L'Ukraine intensifie ses frappes longue distance contre des cibles stratégiques en Russie, tels que des usines d'armement et des bases militaires. En utilisant des drones kamikazes et autres missiles à longue portée, l'objectif est d'affaiblir les capacités logistiques et militaires russes.
Le conflit ukrainien comporte en réalité plusieurs fronts : la ligne de contact au sol, le long de laquelle les Hommes et le matériel s'affrontent, mais aussi un second front dans la profondeur permettant aux belligérants de faire peser une menace plus stratégique sur l'adversaire : installations militaires, stocks de carburant ou de munitions, infrastructures logistiques, usines, installations énergétiques ou à visée économiques... Après deux ans et demi de guerre, l'Ukraine multiplie les frappes à des distance toujours plus élevées sur le territoire russe, révélant les progrès technologiques accomplis par les forces armées ukrainiennes, mais aussi leur capacité de ciblage de leurs services de renseignement.
Le 22 juillet, l'Ukraine a ainsi mené une série d'attaques de drones en quatre volets, visant à la fois la raffinerie de Novoshakhtinsk dans la région de Rostov, la raffinerie de Tuapse dans le Krai de Krasnodar (au bord de la Mer Noire), ainsi que la base aérienne de Soltsy-2 dans la région de Novgorod, endommageant plusieurs avions militaires, et le dépot pétrolier de la base aérienne de Morozovsk dans l'oblast de Rostov.
Mais cette attaque a été suivie par une succession de tentatives réussies dont les résultats ont été prouvés par l'image, avec notamment des attaques :
A ces attaques dont la réussite est prouvée, s'ajoutent les revendications ukrainiennes comme la destruction d'un bombardier stratégique Tu-22M3 sur la base de Mourmansk à plus de 1800 km du territoire ukrainien, ou la destruction de deux hélicoptères Mi-28 et Ka-226 dans une opération de sabotage menée au centre de construction de Mil et Kamov dans la région de Moscou.
Ces actions marquent une intensification des hostilités et démontrent les capacités améliorées de l'Ukraine à mener des attaques loin derrière les lignes ennemies, malgré les systèmes de défense aérienne sophistiqués de la Russie.
L'Ukraine n'ayant pas reçu l'autorisation d'utiliser les équipements fournis par ses partenaires contre le territoire russe, elle a développé ses propres drones et missiles à longue portée afin de frapper des cibles à l'intérieur de la Russie. D'après les seuls éléments disponibles en source ouverte, elle possède 16 types différents de drones d'attaque à longue portée. Les attaques à longue distance sont souvent effectuées par des drones kamikazes ou OWA-UAVs (one-way attack UAVs) ukrainiens dont :
Ces drones sont souvent lancés par catapultes, des rampes de lancement improvisées, ou des véhicules modifiés, permettant une flexibilité dans leur déploiement. Les drones ukrainiens démontrent une ingénierie locale innovante et l'utilisation de composants disponibles sur le marché pour optimiser leurs capacités d'attaque à longue portée. Outre ces nouveaux drones, l'Ukraine a aussi remis en service d'antiques systèmes cibles comme le Tu-143 ou transformé des ULM comme l'A22 pour des frappes à plus de 1200 km sur une usine d'armes dans le Tatarstan.
Ces attaques répétées ont des conséquences importantes sur le potentiel militaire russe :
Même si ces actions ne semblent pas avoir d'effet direct sur le terrain, leur effet stratégique est indéniable, tout comme les bombardements russes sur l'Ukraine ont un effet militaire certain lorsqu'ils ne visent pas les civils. D'après les sources de Air&Cosmos dans les bureaux d'études en Ukraine, des missiles à plus de 3000 km de portée sont en cours de développement dans en Ukraine, ouvrant d'ici quelques mois la voie à de nouvelles frappes sur des sites jusqu'ici encore protégés. Il est également important de souligner l'échec répété de la défense aérienne russe, celle-ci étant incapable d'assurer la souveraineté de son espace aérien. Si l'interception de la totalité des vecteurs ukrainiens n'est pas attendue, le ciblage quotidien réussi de cibles stratégiques a conduit l'ensemble des utilisateurs des systèmes de défense aérien russe à s'interroger sur l'efficacité de leurs équipements, à l'image de l'effondrement des commandes observée dans toute l'industrie de défense russe.
L'Ukraine intensifie ses frappes longue distance contre des cibles stratégiques en Russie, tels que des usines d'armement et des bases militaires. En utilisant des drones kamikazes et autres missiles à longue portée, l'objectif est d'affaiblir les capacités logistiques et militaires russes.
Le conflit ukrainien comporte en réalité plusieurs fronts : la ligne de contact au sol, le long de laquelle les Hommes et le matériel s'affrontent, mais aussi un second front dans la profondeur permettant aux belligérants de faire peser une menace plus stratégique sur l'adversaire : installations militaires, stocks de carburant ou de munitions, infrastructures logistiques, usines, installations énergétiques ou à visée économiques... Après deux ans et demi de guerre, l'Ukraine multiplie les frappes à des distance toujours plus élevées sur le territoire russe, révélant les progrès technologiques accomplis par les forces armées ukrainiennes, mais aussi leur capacité de ciblage de leurs services de renseignement.
Le 22 juillet, l'Ukraine a ainsi mené une série d'attaques de drones en quatre volets, visant à la fois la raffinerie de Novoshakhtinsk dans la région de Rostov, la raffinerie de Tuapse dans le Krai de Krasnodar (au bord de la Mer Noire), ainsi que la base aérienne de Soltsy-2 dans la région de Novgorod, endommageant plusieurs avions militaires, et le dépot pétrolier de la base aérienne de Morozovsk dans l'oblast de Rostov.
Mais cette attaque a été suivie par une succession de tentatives réussies dont les résultats ont été prouvés par l'image, avec notamment des attaques :
A ces attaques dont la réussite est prouvée, s'ajoutent les revendications ukrainiennes comme la destruction d'un bombardier stratégique Tu-22M3 sur la base de Mourmansk à plus de 1800 km du territoire ukrainien, ou la destruction de deux hélicoptères Mi-28 et Ka-226 dans une opération de sabotage menée au centre de construction de Mil et Kamov dans la région de Moscou.
Ces actions marquent une intensification des hostilités et démontrent les capacités améliorées de l'Ukraine à mener des attaques loin derrière les lignes ennemies, malgré les systèmes de défense aérienne sophistiqués de la Russie.
L'Ukraine n'ayant pas reçu l'autorisation d'utiliser les équipements fournis par ses partenaires contre le territoire russe, elle a développé ses propres drones et missiles à longue portée afin de frapper des cibles à l'intérieur de la Russie. D'après les seuls éléments disponibles en source ouverte, elle possède 16 types différents de drones d'attaque à longue portée. Les attaques à longue distance sont souvent effectuées par des drones kamikazes ou OWA-UAVs (one-way attack UAVs) ukrainiens dont :
Ces drones sont souvent lancés par catapultes, des rampes de lancement improvisées, ou des véhicules modifiés, permettant une flexibilité dans leur déploiement. Les drones ukrainiens démontrent une ingénierie locale innovante et l'utilisation de composants disponibles sur le marché pour optimiser leurs capacités d'attaque à longue portée. Outre ces nouveaux drones, l'Ukraine a aussi remis en service d'antiques systèmes cibles comme le Tu-143 ou transformé des ULM comme l'A22 pour des frappes à plus de 1200 km sur une usine d'armes dans le Tatarstan.
Ces attaques répétées ont des conséquences importantes sur le potentiel militaire russe :
Même si ces actions ne semblent pas avoir d'effet direct sur le terrain, leur effet stratégique est indéniable, tout comme les bombardements russes sur l'Ukraine ont un effet militaire certain lorsqu'ils ne visent pas les civils. D'après les sources de Air&Cosmos dans les bureaux d'études en Ukraine, des missiles à plus de 3000 km de portée sont en cours de développement dans en Ukraine, ouvrant d'ici quelques mois la voie à de nouvelles frappes sur des sites jusqu'ici encore protégés. Il est également important de souligner l'échec répété de la défense aérienne russe, celle-ci étant incapable d'assurer la souveraineté de son espace aérien. Si l'interception de la totalité des vecteurs ukrainiens n'est pas attendue, le ciblage quotidien réussi de cibles stratégiques a conduit l'ensemble des utilisateurs des systèmes de défense aérien russe à s'interroger sur l'efficacité de leurs équipements, à l'image de l'effondrement des commandes observée dans toute l'industrie de défense russe.
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