Les drones représentent un danger pour les navires de combats : ils sont petits, aériens ou maritimes, peuvent arriver en essaim,... Thales propose alors une suite antidrone pour les navires de faibles tonnages, avec une capacité de protection variée. Les drones sont également un outil pour les marines, tout particulièrement dans le cadre de la guerre des mines. Le salon international Euronaval fut l'occasion d'apercevoir les futurs moyens de la Marine nationale développés par Thales dans ce domaine.
Sur les 10 dernières années, les drones ont commencé à prendre une place de plus en plus importante sur le champ de bataille. La guerre en Ukraine montre d'ailleurs que leur utilisation est totale : renseignement, bombardement, munitions rôdeuses, etc. Cette menace n'est pas seulement terrestre, elle est aussi maritime. Cependant, certains drones sont très difficiles à détecter (matériaux en composites ou en plastique, petite taille,...). Dès lors, Thales propose une solution antidrones pour les navires de guerre de faible tonnage, tels que les patrouilleurs (OPV) et corvettes. Elle comprend :
Le déminage maritime reste une opération complexe ; types de mines différentes, partiellement ou totalement immergées, dérivantes ou non etc. De fait, les navires et plongeurs spécialisés dans la guerre des mines marines effectuent des missions risquées mais très importantes : en plus de déminer les mines historiques (Première et Deuxième Guerre mondiale), les navires de guerre des mines permettent de sécuriser le passage entre les ports et le grand large d'unités stratégiques comme par exemple le porte-avions Charles de Gaulle mais aussi les différents sous-marins nucléaires lanceurs d'engins.
Afin de réduire les risques mais aussi d'augmenter l'efficacité du déminage maritime, Thales propose une solution se basant sur des drones, pendant que le chasseur de mines (devenu un navire-base) se trouve à une distance de sécurité. Dans cette optique et pour répondre aux demandes de la Marine nationale et de la Royal Navy (programme MMCM), Thales propose alors un système de systèmes :
La Marine nationale, dans le cadre du Système de Lutte Anti-Mines navales Futur (SLAM-F), est en train de moderniser totalement sa capacité de guerre des mines. D'ailleurs, grâce à l'annonce effectuée durant le salon Euronaval, les drones et sonar tracté seront intégrés sur un navire-base dont la structure se basera sur le navire de guerre des mines belgo-néerlandais de la classe City.
Il faut noter que l'AUV A27 d'ECA Group a été sélectionné pour la phase 1 du programme MMCM (fourniture des prototypes) mais pas encore pour la phase 2.
Je tenais à remercier le personnel de Thales présent lors du salon Euronaval 2022 pour toutes les informations reçues en vue de la rédaction de cet article.
Les drones représentent un danger pour les navires de combats : ils sont petits, aériens ou maritimes, peuvent arriver en essaim,... Thales propose alors une suite antidrone pour les navires de faibles tonnages, avec une capacité de protection variée. Les drones sont également un outil pour les marines, tout particulièrement dans le cadre de la guerre des mines. Le salon international Euronaval fut l'occasion d'apercevoir les futurs moyens de la Marine nationale développés par Thales dans ce domaine.
Sur les 10 dernières années, les drones ont commencé à prendre une place de plus en plus importante sur le champ de bataille. La guerre en Ukraine montre d'ailleurs que leur utilisation est totale : renseignement, bombardement, munitions rôdeuses, etc. Cette menace n'est pas seulement terrestre, elle est aussi maritime. Cependant, certains drones sont très difficiles à détecter (matériaux en composites ou en plastique, petite taille,...). Dès lors, Thales propose une solution antidrones pour les navires de guerre de faible tonnage, tels que les patrouilleurs (OPV) et corvettes. Elle comprend :
Le déminage maritime reste une opération complexe ; types de mines différentes, partiellement ou totalement immergées, dérivantes ou non etc. De fait, les navires et plongeurs spécialisés dans la guerre des mines marines effectuent des missions risquées mais très importantes : en plus de déminer les mines historiques (Première et Deuxième Guerre mondiale), les navires de guerre des mines permettent de sécuriser le passage entre les ports et le grand large d'unités stratégiques comme par exemple le porte-avions Charles de Gaulle mais aussi les différents sous-marins nucléaires lanceurs d'engins.
Afin de réduire les risques mais aussi d'augmenter l'efficacité du déminage maritime, Thales propose une solution se basant sur des drones, pendant que le chasseur de mines (devenu un navire-base) se trouve à une distance de sécurité. Dans cette optique et pour répondre aux demandes de la Marine nationale et de la Royal Navy (programme MMCM), Thales propose alors un système de systèmes :
La Marine nationale, dans le cadre du Système de Lutte Anti-Mines navales Futur (SLAM-F), est en train de moderniser totalement sa capacité de guerre des mines. D'ailleurs, grâce à l'annonce effectuée durant le salon Euronaval, les drones et sonar tracté seront intégrés sur un navire-base dont la structure se basera sur le navire de guerre des mines belgo-néerlandais de la classe City.
Il faut noter que l'AUV A27 d'ECA Group a été sélectionné pour la phase 1 du programme MMCM (fourniture des prototypes) mais pas encore pour la phase 2.
Je tenais à remercier le personnel de Thales présent lors du salon Euronaval 2022 pour toutes les informations reçues en vue de la rédaction de cet article.
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