Pour la première fois, un avion de combat ukrainien aurait frappé une cible en Russie, marquant une nouvelle étape dans le conflit. Le général Sergiy Golubtsov, commandant de la force aérienne ukrainienne, a supervisé ces opérations. La frappe sur un chasseur furtif Su-57 à Akhtubinsk, soutenue par des autorisations récentes des États-Unis et de l'Allemagne, pourrait avoir des implications majeures.
Pour la première fois depuis le début du conflit, un avion de combat ukrainien aurait visé une cible en Russie. Selon une source militaire ukrainienne citée par SkyNews, un avion de combat ukrainien aurait frappé un centre de commandement situé à Belgorod, à environ soixante kilomètres de Kharkiv. Si cette information est confirmée, elle marquerait une étape significative dans l’escalade des hostilités, bien que l'évaluation des dégâts et la vérification des faits soient encore en cours.
La frappe potentielle s'inscrit dans un contexte de montée des tensions et d'intensification des combats dans la région de Kharkiv. Les forces russes ont récemment lancé une offensive massive dans cette zone, menaçant la deuxième plus grande ville d'Ukraine. En réponse, les autorités ukrainiennes ont intensifié leurs efforts pour contrer ces attaques, y compris en utilisant des capacités militaires nouvellement acquises et adaptées.
Les États-Unis et leurs alliés européens ont récemment autorisé l'Ukraine à utiliser les armes fournies pour frapper certaines cibles en Russie, sous des conditions strictes. Cette autorisation vise principalement à permettre à l'Ukraine de défendre Kharkiv et d'autres régions frontalières contre les incursions russes. Toutefois, cette décision représente un revirement significatif par rapport aux restrictions antérieures, et pourrait signaler une nouvelle phase dans le conflit.
La force aérienne ukrainienne, sous la direction du général Sergiy Golubtsov, a travaillé intensivement pour utiliser des munitions occidentales sur ses avions de conception soviétique. Dans un entretien récent avec Radio Svoboda, Golubtsov a évoqué les défis de cette modernisation et exprimé son intérêt pour le chasseur suédois JAS-39 Gripen, en raison de sa capacité à opérer depuis des pistes non préparées et de son entretien relativement simple. Le Gripen est aussi préféré car il peut emporter les mêmes munitions que le F-16.
Pour rendre les avions soviétiques compatibles avec les munitions occidentales, des modifications techniques complexes ont été nécessaires. Les Su-24 « Fencer » ukrainiens ont été équipés de systèmes de guidage et de lancement pour les missiles de croisière SCALP/Storm Shadow, des armes sophistiquées capables de frapper des cibles à longue distance avec une grande précision. Ces missiles, développés conjointement par la France et le Royaume-Uni, possèdent une portée de plus de 250 kilomètres et sont dotés de têtes explosives puissantes.
Les MiG-29 ont été modifiés pour tirer des missiles antiradars AGM-88 HARM, conçus pour neutraliser les systèmes de défense aérienne ennemis en ciblant leurs radars. Ces missiles peuvent être lancés à une distance sécurisée, permettant aux avions de combat de rester hors de portée des défenses ennemies tout en engageant efficacement leurs cibles.
De plus, les Su-25 « Frogfoot », principalement utilisés pour des missions d'appui aérien rapproché, ont été adaptés pour déployer des bombes air-sol modulaires A2SM (Armement Air-Sol Modulaire), également connues sous le nom de « Hammer ». Ces bombes intelligentes peuvent être guidées par GPS ou par laser, offrant une flexibilité et une précision accrues lors des frappes contre des cibles au sol.
L'Ukraine a déclaré avoir aussi frappé un avion de guerre russe ultramoderne, un Su-57, stationné sur une base aérienne à près de 600 kilomètres des lignes de front. Le principal service de renseignement militaire de Kiev a partagé des photos satellite montrant, selon lui, les conséquences de l'attaque sur la base d'Akhtubinsk, dans le sud de la Russie. Si elle est confirmée, cette frappe constituerait la première attaque réussie contre un avion furtif Su-57, considéré comme le plus avancé de Moscou. Des traces de suie noire et de petits cratères sont visibles sur les images autour de l'avion stationné, ce qui indiquerait les dégâts causés par l'attaque.
Le Su-57 est un avion de combat furtif de cinquième génération développé par la Russie. Il est conçu pour rivaliser avec les avions américains F-22 Raptor et F-35 Lightning II. Le Su-57 est équipé de deux moteurs à poussée vectorielle, ce qui lui confère une grande maniabilité et la capacité de réaliser des manœuvres complexes. Il est également doté de systèmes avancés de détection et de suivi, y compris des radars à balayage électronique actif (AESA), qui lui permettent de détecter et d'engager des cibles à longue distance.
L'armement du Su-57 comprend une variété de missiles air-air, air-sol et anti-navires, ainsi que des bombes guidées. Parmi les missiles embarqués, on trouve les missiles à longue portée R-37M, capables de frapper des cibles à plus de 300 kilomètres, et les missiles hypersoniques Kh-47M2 Kinzhal, qui peuvent atteindre des vitesses de Mach 10. La furtivité du Su-57 est assurée par sa conception aérodynamique et l'utilisation de matériaux absorbant les ondes radar.
Cette frappe intervient après que les États-Unis et l'Allemagne ont récemment autorisé l'Ukraine à frapper certaines cibles sur le sol russe avec les armes à longue portée qu'ils fournissent à Kiev. Cependant, l'éloignement de la base d'Akhtubinsk suggère l'utilisation probable de drones de fabrication ukrainienne, une stratégie que Kiev a intensifiée depuis le début de l'invasion russe. Des chaînes pro-Kremlin ont rapporté que trois drones ukrainiens avaient frappé la piste d'atterrissage, endommageant potentiellement deux Su-57 et blessant du personnel russe. Si confirmé, ce serait la première perte au combat d'un Su-57 dans l'histoire.
La réaction de Moscou a été mesurée mais préoccupante. Le président Vladimir Poutine a évoqué la possibilité de fournir des armes similaires à des pays hostiles aux intérêts occidentaux, en citant la Libye et le Venezuela. Poutine a également mis en garde contre un éventuel recours à l'arme nucléaire si la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Russie étaient menacées. Cette première frappe aérienne ukrainienne sur le sol russe pourrait donc représenter une nouvelle étape dans le conflit, avec des implications potentiellement graves pour la sécurité internationale.
Le ministère russe de la Défense n'a pas encore commenté officiellement cette frappe, mais des responsables militaires et des blogueurs pro-Kremlin ont exprimé leur frustration face à la vulnérabilité des bases aériennes russes. Alexandre Kharchenko, correspondant militaire de l'agence de presse russe RIA, a critiqué l'absence de hangars protecteurs pour les avions, soulignant la nécessité de mesures de protection accrues.
Dans ce contexte, l'utilisation de drones par l'Ukraine pour frapper des cibles stratégiques en Russie pourrait devenir une tactique de plus en plus courante, exacerbant les tensions et augmentant le risque d'une escalade majeure du conflit. Les capacités accrues des drones ukrainiens, couplées à la levée des restrictions sur l'utilisation des armes occidentales, offrent à Kiev de nouvelles opportunités pour affaiblir les capacités militaires russes et perturber leurs opérations.
Cette situation complexe nécessite une surveillance constante et des efforts diplomatiques soutenus pour éviter une escalade incontrôlée qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices non seulement pour les parties directement impliquées, mais aussi pour la stabilité régionale et mondiale.
Mots clés : Ukraine, Russie, frappe aérienne, Belgorod, Sergiy Golubtsov, JAS-39 Gripen, SCALP, AGM-88 HARM, Joe Biden, Vladimir Poutine, Kharkiv, armes occidentales, Su-57, drones, Akhtubinsk
Pour la première fois, un avion de combat ukrainien aurait frappé une cible en Russie, marquant une nouvelle étape dans le conflit. Le général Sergiy Golubtsov, commandant de la force aérienne ukrainienne, a supervisé ces opérations. La frappe sur un chasseur furtif Su-57 à Akhtubinsk, soutenue par des autorisations récentes des États-Unis et de l'Allemagne, pourrait avoir des implications majeures.
Pour la première fois depuis le début du conflit, un avion de combat ukrainien aurait visé une cible en Russie. Selon une source militaire ukrainienne citée par SkyNews, un avion de combat ukrainien aurait frappé un centre de commandement situé à Belgorod, à environ soixante kilomètres de Kharkiv. Si cette information est confirmée, elle marquerait une étape significative dans l’escalade des hostilités, bien que l'évaluation des dégâts et la vérification des faits soient encore en cours.
La frappe potentielle s'inscrit dans un contexte de montée des tensions et d'intensification des combats dans la région de Kharkiv. Les forces russes ont récemment lancé une offensive massive dans cette zone, menaçant la deuxième plus grande ville d'Ukraine. En réponse, les autorités ukrainiennes ont intensifié leurs efforts pour contrer ces attaques, y compris en utilisant des capacités militaires nouvellement acquises et adaptées.
Les États-Unis et leurs alliés européens ont récemment autorisé l'Ukraine à utiliser les armes fournies pour frapper certaines cibles en Russie, sous des conditions strictes. Cette autorisation vise principalement à permettre à l'Ukraine de défendre Kharkiv et d'autres régions frontalières contre les incursions russes. Toutefois, cette décision représente un revirement significatif par rapport aux restrictions antérieures, et pourrait signaler une nouvelle phase dans le conflit.
La force aérienne ukrainienne, sous la direction du général Sergiy Golubtsov, a travaillé intensivement pour utiliser des munitions occidentales sur ses avions de conception soviétique. Dans un entretien récent avec Radio Svoboda, Golubtsov a évoqué les défis de cette modernisation et exprimé son intérêt pour le chasseur suédois JAS-39 Gripen, en raison de sa capacité à opérer depuis des pistes non préparées et de son entretien relativement simple. Le Gripen est aussi préféré car il peut emporter les mêmes munitions que le F-16.
Pour rendre les avions soviétiques compatibles avec les munitions occidentales, des modifications techniques complexes ont été nécessaires. Les Su-24 « Fencer » ukrainiens ont été équipés de systèmes de guidage et de lancement pour les missiles de croisière SCALP/Storm Shadow, des armes sophistiquées capables de frapper des cibles à longue distance avec une grande précision. Ces missiles, développés conjointement par la France et le Royaume-Uni, possèdent une portée de plus de 250 kilomètres et sont dotés de têtes explosives puissantes.
Les MiG-29 ont été modifiés pour tirer des missiles antiradars AGM-88 HARM, conçus pour neutraliser les systèmes de défense aérienne ennemis en ciblant leurs radars. Ces missiles peuvent être lancés à une distance sécurisée, permettant aux avions de combat de rester hors de portée des défenses ennemies tout en engageant efficacement leurs cibles.
De plus, les Su-25 « Frogfoot », principalement utilisés pour des missions d'appui aérien rapproché, ont été adaptés pour déployer des bombes air-sol modulaires A2SM (Armement Air-Sol Modulaire), également connues sous le nom de « Hammer ». Ces bombes intelligentes peuvent être guidées par GPS ou par laser, offrant une flexibilité et une précision accrues lors des frappes contre des cibles au sol.
L'Ukraine a déclaré avoir aussi frappé un avion de guerre russe ultramoderne, un Su-57, stationné sur une base aérienne à près de 600 kilomètres des lignes de front. Le principal service de renseignement militaire de Kiev a partagé des photos satellite montrant, selon lui, les conséquences de l'attaque sur la base d'Akhtubinsk, dans le sud de la Russie. Si elle est confirmée, cette frappe constituerait la première attaque réussie contre un avion furtif Su-57, considéré comme le plus avancé de Moscou. Des traces de suie noire et de petits cratères sont visibles sur les images autour de l'avion stationné, ce qui indiquerait les dégâts causés par l'attaque.
Le Su-57 est un avion de combat furtif de cinquième génération développé par la Russie. Il est conçu pour rivaliser avec les avions américains F-22 Raptor et F-35 Lightning II. Le Su-57 est équipé de deux moteurs à poussée vectorielle, ce qui lui confère une grande maniabilité et la capacité de réaliser des manœuvres complexes. Il est également doté de systèmes avancés de détection et de suivi, y compris des radars à balayage électronique actif (AESA), qui lui permettent de détecter et d'engager des cibles à longue distance.
L'armement du Su-57 comprend une variété de missiles air-air, air-sol et anti-navires, ainsi que des bombes guidées. Parmi les missiles embarqués, on trouve les missiles à longue portée R-37M, capables de frapper des cibles à plus de 300 kilomètres, et les missiles hypersoniques Kh-47M2 Kinzhal, qui peuvent atteindre des vitesses de Mach 10. La furtivité du Su-57 est assurée par sa conception aérodynamique et l'utilisation de matériaux absorbant les ondes radar.
Cette frappe intervient après que les États-Unis et l'Allemagne ont récemment autorisé l'Ukraine à frapper certaines cibles sur le sol russe avec les armes à longue portée qu'ils fournissent à Kiev. Cependant, l'éloignement de la base d'Akhtubinsk suggère l'utilisation probable de drones de fabrication ukrainienne, une stratégie que Kiev a intensifiée depuis le début de l'invasion russe. Des chaînes pro-Kremlin ont rapporté que trois drones ukrainiens avaient frappé la piste d'atterrissage, endommageant potentiellement deux Su-57 et blessant du personnel russe. Si confirmé, ce serait la première perte au combat d'un Su-57 dans l'histoire.
La réaction de Moscou a été mesurée mais préoccupante. Le président Vladimir Poutine a évoqué la possibilité de fournir des armes similaires à des pays hostiles aux intérêts occidentaux, en citant la Libye et le Venezuela. Poutine a également mis en garde contre un éventuel recours à l'arme nucléaire si la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Russie étaient menacées. Cette première frappe aérienne ukrainienne sur le sol russe pourrait donc représenter une nouvelle étape dans le conflit, avec des implications potentiellement graves pour la sécurité internationale.
Le ministère russe de la Défense n'a pas encore commenté officiellement cette frappe, mais des responsables militaires et des blogueurs pro-Kremlin ont exprimé leur frustration face à la vulnérabilité des bases aériennes russes. Alexandre Kharchenko, correspondant militaire de l'agence de presse russe RIA, a critiqué l'absence de hangars protecteurs pour les avions, soulignant la nécessité de mesures de protection accrues.
Dans ce contexte, l'utilisation de drones par l'Ukraine pour frapper des cibles stratégiques en Russie pourrait devenir une tactique de plus en plus courante, exacerbant les tensions et augmentant le risque d'une escalade majeure du conflit. Les capacités accrues des drones ukrainiens, couplées à la levée des restrictions sur l'utilisation des armes occidentales, offrent à Kiev de nouvelles opportunités pour affaiblir les capacités militaires russes et perturber leurs opérations.
Cette situation complexe nécessite une surveillance constante et des efforts diplomatiques soutenus pour éviter une escalade incontrôlée qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices non seulement pour les parties directement impliquées, mais aussi pour la stabilité régionale et mondiale.
Mots clés : Ukraine, Russie, frappe aérienne, Belgorod, Sergiy Golubtsov, JAS-39 Gripen, SCALP, AGM-88 HARM, Joe Biden, Vladimir Poutine, Kharkiv, armes occidentales, Su-57, drones, Akhtubinsk
Votre photo d'illustration est trompeuse. Il s'agit plus vraisemblablement d'un Su-34, pas d'un Su-57.
Votre photo d'illustration est trompeuse. Il s'agit plus vraisemblablement d'un Su-34, pas d'un Su-57.
Votre photo d'illustration est trompeuse. Il s'agit plus vraisemblablement d'un Su-34, pas d'un Su-57.