Révélations sur le drone de renseignement furtif américain
Début mars, le Général Mark Kelly, haut responsable de l’US Air Force a reconnu l’utilisation et le déploiement du drone RQ-170 Sentinel sur des théâtres d’opérations extérieures. Selon le général, ce drone furtif aurait été employé de manière intensive au cours des six derniers mois, sans toutefois préciser les lieux et dates des actions. Conçu par le légendaire bureau Skunk Works de Lockheed, et révélé pour la première fois en 2009 lors d'une mission en Afghanistan, la « bête noire de Kandahar » aurait été de toutes les missions spéciales et clandestines de ces 10 dernières années.
Si le nombre exact d’exemplaires demeure inconnu, le parc pourrait selon certaines estimations être compris entre 20 et 30. Pour le moment, seules deux unités sont connues pour exploiter ces aéronefs, les 30ème et 44ème Escadron de Reconnaissance, basés à Creech Air Force Base dans le Nevada. Si l’intégralité des missions restent secrètes, l’US Air Force avait néanmoins dû reconnaître les missions de ce drone dans 4 pays: l’Afghanistan, le Pakistan, l’Iran et la Corée du Nord. Les évolutions du programme nord-coréen seraient selon l'US Air Force représenteraient une grande partie des missions actuelles.
Le 5 décembre 2011, un RQ-170 est capturé presque intact par les Pasdaran. L’appareil, en mission d’espionnage à plus de 220 kilomètres à l’intérieur du territoire perse, fut contraint à l'atterrissage après une cyber-attaque qui est parvenue à envoyer de fausses coordonnées GPS au drone. Une technique connue sous le nom de "Spoofing" et vraisemblablement rendue possible grâce à un véhicule de brouillage vendu par la société russe Avtobaza. Les Etats-Unis ont néanmoins reconnu la perte et demandé la restitution de cet aéronef, sans succès. Copié par des techniciens locaux, le RQ-170 va devenir le Sa'egheh, présenté au public en 2016. Mais l'un de ces appareils sera abattu par Tsahal en février 2018, bien avant d’avoir pu franchir la frontière israélienne... mauvaise copie donc.
Révélations sur le drone de renseignement furtif américain
Début mars, le Général Mark Kelly, haut responsable de l’US Air Force a reconnu l’utilisation et le déploiement du drone RQ-170 Sentinel sur des théâtres d’opérations extérieures. Selon le général, ce drone furtif aurait été employé de manière intensive au cours des six derniers mois, sans toutefois préciser les lieux et dates des actions. Conçu par le légendaire bureau Skunk Works de Lockheed, et révélé pour la première fois en 2009 lors d'une mission en Afghanistan, la « bête noire de Kandahar » aurait été de toutes les missions spéciales et clandestines de ces 10 dernières années.
Si le nombre exact d’exemplaires demeure inconnu, le parc pourrait selon certaines estimations être compris entre 20 et 30. Pour le moment, seules deux unités sont connues pour exploiter ces aéronefs, les 30ème et 44ème Escadron de Reconnaissance, basés à Creech Air Force Base dans le Nevada. Si l’intégralité des missions restent secrètes, l’US Air Force avait néanmoins dû reconnaître les missions de ce drone dans 4 pays: l’Afghanistan, le Pakistan, l’Iran et la Corée du Nord. Les évolutions du programme nord-coréen seraient selon l'US Air Force représenteraient une grande partie des missions actuelles.
Le 5 décembre 2011, un RQ-170 est capturé presque intact par les Pasdaran. L’appareil, en mission d’espionnage à plus de 220 kilomètres à l’intérieur du territoire perse, fut contraint à l'atterrissage après une cyber-attaque qui est parvenue à envoyer de fausses coordonnées GPS au drone. Une technique connue sous le nom de "Spoofing" et vraisemblablement rendue possible grâce à un véhicule de brouillage vendu par la société russe Avtobaza. Les Etats-Unis ont néanmoins reconnu la perte et demandé la restitution de cet aéronef, sans succès. Copié par des techniciens locaux, le RQ-170 va devenir le Sa'egheh, présenté au public en 2016. Mais l'un de ces appareils sera abattu par Tsahal en février 2018, bien avant d’avoir pu franchir la frontière israélienne... mauvaise copie donc.
Je suis un ancien abonné à la revue.
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