C’est une grande première française, qu’on doit une fois de plus à la mythique excellence du sismomètre martien SEIS. Cette fois-ci, ce n’est pas une sonde, mais un astronaute de la mission Artemis 4 de la Nasa qui va poser l’instrument développé avec le JPL sur la Lune.
L’annonce a été communiquée par le Cnes ce 5 décembre, qui indique qu’un sismomètre développé sous la maîtrise du Cnes sera intégré dans la suite d’instruments de sismologie SPSS (South Pole Seismic Station), et déposé sur le sol sélène pas loin du pôle Sud.
Une fois de plus, on retrouve l’excellence française dans une place sûre de l’exploration spatiale, l’instrumentation scientifique. Elle nous rappelle le rôle crucial qu’on tenu les astronomes de l’observatoire du pic du Midi dont les images prises par leur télescope de 1 m de diamètre ont servi à la Nasa à choisir le site d’alunissage d’Apollo 11 en 1969.
L’un des deux voyagera en low-cost, l’autre décroche son ticket en première classe. Les deux viennent du même instrument, à savoir le modèle de rechange de SEIS, série de trois sismomètres martiens VBB (Very Broad Band – très large bande), développés en partenariat avec l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP). L’original a enregistré plus de 1300 séismes sur la planète rouge avec Mars Insight. Son héritage se retrouve donc sur la Lune et sera déposé par les astronautes américains d’Artemis 4, une mission qui ne devrait très probablement pas avoir lieu avant 2030.
Porté par le Jet Propulsion Laboratory (JPL), avec les contributions majeures du Cnes et de l’agence spatiale japonaise (JAXA), SPSS va étudier la structure interne et les séismes au niveau du pôle Sud. Le Cnes fournit le sismomètre VBB avec son boîtier électronique et ses cartes de conditionnement. Le Cnes fournit aussi trois géophones développés avec l’IPGP, l’ISAE-Supaero, et SLB, pour suivre l’activité sismique locale. L’agence française fournit aussi de quoi déployer l’instrumentation, un générateur solaire, et un support aux opérations du JPL. La JAXA fournira ne source sismique active développée par l’université de Tokyo.
Le sismomètre qui voyagera en low-cost sera intégré dans une suite instrumentale développée par le Jet Propulsion Laboratory (JPL), nommée FSS. Elle décollera pour la face cachée de la Lune à bord d’un atterrisseur automatique développé par le constructeur japonais ispace, pour le compte de Draper, dans le cadre d’un vol payé par le programme Commercial Lunar Payload Service de la Nasa. FSS doit se poser sur la Lune fin 2027. Indépendant de l’atterrisseur qui ne tiendra pas sa première nuit lunaire, FSS, pourra enregistrer des séismes pendant quelques temps. Pourra-t-il tenir jusqu’à l’arrivée d’Artemis 4 pour faire des mesures conjointes sur la Lune ? On en doute.
C’est une grande première française, qu’on doit une fois de plus à la mythique excellence du sismomètre martien SEIS. Cette fois-ci, ce n’est pas une sonde, mais un astronaute de la mission Artemis 4 de la Nasa qui va poser l’instrument développé avec le JPL sur la Lune.
L’annonce a été communiquée par le Cnes ce 5 décembre, qui indique qu’un sismomètre développé sous la maîtrise du Cnes sera intégré dans la suite d’instruments de sismologie SPSS (South Pole Seismic Station), et déposé sur le sol sélène pas loin du pôle Sud.
Une fois de plus, on retrouve l’excellence française dans une place sûre de l’exploration spatiale, l’instrumentation scientifique. Elle nous rappelle le rôle crucial qu’on tenu les astronomes de l’observatoire du pic du Midi dont les images prises par leur télescope de 1 m de diamètre ont servi à la Nasa à choisir le site d’alunissage d’Apollo 11 en 1969.
L’un des deux voyagera en low-cost, l’autre décroche son ticket en première classe. Les deux viennent du même instrument, à savoir le modèle de rechange de SEIS, série de trois sismomètres martiens VBB (Very Broad Band – très large bande), développés en partenariat avec l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP). L’original a enregistré plus de 1300 séismes sur la planète rouge avec Mars Insight. Son héritage se retrouve donc sur la Lune et sera déposé par les astronautes américains d’Artemis 4, une mission qui ne devrait très probablement pas avoir lieu avant 2030.
Porté par le Jet Propulsion Laboratory (JPL), avec les contributions majeures du Cnes et de l’agence spatiale japonaise (JAXA), SPSS va étudier la structure interne et les séismes au niveau du pôle Sud. Le Cnes fournit le sismomètre VBB avec son boîtier électronique et ses cartes de conditionnement. Le Cnes fournit aussi trois géophones développés avec l’IPGP, l’ISAE-Supaero, et SLB, pour suivre l’activité sismique locale. L’agence française fournit aussi de quoi déployer l’instrumentation, un générateur solaire, et un support aux opérations du JPL. La JAXA fournira ne source sismique active développée par l’université de Tokyo.
Le sismomètre qui voyagera en low-cost sera intégré dans une suite instrumentale développée par le Jet Propulsion Laboratory (JPL), nommée FSS. Elle décollera pour la face cachée de la Lune à bord d’un atterrisseur automatique développé par le constructeur japonais ispace, pour le compte de Draper, dans le cadre d’un vol payé par le programme Commercial Lunar Payload Service de la Nasa. FSS doit se poser sur la Lune fin 2027. Indépendant de l’atterrisseur qui ne tiendra pas sa première nuit lunaire, FSS, pourra enregistrer des séismes pendant quelques temps. Pourra-t-il tenir jusqu’à l’arrivée d’Artemis 4 pour faire des mesures conjointes sur la Lune ? On en doute.
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