L’Agence de l’innovation de défense (AID) a sélectionné deux consortium d'entreprises françaises pour mener à bien COLIBRI, le projet de future munition rôdeuse pour l’armée française.
En mai 2022, deux appels à projets ont été formulés par l’Agence de l’innovation de défense (AID) dans la perspective de doter l’armée française de munitions télé-opérées. Une nouvelle orientation pour les armées qui relève de la place prise par les drones dans les conflits récents tels que la guerre du Haut-Karabakh en octobre 2020 et la guerre en Ukraine depuis février 2022. De cette prise de conscience sont donc nés les deux projets. Le LARINAE, dans un premier temps, sera un drone d’une autonomie minimale en vol de 60 minutes sur zone d’intérêt et d’une portée de 50 km à partir de son point de mise en œuvre qui aura la capacité de détruire notamment des véhicules blindés.
Cependant, c’est actuellement son petit frère, le COLIBRI, qui attire l’attention. Il doit permettre à l’armée française de se doter de munitions rôdeuses pouvant agir à une portée de 5 km. L’AID a annoncé la sélection de deux consortium comprenant deux entreprises chacun. Les attendus affichés pour le Colibri sont les suivant :
Le premier consortium réunit les entreprises MBDA et NOVADEM autour d’une proposition de drone à voilure tournante. Cette configuration offrirait à l’armée française un vecteur adapté aux milieux urbains ou relativement fermés.
Le second duo regroupe NEXTER et une société française constructrice de drones, non précisée par l’AID. Certaines sources avancent cependant qu’il pourrait s’agir de l’entreprise Delair-Tech. Leur proposition en réponse à l’appel d’offre serait un drone de surveillance à voilure fixe, une option qui permettrait un usage dans des environnements ouverts.
Désigné comme un objectif clé par l’AID, le coût du vecteur ne doit pas dépasser les 20 000 euros. À la dimension peu onéreuse, se joignent des délais de livraison restreints, tant et si bien que les premières démonstrations de ces munitions télé-opérées sont attendues à la fin de l’année 2023. La prochaine loi de programmation militaire pourrait prévoir l’acquisition de plusieurs millier de ces vecteurs pour les armées, une dynamique qui s’ancre dans le renforcement des capacités de l'armée française de faire face à un conflit de haute intensité.
L’Agence de l’innovation de défense (AID) a sélectionné deux consortium d'entreprises françaises pour mener à bien COLIBRI, le projet de future munition rôdeuse pour l’armée française.
En mai 2022, deux appels à projets ont été formulés par l’Agence de l’innovation de défense (AID) dans la perspective de doter l’armée française de munitions télé-opérées. Une nouvelle orientation pour les armées qui relève de la place prise par les drones dans les conflits récents tels que la guerre du Haut-Karabakh en octobre 2020 et la guerre en Ukraine depuis février 2022. De cette prise de conscience sont donc nés les deux projets. Le LARINAE, dans un premier temps, sera un drone d’une autonomie minimale en vol de 60 minutes sur zone d’intérêt et d’une portée de 50 km à partir de son point de mise en œuvre qui aura la capacité de détruire notamment des véhicules blindés.
Cependant, c’est actuellement son petit frère, le COLIBRI, qui attire l’attention. Il doit permettre à l’armée française de se doter de munitions rôdeuses pouvant agir à une portée de 5 km. L’AID a annoncé la sélection de deux consortium comprenant deux entreprises chacun. Les attendus affichés pour le Colibri sont les suivant :
Le premier consortium réunit les entreprises MBDA et NOVADEM autour d’une proposition de drone à voilure tournante. Cette configuration offrirait à l’armée française un vecteur adapté aux milieux urbains ou relativement fermés.
Le second duo regroupe NEXTER et une société française constructrice de drones, non précisée par l’AID. Certaines sources avancent cependant qu’il pourrait s’agir de l’entreprise Delair-Tech. Leur proposition en réponse à l’appel d’offre serait un drone de surveillance à voilure fixe, une option qui permettrait un usage dans des environnements ouverts.
Désigné comme un objectif clé par l’AID, le coût du vecteur ne doit pas dépasser les 20 000 euros. À la dimension peu onéreuse, se joignent des délais de livraison restreints, tant et si bien que les premières démonstrations de ces munitions télé-opérées sont attendues à la fin de l’année 2023. La prochaine loi de programmation militaire pourrait prévoir l’acquisition de plusieurs millier de ces vecteurs pour les armées, une dynamique qui s’ancre dans le renforcement des capacités de l'armée française de faire face à un conflit de haute intensité.
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