Ce 18 novembre, la DGA tirait pour la toute première fois le missile M51.3. Il s’agit de la dernière version du missile mer-sol balistique stratégique, développé par ArianeGroup. Un fois les essais terminés, il équipera les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la Marine nationale afin d’assurer les missions de dissuasion nucléaire de la Force océanique stratégique.
Le 18 novembre dernier en début de soirée, le ciel des Landes s'est brusquement éclairé. Il ne s'agissait pas d'une météorite mais bel bien d'un nouvel essai de missile depuis le pas de tir de Biscarosse (Landes, France). La Direction Générale de l'Armement (DGA) a tiré depuis son site d'Essais de missiles un missile balistique stratégique M51.3. Comme précisé dans un communiqué de presse de la DGA, ce tir de qualification représente une évolution importante pour la Force Océanique Stratégique (FOST) car il permettra de pérenniser les capacités de projection stratégiques de la FOST avec un missile mer-sol balistique stratégique (MSBS) moderne.
Le missile n'emportait bien évidemment pas d'ogive nucléaire. Il est toutefois fort probable que des objets représentant la masse des ogives aient été emportés afin d'assurer un tir au plus proche des conditions réelles. Le missile a été suivi durant la totalité de son vol par :
Secret de la dissuasion oblige, très peu d'informations sont disponibles sur ce missile. Sa masse totale est supérieure à 50 tonnes pour une hauteur de 12 mètres. Aucune date d'entrée en service n'est encore disponible mais celle-ci devrait arriver dans les prochaines années. Il faudra toutefois encore attendre un tir d'essai depuis l'un des quatre SNLE, afin de confirmer définitivement les capacités de ce missile. À noter que la Marine nationale, au travers de la Force aéronavale Nucléaire (FaNu), dispose aussi de missiles air-sol moyenne portée amélioré (ASMP-A), tirés depuis les avions de combat Rafale M du porte-avions Charles de Gaulle. Ces mêmes missiles ASMP-A sont aussi utilisés par les Forces Aériennes Stratégiques (FAS) et leurs avions de combat Rafale.
Les missiles tirés depuis les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la Royal Navy ou encore de l'US Navy sont produits par l'entreprise américaine Lockheed Martin. De fait, le M51 représente une double exception, que ce soit au sein de l'OTAN ou encore de l'Union européenne : il est le seul missile développé et produit sur le continent européen. Cet "ovni européen" est devenu une réalité grâce à ArianeGroup, maitre d’œuvre du M51 : elle a développé et construit les missiles actuellement en service et s'occupe également de leur démantèlement en fin de vie. Elle est aussi en charge de leur maintien en condition opérationnelle ainsi qu'au développement de variantes plus modernes, telles que le M51.3. Au total, ArianeGroup gère pas moins de 600 industriels - des petites PME aux grandes entreprises - afin de remplir ces différentes missions au profit de la France.
Le programme M51.3 est aussi important sur plusieurs points pour ArianeGroup, comme précisé par Martin Sion, CEO d'ArianeGroup (communiqué de presse) :
"Cette réussite démontre, à nouveau, la capacité d’ArianeGroup, avec la filière industrielle de plus de 600 entreprises nationales, à maîtriser un tel défi technologique. Nous sommes maintenant en route vers la mise en service opérationnelle du système. Ce programme, démarré en 2014, constitue l’un des deux programmes fondateurs d’ArianeGroup. Il tient les délais et les budgets prévus initialement. [...]"
Plusieurs sites du groupe permettent de créer ce missile :
Ce 18 novembre, la DGA tirait pour la toute première fois le missile M51.3. Il s’agit de la dernière version du missile mer-sol balistique stratégique, développé par ArianeGroup. Un fois les essais terminés, il équipera les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la Marine nationale afin d’assurer les missions de dissuasion nucléaire de la Force océanique stratégique.
Le 18 novembre dernier en début de soirée, le ciel des Landes s'est brusquement éclairé. Il ne s'agissait pas d'une météorite mais bel bien d'un nouvel essai de missile depuis le pas de tir de Biscarosse (Landes, France). La Direction Générale de l'Armement (DGA) a tiré depuis son site d'Essais de missiles un missile balistique stratégique M51.3. Comme précisé dans un communiqué de presse de la DGA, ce tir de qualification représente une évolution importante pour la Force Océanique Stratégique (FOST) car il permettra de pérenniser les capacités de projection stratégiques de la FOST avec un missile mer-sol balistique stratégique (MSBS) moderne.
Le missile n'emportait bien évidemment pas d'ogive nucléaire. Il est toutefois fort probable que des objets représentant la masse des ogives aient été emportés afin d'assurer un tir au plus proche des conditions réelles. Le missile a été suivi durant la totalité de son vol par :
Secret de la dissuasion oblige, très peu d'informations sont disponibles sur ce missile. Sa masse totale est supérieure à 50 tonnes pour une hauteur de 12 mètres. Aucune date d'entrée en service n'est encore disponible mais celle-ci devrait arriver dans les prochaines années. Il faudra toutefois encore attendre un tir d'essai depuis l'un des quatre SNLE, afin de confirmer définitivement les capacités de ce missile. À noter que la Marine nationale, au travers de la Force aéronavale Nucléaire (FaNu), dispose aussi de missiles air-sol moyenne portée amélioré (ASMP-A), tirés depuis les avions de combat Rafale M du porte-avions Charles de Gaulle. Ces mêmes missiles ASMP-A sont aussi utilisés par les Forces Aériennes Stratégiques (FAS) et leurs avions de combat Rafale.
Les missiles tirés depuis les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la Royal Navy ou encore de l'US Navy sont produits par l'entreprise américaine Lockheed Martin. De fait, le M51 représente une double exception, que ce soit au sein de l'OTAN ou encore de l'Union européenne : il est le seul missile développé et produit sur le continent européen. Cet "ovni européen" est devenu une réalité grâce à ArianeGroup, maitre d’œuvre du M51 : elle a développé et construit les missiles actuellement en service et s'occupe également de leur démantèlement en fin de vie. Elle est aussi en charge de leur maintien en condition opérationnelle ainsi qu'au développement de variantes plus modernes, telles que le M51.3. Au total, ArianeGroup gère pas moins de 600 industriels - des petites PME aux grandes entreprises - afin de remplir ces différentes missions au profit de la France.
Le programme M51.3 est aussi important sur plusieurs points pour ArianeGroup, comme précisé par Martin Sion, CEO d'ArianeGroup (communiqué de presse) :
"Cette réussite démontre, à nouveau, la capacité d’ArianeGroup, avec la filière industrielle de plus de 600 entreprises nationales, à maîtriser un tel défi technologique. Nous sommes maintenant en route vers la mise en service opérationnelle du système. Ce programme, démarré en 2014, constitue l’un des deux programmes fondateurs d’ArianeGroup. Il tient les délais et les budgets prévus initialement. [...]"
Plusieurs sites du groupe permettent de créer ce missile :
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