Depuis le conflit en Ukraine, de nombreux pays ont interdit le survol d'appareils civils ou privés russes. Cependant, depuis le début des sanctions, un Il-76TD et un A-350-900 ont survolé l'Europe et le Canada.
Depuis le déclenchement du conflit en Ukraine, de nombreux pays ont appliqué des sanctions. Ces mesures ont pour objectif de mettre sous pression l'économie russe afin d'espérer une cessation des hostilité ou à minima, la création d'un cessez-le-feu. Parmi le panel de sanctions appliquées, de nombreux pays ont décidé d'interdire l'accès de l'espace aérien aux avions des compagnies aériennes russes mais aussi aux avions privés appartenant à des oligarques russes.
Aujourd'hui, aucun appareil russe ne peut donc survoler le continent européen mais aussi l'espace aérien canadien et américain (pas encore mis en rouge sur la carte ci-dessous). En réponse, la Russie a interdit le survol des compagnies appartenant à 36 pays.
Le 1er mars, un avion cargo Il-76TD de la compagnie russe Volga Dnepr a été aperçu en train de survoler les espaces aériens polonais et slovaque malgré l'interdiction de vol de cette compagnie russe. L'avion disposait en réalité d'une autorisation exceptionnelle car il devait acheminer du combustible nucléaire en Slovaquie, comme le confirmait le Ministère de l'Economie slovaque :
"Le Ministère de l'Economie a aidé à sécuriser l'approvisionnement en combustible nucléaire qui sera utilisé par la compagnie d'électricité slovaque (SE, ou Slovenské Elektrane). Aujourd'hui (1er mars 2022) à l'aube, un appareil IL-76 de la compagnie Volga Dnepr Airlines a atterri à l'aéroport de Bratislava et nous a transporté du combustible nucléaire provenant de la Fédération de Russie."
Un autre vol russe a également traversé un espace aérien qui lui était interdit mais cette fois-ci, ne disposait en aucun cas d'une autorisation.
Le 27 février au soir, un Airbus A350-900 de la compagnie russe Aeroflot effectuant le vol SU111 en provenance de Miami vers Moscou a violé l'espace aérien canadien cinq heures après le début de l'interdiction de survol, comme le confirme ce tweet du Ministère des Transports canadiens.
A première vue, l'avion a été déclaré comme un vol humanitaire et a donc pu continuer sa route. Une enquête est en cours pour analyser les différentes informations sur cette transgression. Le contexte "humanitaire" de ce vol est fortement remis en question, celui-ci ne transportant que des passagers n'ayant a première vue, aucun statut humanitaire.
Depuis le conflit en Ukraine, de nombreux pays ont interdit le survol d'appareils civils ou privés russes. Cependant, depuis le début des sanctions, un Il-76TD et un A-350-900 ont survolé l'Europe et le Canada.
Depuis le déclenchement du conflit en Ukraine, de nombreux pays ont appliqué des sanctions. Ces mesures ont pour objectif de mettre sous pression l'économie russe afin d'espérer une cessation des hostilité ou à minima, la création d'un cessez-le-feu. Parmi le panel de sanctions appliquées, de nombreux pays ont décidé d'interdire l'accès de l'espace aérien aux avions des compagnies aériennes russes mais aussi aux avions privés appartenant à des oligarques russes.
Aujourd'hui, aucun appareil russe ne peut donc survoler le continent européen mais aussi l'espace aérien canadien et américain (pas encore mis en rouge sur la carte ci-dessous). En réponse, la Russie a interdit le survol des compagnies appartenant à 36 pays.
Le 1er mars, un avion cargo Il-76TD de la compagnie russe Volga Dnepr a été aperçu en train de survoler les espaces aériens polonais et slovaque malgré l'interdiction de vol de cette compagnie russe. L'avion disposait en réalité d'une autorisation exceptionnelle car il devait acheminer du combustible nucléaire en Slovaquie, comme le confirmait le Ministère de l'Economie slovaque :
"Le Ministère de l'Economie a aidé à sécuriser l'approvisionnement en combustible nucléaire qui sera utilisé par la compagnie d'électricité slovaque (SE, ou Slovenské Elektrane). Aujourd'hui (1er mars 2022) à l'aube, un appareil IL-76 de la compagnie Volga Dnepr Airlines a atterri à l'aéroport de Bratislava et nous a transporté du combustible nucléaire provenant de la Fédération de Russie."
Un autre vol russe a également traversé un espace aérien qui lui était interdit mais cette fois-ci, ne disposait en aucun cas d'une autorisation.
Le 27 février au soir, un Airbus A350-900 de la compagnie russe Aeroflot effectuant le vol SU111 en provenance de Miami vers Moscou a violé l'espace aérien canadien cinq heures après le début de l'interdiction de survol, comme le confirme ce tweet du Ministère des Transports canadiens.
A première vue, l'avion a été déclaré comme un vol humanitaire et a donc pu continuer sa route. Une enquête est en cours pour analyser les différentes informations sur cette transgression. Le contexte "humanitaire" de ce vol est fortement remis en question, celui-ci ne transportant que des passagers n'ayant a première vue, aucun statut humanitaire.
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