplaires du drone turc, lequel signe donc un nouveau succès à l’export depuis ses performances remarquées dans les conflits du Haut-Karabakh et d’Ukraine.
« Nous avons ajouté les drones Bayraktar TB2 [à la flotte aérienne kosovare], que nous avons achetés à la Turquie en tant qu'État, à l'inventaire de notre armée ! Au cours de nos deux années d'administration, nous avons augmenté le nombre de soldats de plus de 80 % et le budget militaire de plus de 100 % » a déclaré le premier ministre. Pour rappel, le Kosovo est reconnu par un certain nombre d’Etat à travers le monde, dont la France et la Turquie ou encore les Etats-Unis, mais son indépendance ne fait pas l’unanimité. Au sein de l’Union Européenne, par exemple, l’Espagne, Chypre, la Grèce, la Slovaquie et la Roumanie ne reconnaissent pas l’Etat du Kosovo.
Au-delà de la réception des drones de l’industriel turcs Baykar, le premier ministre Albin Kurti a annoncé la fin de la formation pour l'utilisation du TB2 de plusieurs officiers la Kosovo Security Force (KSF), force chargée de la défense et sécurité du territoire kosovar.
Le ministre de la Défense du Kosovo, Armend Mehaj, s’est lui aussi fendu d’une déclaration concernant la réception des nouveaux systèmes aériens de combat sans pilote.
« Depuis le jour où j'ai pris le mandat de ministre dans le gouvernement Kurti, ma priorité absolue a été d'acheter des armes et d'équiper le FSK d'armes modernes de pointe, qui ont toujours répondu aux normes de l’OTAN ». Une adresse à peine voilée aux pays de l’Alliance Atlantique alors que la Turquie est une nouvelle fois intervenue en défaveur de l’adhésion de la Suède à l’OTAN lors du sommet de Vilnius et que la question de l’entrée de l’Ukraine est toujours un sujet sensible au vu du conflit sur son sol avec la Russie.
Le ministre conclu sa déclaration au sujet du Bayraktar TB2 en indiquant que « La République du Kosovo devrait être le 33e pays membre de l’OTAN », réaffirmant la volonté du Kosovo d’intégrer l’Alliance et donc de s’armer avec le matériel militaire répondant à ses standards dans les années à venir.
Le Bayraktar s’affiche comme une plateforme aéronautique polyvalente à bas coût (5 millions de dollars). Il est en capacité de réaliser des missions d’acquisitions de cibles, de surveillance reconnaissance et renseignement (ISR) ainsi que de la destruction de cibles grâce à des munitions intelligentes qu’il peut emporter sous ses ailes. Ses caractéristiques sont les suivantes :
Armes diplomatique et de rayonnement pour la République de Turquie et son président Recep Tayyip Erdogan, la TB2 et plus largement l’industrie des drones et de l’armement turc continue sa progression dans le paysage militaro-industriel international et ce, une semaine après la signature d'un protocole d'accord entre Kiev et Ankara impliquant la production et le développement conjoint d'un nouveau drone (lisez notre article sur le sujet).
Le Kosovo à récemment confirmé la bonne réception d’une nombre indéterminé de drones turcs Bayraktar TB2 et la fin de formation de plusieurs opérateurs au sein de ses forces armées.
Acheté au mois d’avril par la Roumanie, le TB2 signe un nouveau succès dans la région auprès du Kosovo. Albin Kurti, le premier ministre kosovar, a annoncé sur les réseaux sociaux l’acquisition d’un nombre indéterminé d’exemplaires du drone turc, lequel signe donc un nouveau succès à l’export depuis ses performances remarquées dans les conflits du Haut-Karabakh et d’Ukraine.
« Nous avons ajouté les drones Bayraktar TB2 [à la flotte aérienne kosovare], que nous avons achetés à la Turquie en tant qu'État, à l'inventaire de notre armée ! Au cours de nos deux années d'administration, nous avons augmenté le nombre de soldats de plus de 80 % et le budget militaire de plus de 100 % » a déclaré le premier ministre. Pour rappel, le Kosovo est reconnu par un certain nombre d’Etat à travers le monde, dont la France et la Turquie ou encore les Etats-Unis, mais son indépendance ne fait pas l’unanimité. Au sein de l’Union Européenne, par exemple, l’Espagne, Chypre, la Grèce, la Slovaquie et la Roumanie ne reconnaissent pas l’Etat du Kosovo.
Au-delà de la réception des drones de l’industriel turcs Baykar, le premier ministre Albin Kurti a annoncé la fin de la formation pour l'utilisation du TB2 de plusieurs officiers la Kosovo Security Force (KSF), force chargée de la défense et sécurité du territoire kosovar.
Le ministre de la Défense du Kosovo, Armend Mehaj, s’est lui aussi fendu d’une déclaration concernant la réception des nouveaux systèmes aériens de combat sans pilote.
« Depuis le jour où j'ai pris le mandat de ministre dans le gouvernement Kurti, ma priorité absolue a été d'acheter des armes et d'équiper le FSK d'armes modernes de pointe, qui ont toujours répondu aux normes de l’OTAN ». Une adresse à peine voilée aux pays de l’Alliance Atlantique alors que la Turquie est une nouvelle fois intervenue en défaveur de l’adhésion de la Suède à l’OTAN lors du sommet de Vilnius et que la question de l’entrée de l’Ukraine est toujours un sujet sensible au vu du conflit sur son sol avec la Russie.
Le ministre conclu sa déclaration au sujet du Bayraktar TB2 en indiquant que « La République du Kosovo devrait être le 33e pays membre de l’OTAN », réaffirmant la volonté du Kosovo d’intégrer l’Alliance et donc de s’armer avec le matériel militaire répondant à ses standards dans les années à venir.
Le Bayraktar s’affiche comme une plateforme aéronautique polyvalente à bas coût (5 millions de dollars). Il est en capacité de réaliser des missions d’acquisitions de cibles, de surveillance reconnaissance et renseignement (ISR) ainsi que de la destruction de cibles grâce à des munitions intelligentes qu’il peut emporter sous ses ailes. Ses caractéristiques sont les suivantes :
Armes diplomatique et de rayonnement pour la République de Turquie et son président Recep Tayyip Erdogan, la TB2 et plus largement l’industrie des drones et de l’armement turc continue sa progression dans le paysage militaro-industriel international et ce, une semaine après la signature d'un protocole d'accord entre Kiev et Ankara impliquant la production et le développement conjoint d'un nouveau drone (lisez notre article sur le sujet).
Commentaires