Dans une vidéo publiée récemment, l’US Air Force dévoile ce qui pourrait probablement être le drone de combat le plus important de sa génération : le RQ-180.
Si le concept de furtivité a été très largement exploré aux Etats-Unis pour les bombardiers stratégiques tels le B-2A Spirit de Northtop ou le F-117 de Lockheed Martin, puis pour les chasseurs comme le F-22 , les premiers drones mis en service autour des années 2000 devaient surtout être rustiques et permettre une bonne permanence sur zone, mais les matériaux composites qui les composaient avaient le grand avantage de réduire naturellement leur signature radat. La deuxième génération de drone se devait d'avoir des standards plus proches des appareils pilotés, avec notamment le projet J-UCAS (joint unmanned combat air systems) lancé fin 2003 visant au développement d’un drone commun à l’US Navy et l’US Air Force. Il aboutit à la mise au point des Boeing X-45 et Northrop Grumman X-47, bases technologiques des drones furtifs aujourd'hui exploités. Le RQ-170 « Sentinel », aile volante de 20m d’envergure développée pour fournir une assistance et un soutien aux troupes au sol dans des missions de reconnaissance et de surveillance, fut développé à cette époque, son existence n'étant reconnue qu'en 2009 après des observations d'un appareil inconnu au-dessus de Kandahar, en Afghanistan.
Fin 2011, l'appareil se trouve au cœur d’un incident entre l’Iran et les États-Unis : pendant une mission d’observation des sites nucléaires iraniens au profit de la CIA, le système de positionnement du drone aurait été brouillé, le contraignant à un atterrissage dans le pays. L’Iran aurait ainsi pu procéder à des travaux de rétro-ingénierie afin de développer et produire le drone local Saegheh, très semblable au RQ-170 dans ses formes, mais qui aurait également repris certains de ses composants et son architecture intérieure, informations apportées par Israël qui a eu l’occasion d’abattre et d'en étudier un exemplaire.
En 2008, Northrop Grumman décroche un contrat d’une valeur de 2 milliards de dollars avec le Pentagone pour développer un drone furtif de nouvelle génération dédié à des missions de type ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance) en environnement hostile et capable de participer à des missions de guerre électronique. Jusqu’à présent, nous ne disposions d’aucune information sur l’appareil, même sa dénomination RQ-180 n’étant qu’une extension logique et non officialisée du RQ-170. Quelques images volées permettaient néanmoins de se faire une idée de ses formes, la première ayant été prise au-dessus de la Zone 51 aux USA (image ci-contre) avant d’obtenir une image bien plus précise en en novembre 2020, puis une dernière aux Philippines en septembre dernier. Cette dernière observation prouve également que l'appareil est bel et bien opérationnel.
Appartenant à la classe des drones HALE (haute altitude longue endurance), le RQ-180 afficherait une autonomie approchant les 36 heures, un double système de propulsion avec entrée d’air dorsale, et une cellule fortement similaire à celle du X-47B sans empennage arrière. Dans le film promotionnel publié fin novembre 2021 par la Profession of Arms Center of Excellence, l’USAF révèle les premières images pseudo-officielles de ce qui pourrait être le RQ-180, surnommé « White Bat » (chauve-souris blanche). L’USAF a d’ailleurs recréé en 2019 le 74e escadron de reconnaissance sur la base aérienne de Beale (Californie)avec un insigne représentant une chauve-souris blanche.
Les formes du White Bat pourraient également être un avant-goût du bombardiers furtifs B-21 Raider, le secrétaire de l’USAF a déclaré en septembre dernier que cinq appareils étaient à différents stade de production dans les usines de Northrop Grumman, avec des essais en vol devant commencer dès l’an prochain. Avec le chasseur de 6ème génération NGAD dont les premières images ont été dévoilées il y a quelques semaines (dans cet article dédié), les Etats-Unis disposeraient alors de toute la panoplie des ailes volantes et Northrop pourrait devenir le champion américain du domaine.
Outre les images détaillées du RQ-180, cette vidéo laisse également apparaître un avion noir inconnu, que certains ont identifié comme étant le drone hypersonique SR-72, capable de voler jusqu'à Mach 6... Aucune confirmation de l'US Air Force pour l'instant.
Dans une vidéo publiée récemment, l’US Air Force dévoile ce qui pourrait probablement être le drone de combat le plus important de sa génération : le RQ-180.
Si le concept de furtivité a été très largement exploré aux Etats-Unis pour les bombardiers stratégiques tels le B-2A Spirit de Northtop ou le F-117 de Lockheed Martin, puis pour les chasseurs comme le F-22 , les premiers drones mis en service autour des années 2000 devaient surtout être rustiques et permettre une bonne permanence sur zone, mais les matériaux composites qui les composaient avaient le grand avantage de réduire naturellement leur signature radat. La deuxième génération de drone se devait d'avoir des standards plus proches des appareils pilotés, avec notamment le projet J-UCAS (joint unmanned combat air systems) lancé fin 2003 visant au développement d’un drone commun à l’US Navy et l’US Air Force. Il aboutit à la mise au point des Boeing X-45 et Northrop Grumman X-47, bases technologiques des drones furtifs aujourd'hui exploités. Le RQ-170 « Sentinel », aile volante de 20m d’envergure développée pour fournir une assistance et un soutien aux troupes au sol dans des missions de reconnaissance et de surveillance, fut développé à cette époque, son existence n'étant reconnue qu'en 2009 après des observations d'un appareil inconnu au-dessus de Kandahar, en Afghanistan.
Dassault a montré avec le Neuron un savoir-faire technologique et une maîtrise en matière de coopération qu'il est sans doute encore temps de mettre ... à profit, à l'heure où le Scaf oscille entre un abandon probable et la réalisation lointaine et onéreuse d'un Eurofighteur bis inexportable et dépassé à l'heure lointaine de sa mise en service. Un drone de combat pour la fonction d'"entrée en premier" associé à un Rafale 2G constituerait, à une échéance raisonnable, un mix très efficace à un coût maîtrisable plus
Fin 2011, l'appareil se trouve au cœur d’un incident entre l’Iran et les États-Unis : pendant une mission d’observation des sites nucléaires iraniens au profit de la CIA, le système de positionnement du drone aurait été brouillé, le contraignant à un atterrissage dans le pays. L’Iran aurait ainsi pu procéder à des travaux de rétro-ingénierie afin de développer et produire le drone local Saegheh, très semblable au RQ-170 dans ses formes, mais qui aurait également repris certains de ses composants et son architecture intérieure, informations apportées par Israël qui a eu l’occasion d’abattre et d'en étudier un exemplaire.
En 2008, Northrop Grumman décroche un contrat d’une valeur de 2 milliards de dollars avec le Pentagone pour développer un drone furtif de nouvelle génération dédié à des missions de type ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance) en environnement hostile et capable de participer à des missions de guerre électronique. Jusqu’à présent, nous ne disposions d’aucune information sur l’appareil, même sa dénomination RQ-180 n’étant qu’une extension logique et non officialisée du RQ-170. Quelques images volées permettaient néanmoins de se faire une idée de ses formes, la première ayant été prise au-dessus de la Zone 51 aux USA (image ci-contre) avant d’obtenir une image bien plus précise en en novembre 2020, puis une dernière aux Philippines en septembre dernier. Cette dernière observation prouve également que l'appareil est bel et bien opérationnel.
Appartenant à la classe des drones HALE (haute altitude longue endurance), le RQ-180 afficherait une autonomie approchant les 36 heures, un double système de propulsion avec entrée d’air dorsale, et une cellule fortement similaire à celle du X-47B sans empennage arrière. Dans le film promotionnel publié fin novembre 2021 par la Profession of Arms Center of Excellence, l’USAF révèle les premières images pseudo-officielles de ce qui pourrait être le RQ-180, surnommé « White Bat » (chauve-souris blanche). L’USAF a d’ailleurs recréé en 2019 le 74e escadron de reconnaissance sur la base aérienne de Beale (Californie)avec un insigne représentant une chauve-souris blanche.
Les formes du White Bat pourraient également être un avant-goût du bombardiers furtifs B-21 Raider, le secrétaire de l’USAF a déclaré en septembre dernier que cinq appareils étaient à différents stade de production dans les usines de Northrop Grumman, avec des essais en vol devant commencer dès l’an prochain. Avec le chasseur de 6ème génération NGAD dont les premières images ont été dévoilées il y a quelques semaines (dans cet article dédié), les Etats-Unis disposeraient alors de toute la panoplie des ailes volantes et Northrop pourrait devenir le champion américain du domaine.
Outre les images détaillées du RQ-180, cette vidéo laisse également apparaître un avion noir inconnu, que certains ont identifié comme étant le drone hypersonique SR-72, capable de voler jusqu'à Mach 6... Aucune confirmation de l'US Air Force pour l'instant.
Dassault a montré avec le Neuron un savoir-faire technologique et une maîtrise en matière de coopération qu'il est sans doute encore temps de mettre ... à profit, à l'heure où le Scaf oscille entre un abandon probable et la réalisation lointaine et onéreuse d'un Eurofighteur bis inexportable et dépassé à l'heure lointaine de sa mise en service. Un drone de combat pour la fonction d'"entrée en premier" associé à un Rafale 2G constituerait, à une échéance raisonnable, un mix très efficace à un coût maîtrisable plus
Et nous en France on réfléchi?, on planche?, on prépare ? Ce Drone UCAV, RPAS ou HAPS ! Qui manque tant à nos chères ... Armées! Afin de protéger Tous nos Territoires Nationaux Terres, Mers, Sky voir Space ! Partout. plus
Dassault a montré avec le Neuron un savoir-faire technologique et une maîtrise en matière de coopération qu'il est sans doute encore temps de mettre ... à profit, à l'heure où le Scaf oscille entre un abandon probable et la réalisation lointaine et onéreuse d'un Eurofighteur bis inexportable et dépassé à l'heure lointaine de sa mise en service. Un drone de combat pour la fonction d'"entrée en premier" associé à un Rafale 2G constituerait, à une échéance raisonnable, un mix très efficace à un coût maîtrisable plus