Le 21 septembre dernier, le vice-président chinois, Han Zheng, a prononcé un discours à l'Assemblée générale des Nations unies, réaffirmant la position de la Chine selon laquelle Taïwan fait partie intégrante de la République populaire de Chine [RPC]. Il a déclaré que personne ne devrait sous-estimer la détermination et la volonté du peuple chinois de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale, ajoutant que Pékin continuerait à œuvrer en faveur d'une réunification pacifique.
Pendant ce temps, la RPC intensifie sa pression militaire sur Taïwan. Le ministère taïwanais de la Défense a ainsi annoncé avoir détecté 103 avions de l'Armée populaire de libération [APL] dans sa zone de défense aérienne en moins de vingt-quatre heures, un record. De plus, neuf navires chinois ont été repérés près de l'île.
Les jours suivants, l'APL a maintenu une activité soutenue autour de Taïwan, envoyant à plusieurs reprises de nombreux avions de combat, dont des Su-30, J-10 et J-16, ainsi que des drones WZ-7.
Mais ces opérations aériennes et navales ne sont que la partie visible de l'activité militaire chinoise. Le ministre taïwanais de la Défense, Chiu Kuo-cheng, a déclaré que l'APL avait également mené des exercices amphibies, une situation qualifiée d'anormale.
La veille, l'état-major taïwanais avait déclaré surveiller des activités chinoises près de la baie de Dacheng, dans la province du Fujian, en face de Taïwan. Selon toute vraisemblance, l'APL y aurait mené un exercice de débarquement avec le concours de navires civils, déployant des unités dotées de systèmes d'artillerie de longue portée.
Ces activités militaires chinoises augmentent le risque d'une "erreur de calcul". La Chine cherche à normaliser ces activités tout en mettant Taïwan dans une position délicate. Cela pourrait conduire à une escalade, notamment si des navires ou des avions chinois s'approchent de trop près et que Taïwan riposte, prévient une source sécuritaire.
Cependant, les États-Unis ont estimé qu'une éventuelle invasion de Taïwan par la Chine serait vouée à l'échec. La mise en place d'un blocus serait risquée pour Pékin et compliquerait les relations internationales. De plus, une opération amphibie serait complexe pour l'APL en raison de la géographie de l'île.
Cette escalade des tensions survient dans un contexte où la Chine cherche à renforcer sa présence militaire en mer de Chine méridionale et où les États-Unis cherchent à contenir l'expansion chinoise. Les États-Unis ont signé un accord avec le Japon et la Corée du Sud pour décourager l'agression chinoise, provoquant la colère de Pékin.
La situation autour de Taïwan illustre la complexité des enjeux géopolitiques en Asie, où la rivalité entre grandes puissances suscite des inquiétudes croissantes. La région est le théâtre de manœuvres militaires de plus en plus audacieuses, mettant en danger la stabilité régionale et internationale. Le monde surveille de près l'évolution de cette situation préoccupante.
Le 21 septembre dernier, le vice-président chinois, Han Zheng, a prononcé un discours à l'Assemblée générale des Nations unies, réaffirmant la position de la Chine selon laquelle Taïwan fait partie intégrante de la République populaire de Chine [RPC]. Il a déclaré que personne ne devrait sous-estimer la détermination et la volonté du peuple chinois de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale, ajoutant que Pékin continuerait à œuvrer en faveur d'une réunification pacifique.
Pendant ce temps, la RPC intensifie sa pression militaire sur Taïwan. Le ministère taïwanais de la Défense a ainsi annoncé avoir détecté 103 avions de l'Armée populaire de libération [APL] dans sa zone de défense aérienne en moins de vingt-quatre heures, un record. De plus, neuf navires chinois ont été repérés près de l'île.
Les jours suivants, l'APL a maintenu une activité soutenue autour de Taïwan, envoyant à plusieurs reprises de nombreux avions de combat, dont des Su-30, J-10 et J-16, ainsi que des drones WZ-7.
Mais ces opérations aériennes et navales ne sont que la partie visible de l'activité militaire chinoise. Le ministre taïwanais de la Défense, Chiu Kuo-cheng, a déclaré que l'APL avait également mené des exercices amphibies, une situation qualifiée d'anormale.
La veille, l'état-major taïwanais avait déclaré surveiller des activités chinoises près de la baie de Dacheng, dans la province du Fujian, en face de Taïwan. Selon toute vraisemblance, l'APL y aurait mené un exercice de débarquement avec le concours de navires civils, déployant des unités dotées de systèmes d'artillerie de longue portée.
Ces activités militaires chinoises augmentent le risque d'une "erreur de calcul". La Chine cherche à normaliser ces activités tout en mettant Taïwan dans une position délicate. Cela pourrait conduire à une escalade, notamment si des navires ou des avions chinois s'approchent de trop près et que Taïwan riposte, prévient une source sécuritaire.
Cependant, les États-Unis ont estimé qu'une éventuelle invasion de Taïwan par la Chine serait vouée à l'échec. La mise en place d'un blocus serait risquée pour Pékin et compliquerait les relations internationales. De plus, une opération amphibie serait complexe pour l'APL en raison de la géographie de l'île.
Cette escalade des tensions survient dans un contexte où la Chine cherche à renforcer sa présence militaire en mer de Chine méridionale et où les États-Unis cherchent à contenir l'expansion chinoise. Les États-Unis ont signé un accord avec le Japon et la Corée du Sud pour décourager l'agression chinoise, provoquant la colère de Pékin.
La situation autour de Taïwan illustre la complexité des enjeux géopolitiques en Asie, où la rivalité entre grandes puissances suscite des inquiétudes croissantes. La région est le théâtre de manœuvres militaires de plus en plus audacieuses, mettant en danger la stabilité régionale et internationale. Le monde surveille de près l'évolution de cette situation préoccupante.
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